« Le Rapport Auschwitz », un déferlement de cruauté

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« Le Rapport Auschwitz », un déferlement de cruauté

Postby phdnm » 10 months 1 week ago (Wed Jul 27, 2022 12:30 am)

« Le Rapport Auschwitz », un déferlement de cruauté

Critique

Dans Le Rapport Auschwitz, le réalisateur slovaque Peter Bebjak montre la réalité du camp d’extermination avec une violence froide et insupportable.

Le Rapport Auschwitz •

de Peter Bebjak

Film slovaque, tchèque et polonais, 1 h 34

26/07/2022

À la porte du camp d’Auschwitz, un homme est pendu sous une pluie diluvienne. Il porte l’uniforme rayé des prisonniers. Sur son torse, un carton est accroché, avec les mots, glaçants : « Youpi, je suis de retour. » Pendant une longue minute, l’évadé repris tressaute, cherchant désespérément à respirer. C’est un cauchemar que fait en avril 1944 Alfred Wetzler, juif slovaque détenu dans les camps de la mort depuis deux ans, alors qu’il projette lui-même de s’enfuir avec son camarade Walter Rosenberg. Une entrée en matière difficilement supportable, comme le sera le reste du film.

https://www.youtube.com/watch?v=H_iVny-qkFc

S’inspirant d’une histoire vraie, Le Rapport Auschwitz souhaite montrer les horreurs de la solution finale et le peu de crédit qu’y ont apporté les Alliés. Mais le réalisateur slovaque Peter Bebjak n’a pas réussi son pari. Par des plans longs et fixes, il insiste de manière graphique et froide sur la violence du camp d’extermination nazi. Des scènes d’une cruauté peu imaginable s’enchaînent. Rien n’est épargné au spectateur.

Une intrigue tronquée

Pour organiser leur plan, les deux protagonistes se retrouvent dans un hangar, où s’amoncellent sans considération les corps sans vie des victimes gazées, prêtes à être incinérées. Plus tard, à l’annonce de la mort de son fils sur le front de l’Est, un officier SS fait enterrer une vingtaine de prisonniers jusqu’au cou, pour les écraser sous les sabots de son cheval. Peter Bebjak choisit de ne pas montrer les chambres à gaz et les fours crématoires : Wetzler et Rosenberg ne les ont jamais connus directement.

Quant à la démarche d’Alfred et Walter pour convaincre les alliés, elle n’est que trop peu évoquée. À peine ont-ils rencontré un officiel, Warren, que le film s’achève, sur un sobre paragraphe écrit, indiquant qu’il a fallu attendre sept mois pour que le rapport, en partie censuré, soit publié dans un média américain. Pourtant, il aurait été intéressant de détailler cette deuxième partie de l’histoire. Après plusieurs publications dans le New York Times, les Alliés font pression sur le gouvernement hongrois de Miklos Horthy qui, malgré la colère de Hitler, interrompt la déportation. Ainsi 100 000 personnes sont-elles sauvées.

Alors que l’extrême droite semble gagner du terrain en Slovaquie, pays d’origine du réalisateur, le travail de mémoire est indispensable, mais pose des questions sur son traitement, et la pudeur qui doit y être apportée. Est-il indispensable de disséquer, à la manière d’un documentaire, l’innommable ?


https://www.la-croix.com/Culture/Le-Rapport-Auschwitz-deferlement-cruaute-2022-07-26-1201226442


Naissance de la légende d’Auschwitz

Robert Faurisson

20 avril 1987


En décembre 1941, le bruit courait en Pologne que des juifs étaient gazés... dans le ghetto même de Varsovie. Pour ce qui est des gazages de juifs dans le camp d’Auschwitz, il semble que de vagues rumeurs commencèrent à circuler durant l’été de 1942. C’est seulement deux ans plus tard, c’est-à-dire durant l’été 1944 que la légende prendra vraiment forme, sans pour autant atteindre la relative netteté qu’on lui connaîtra bien après la guerre.

