Voir l'article : http://www.lefigaro.fr/international/20 ... verts-.php
Et la réponse du Professeur Faurisson :
Encore un serpent de mer à Auschwitz !
La dernière livraison de Bild nous annonce qu’on vient de découvrir de nouveaux documents sur Auschwitz et qu’en particulier l’un de ces documents prouverait l’existence d’une chambre à gaz homicide dans ce camp. A Berlin, Hans-Dieter Kreikamp, responsable des Archives fédérales, a cru enfin trouver dans cette «découverte» le moyen de faire taire les révisionnistes...
http://robertfaurisson.blogspot.be/2009 ... hwitz.html
Des lettres de Himmler retrouvées à Tel-Aviv
Un film-documentaire primé à Jérusalem se base sur une correspondance du chef nazi avec sa famille
Le documentaire intitulé "Der Anständige" (l'homme décent), qui a reçu le prix du meilleur long métrage documentaire israélien au Festival international du film de Jérusalem, décrit la personnalité du dirigeant nazi Himmler, l'un des instigateurs de la solution finale, au travers d'une correspondance avec sa famille retrouvée dans un appartement de Tel Aviv.
Le documentaire, produit et réalisé par Vanessa Lapa, est une coproduction israélo-autrichienne qui a reçu le prix du meilleur long métrage documentaire israélien au Festival international du film de Jérusalem en juillet 2014.
Le script et les images sont basées sur une collection, jusque-là inconnue, de centaines de documents personnels de Heinrich Himmler, l'un des chefs SS les plus célèbres pour ses ordres d'exécutions de masse. Le titre, rapporte le journal israélien Haaretz, a été inspiré par une lettre de Himmler envoyée à sa fille Gudrun en 1941, dans laquelle il écrivait que "dans la vie, un homme doit toujours être décent, courageux et bon."
La collection avait été découverte par des soldats américains après la guerre, lors d'un raid sur la maison de Himmler, puis acquise par un artiste israélien, qui se cachait sous son lit dans un appartement de Tel-Aviv depuis 40 ans, à l'abri des regards du reste du monde.
Après avoir entendu parler de ces archives, la réalisatrice a fini par les acquérir en 2006. Elle a ensuite consacré sept années à son projet. La petite-fille du dirigeant nazi Katrin Himmler a également contribué par ses témoignages au documentaire.
Les archives sont constituées de centaines de lettres de Himmler et de son épouse Margarete (Marga), retrouvées dans le journal intime de cette dernière et de sa fille Gudrun. La collection comporte également de nombreuses photos de la famille Himmler.
Les lettres rendent compte de la cruauté du dirigeant nazi, capable de mêler les tourments d'une vie quotidienne et familiale banale à la barbarie des décisions qu'il a prises au sein du parti nazi. Dans certains passages, Himmler s'interroge sur les cadeaux de Noël à acheter à sa fille, tout en planifiant l'exécution de masse des populations juives.
Une lettre datant de l'avant-guerre révèle aussi son obession des Juifs.
Cette correspondance suggère également que Marga Himmler était au courant, au moins en partie, de la responsabilité de son mari dans l'extermination des Juifs d'Europe.
Des lettres de Himmler retrouvées Ã* Tel-Aviv | i24news - Voir plus loin
Les historiens le savent mais on tend à le cacher au grand public : pendant la seconde guerre mondiale, les pourparlers entre, d’une part, les Alliés ou les organisations juives et, d’autre part, les autorités du IIIe Reich n’ont pas manqué. Et cela jusqu’à la fin de la guerre en Europe. On en a un exemple avec un document reproduit en 1979 (première édition en 1977) par l’historien Werner Maser et dont, le 26 juin 2008, j’avais présenté la traduction sous le titre de « Heinrich Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean Marie Musy (ancien président de la Confédération helvétique) au sujet des juifs » (http://robertfaurisson.blogspot.fr/2008/06/heinrich-himmler-rend-compte-de-son.html).
A l’époque j’avais insisté sur le point le plus important de cette « mise par écrit » (Niederschrift) de Himmler : une fois de plus le Reichsführer y rappelait qu’il se réjouirait de voir les Etats-Unis accepter de recevoir la totalité des juifs d’Europe mais à la condition expresse que ces juifs ne puissent se rendre en Palestine pour y « martyriser » encore plus les Arabes. J’ajoutais, document à l’appui, que Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères, défendait sur le sujet des juifs la même politique que Himmler, une politique qui était celle du IIIe Reich tout entier. Dans ce dernier document on voyait que le Gouvernement du Reich avait répondu aux Britanniques : « Le Gouvernement du Reich ne peut se prêter à une manœuvre tendant à permettre aux juifs de chasser le noble et vaillant peuple arabe de sa mère patrie, la Palestine. Ces pourparlers ne pourront se poursuivre qu’à condition que le Gouvernement britannique se déclare prêt à héberger les juifs en Grande-Bretagne [et dans l’Empire britannique], et non en Palestine, et qu’il leur garantisse qu’ils pourront s’y établir définitivement ».
Il est un autre point de l’écrit de Himmler qui mérite également attention. Dans le premier paragraphe on lit que le Reichsführer avait, une nouvelle fois, précisé à Jean Marie Musy sa position quant aux juifs affectés au travail : « Nous affectons les juifs au travail et, bien entendu, y compris à des travaux durs (in schweren Arbeiten) tels que la construction de routes, de canaux, les entreprises minières et ils ont là une forte mortalité. Depuis que sont en cours les discussions sur l’amélioration du sort des juifs, ils sont employés à des travaux normaux (in normalen Arbeiten), mais il va de soi qu’ils doivent, comme tout Allemand, travailler dans l’armement ».
