Un incident antisémite pousse une école à éduquer ses élèves sur l’Holocauste
21/10/2022
En réaction à un incident antisémite survenu dans ses locaux en septembre 2021, l’École secondaire catholique Algonquin de North Bay a commencé à éduquer ses élèves sur l’Holocauste et les discours haineux.
L'an dernier, une vidéo montrant une quinzaine d’élèves de l’école francophone en train de faire des saluts nazis et de prononcer des propos haineux avait fait le tour des réseaux sociaux.
La police de North Bay, qui a enquêté sur le dossier, avait choisi de ne pas déposer d'accusations dans cette affaire. Cependant, les élèves en question ont été avertis et l’école a pris des mesures pour discuter des comportements antisémites.
Le centre torontois d'études sur l'Holocauste Friends of Simon Wiesenthal s’est impliqué dans l’affaire peu après la sortie de la nouvelle.
En réaction à un incident antisémite survenu dans ses locaux en septembre 2021, l’École secondaire catholique Algonquin de North Bay a commencé à éduquer ses élèves sur l’Holocauste et les discours haineux.
L'an dernier, une vidéo montrant une quinzaine d’élèves de l’école francophone en train de faire des saluts nazis et de prononcer des propos haineux avait fait le tour des réseaux sociaux.
La police de North Bay, qui a enquêté sur le dossier, avait choisi de ne pas déposer d'accusations dans cette affaire. Cependant, les élèves en question ont été avertis et l’école a pris des mesures pour discuter des comportements antisémites.
Le centre torontois d'études sur l'Holocauste Friends of Simon Wiesenthal s’est impliqué dans l’affaire peu après la sortie de la nouvelle.
J’ai contacté l’école, offert des ressources et demandé si nous pouvions nous rencontrer afin d’avoir une discussion sur le sujet, raconte la directrice de l’éducation de l’organisme, Melissa Mikel.
Elle indique que l’école voulait en apprendre davantage et offrir cet appui non seulement aux élèves, mais aussi au personnel.
Implication continue
Le centre a offert des cours, qui ont eu lieu en ligne en raison de la pandémie, à cinq occasions durant l’année scolaire qui a suivi.
Lors d’un cours en particulier durant lequel des survivants ont rencontré les élèves, il y a eu un 15 à 20 minutes de questions, se souvient Mme Mikel. Plusieurs étaient des questions très profondes portant sur ce que les survivants ont partagé.
Cinq survivants de l’Holocauste ont rencontré des élèves de différentes années scolaires et donné un contexte approprié pour chaque groupe d'âge.
Les élèves ont également eu droit à une tournée virtuelle du camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne, et appris l’histoire des pensionnats autochtones et camps d’internements japonais du Canada.
Nous espérons fournir les outils nécessaires à ces élèves pour les aider à lever leur voix, explique Mme Mikel.
D’abord enseignante avant de devenir directrice de l’éducation, elle remarque qu’il y a un plus grand besoin ces jours-ci d’éduquer les élèves sur l’impact de la haine.
Nous recevions jusqu’à deux ou trois appels par semaine, que ce soit de parents ou au sujet d’articles dans les nouvelles portant sur nos efforts, dit-elle.
Dans un courriel, le Conseil scolaire catholique Franco-Nord s’est dit engagé dans sa mission d’aider les élèves à apprendre et atteindre leur plein potent
À la suite de l’incident de septembre dernier, après lequel notre communauté a dénoncé le comportement intolérable de certains élèves, des partenariats importants et un dialogue ont été créés avec la communauté juive de North Bay et du monde entier afin d’enrichir l’éducation des jeunes, peut-on y lire.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/19 ... aute-juive