De ce passage il ressort qu’il y avait pendant la guerre des « discussions » portant « sur l’amélioration du sort des juifs » et, en particulier, sur le sort des juifs affectés au travail dans les camps ou ailleurs. Ces discussions, les Allemands pouvaient les avoir eues soit avec des organisations internationales comme le Joint Distribution Committee fondé en 1914 par de riches juifs américains pour acheminer de l’aide à leurs confrères dans une Europe en guerre, soit avec les autorités américaines ou britanniques employant, comme c’est ici le cas, un intermédiaire helvétique. Il est faux de prétendre que, pendant la guerre, les Alliés, les Neutres et les juifs de la Diaspora se sont désintéressés du sort des juifs sous contrôle allemand. Et les pourparlers ont pu, comme dans le cas considéré, aboutir à une amélioration du sort de ces juifs. Tandis que, dans les camps ou ailleurs, des non juifs continuaient d’être astreints aux « travaux durs », les juifs, eux, en étaient dispensés parce que leur mortalité était trop importante.
A Auschwitz,durant l’été et l’automne de l’année 1942, la mortalité des détenus avait pris des proportions alarmantes, notamment à cause d’épidémies de typhus. D’où la décision des autorités allemandes de multiplier les crématoires – l’inhumation se révélant impossible à cause de la nature marécageuse du sol – et, en même temps, d’entreprendre de réduire cette mortalité. Himmler faisait alors envoyer à tous les commandants de camps (y compris ceux d’Auschwitz et de Lublin-Majdanek) des instructions en vue d’user de « tous les moyens pour diminuer le nombre des morts. » Les généraux SS Oswald Pohl et Richard Glücks étaient chargés de cette mission (document américain aux différents procès de Nuremberg enregistré sous la cote NO-1523 [NO = Nazi Organizations] du 20 janvier 1943 signé de Glücks). Huit mois plus tard, le 30 septembre 1943, Pohl rendait compte à Himmler du succès de sa mission et les historiens s’accordent à reconnaître la sensible diminution du nombre des morts en 1943. Le 8 octobre de la même année, Himmler écrivit directement à Pohl pour lui exprimer ses « remerciements » et sa « gratitude ». Leur échange de messages, pourvu, selon l’usage, du tampon « Secret », figure dans le document américain PS-1469 [PS = Paris-(Colonel) Storey]. L’existence de ces documents est passée sous silence dans la bibliographie documentaire, qui pourtant fait référence, de Jacob Robinson et Henry Sachs, The Holocaust: The Nuremberg Evidence (Yad Vashem Memorial [Jérusalem] et Yivo Institute for Jewish Research [New York], Jérusalem, 1976).
Il se colporte sur « Himmler et les juifs » toute une légende selon laquelle le Reichsführer ordonnait et organisait la mort des juifs et, en général, à l’appui de cette thèse on invoque ses discours prétendument secrets de Posen et d’ailleurs. J’ai démontré l’inanité de cette accusation (Réponse à Pierre Vidal-Naquet, 2ème édition, Paris, La Vieille Taupe, 1982, p. 22-25 ; http://robertfaurisson.blogspot.it/1982/12/reponse-pierre-vidal-naquet.html) et je n’y reviendrai pas ici. Himmler tenait certes les juifs pour des ennemis réels ou potentiels du Reich mais – on en a donc ici la confirmation – il ne recherchait nullement leur mort. Au besoin, vu leur mortalité, il allait jusqu’à dispenser les ouvriers juifs des travaux les plus durs. Le 23 juin 2002, aux Etats-Unis, lors d’un congrès de l’Institute for Historical Review, j’avais consacré mon allocution à « La répression par les autorités du IIIe Reich des Allemands ayant maltraité des juifs (1939-1945) » (le texte de cette allocution n’a toujours pas été mis en français). J’y mentionnais en passant le document NI-10847 [NI = Nazi Industry] ; on y voit que des travailleurs juifs qui s’estimaient victimes de violences de toute nature, y compris la simple administration d’une gifle par un contremaître allemand, avaient le droit de porter plainte auprès de leur « délégué juif », qui transmettait ladite plainte auprès du directeur de l’usine, lequel réclamait au contremaître une explication écrite (usine de Günthergrube, à Auschwitz-III, le 25 mai 1943).
Si j’en trouve le temps, je rédigerai un compte rendu de cette conférence où j’ai notamment traité de la condamnation à mort (suivie d’exécution) par des tribunaux ou des cours martiales du IIIe Reich de soldats, d’officiers ou de fonctionnaires allemands s’étant rendus coupables à l’égard de juifs d’assassinat ou de vol, en France, en Hongrie, en Ukraine ou ailleurs. Au procès de Nuremberg, Horst Pelckmann, avocat de la SS, a pu produire 1593 attestations sous serment déniant toute connaissance d’un programme d’assassinat des juifs et il a déclaré : « De nombreux membres se réfèrent à titre de preuve au fait qu’il y a eu de nombreuses condamnations à mort ou aux travaux forcés infligées à la suite de crimes commis contre les personnes juives ou contre des biens juifs » (TMI, XXI, p. 390).
En définitive, sous quelque angle qu’on l’examine, la thèse d’une extermination physique des juifs se révèle décidément insoutenable. Cette thèse n’était qu’une invention de la propagande de guerre et de haine, entretenue encore aujourd’hui par la religion de « l’Holocauste » et le « Shoa-Business ».
16 juillet 2012