Une invention de juifs slovaques


En avril 1944, deux juifs slovaques s’évadèrent d’Auschwitz d’où, il faut le dire, les évasions étaient assez fréquentes. Selon la version généralement admise, ces deux évadés, Alfred Wetzler (ou Weczler) et Walter Rosenberg ou Rosenthal (plus connu sous le nom de Rudolf Vrba), firent des révélations, une fois de retour en Slovaquie, sur l’extermination des juifs par le gaz dans le camp d’Auschwitz. Une sorte de pot-pourri de témoignages fut fabriqué à partir de leurs déclarations et à partir d’autres déclarations de deux autres juifs et d’un « major polonais ». Nous sommes redevables de cette fabrication à un groupe clandestin de juifs slovaques (Pracovná Skupina, Groupe de travail) dont l’un des dirigeants était le rabbin Michael Dov Ber Weissmandel (ou Weissmandl). En collaboration étroite avec Gisi Fleischmann, ce dernier entreprit, à partir de juin 1944, la diffusion du produit en direction de toutes sortes d’organisations juives à l’étranger ainsi qu’en direction du Vatican.

Le relais des juifs suisses (ou vivant en Suisse)


A Berne et Genève, des organisations juives déployaient une intense activité de propagande anti-allemande. Par leurs pressions sur les gouvernements britanniques et américains et en s’appuyant sur des personnalités ou des organisations juives résidant à Londres, Washington ou New York, elles entretenaient un climat de plus en plus fébrile de haine contre l’Allemagne abase de récits d’atrocités inventés de toutes pièces. Le 8 août 1942, Gerhart Riegner, représentant du Congrès juif mondial à Genève, avait envoyé à ses collègues Stephen Wise, aux États-Unis, et Sydney Silverman, en Grande-Bretagne, un télégramme délirant sur un prétendu projet de Hitler en vue d’exterminer « d’un seul coup » trois millions cinq cent mille à quatre millions de juifs. Mais le gouvernement des États-Unis refusa d’ajouter foi à la nouvelle. Près de deux ans plus tard, avec le produit Weissmandel, les juifs suisses eurent plus de chance. Le 8 juillet 1944, la légation américaine à Berne envoya au secrétaire d’État à Washington un télégramme résumant le contenu du produit. Après quoi, le produit lui-même fut envoyé à Washington.

Le rôle déterminant des juifs américains


A force de pression, les juifs américains avaient obtenu la création par Roosevelt lui-même d’une agence pour les réfugiés de guerre (War Refugee Board) en janvier 1944. Henry Morgenthau Jr., juif, Secrétaire d’État au Trésor, avait forcé la main au président des États-Unis et ce fut lui qui, dans la réalité, dirigea le WRB. En novembre 1944, sous le timbre de la présidence des États-Unis, parut le produit Weissmandel dans sa version américaine. C’est donc à cette date que la légende d’Auschwitz commença de prendre son envol mais non sans mal, il faut le reconnaître.

Les juifs soviétiques suivent le mouvement


Comme j’ai souvent eu l’occasion de le dire, les Soviétiques, nourris d’une formidable propagande anti-allemande due en particulier aux juifs Solomon Michaels, Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossmann, semblent avoir été déconcertés par leur découverte du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945. Sur place, rien ne témoignait matériellement d’une extermination industrielle des prisonniers ; au contraire, le caractère moderne des installations hospitalières et sanitaires ne pouvait que frapper le moujik. Pendant plusieurs jours, la presse soviétique resta silencieuse. Aucun membre des armées alliées ne fut invité à venir constater sur place des horreurs... qui tout simplement n’avaient pas existé. C’est seulement le 2 février que la Pravda, sous la plume du journaliste juif Boris Polevoï, lança sa propre version de la légende : à Auschwitz, les Allemands exterminaient leurs prisonniers à l’électricité. Trois mois plus tard, les Soviétiques se rallièrent à la version judéo-slovaquo-américaine de l’extermination par le gaz [1].

Dans la légende, le gaz l’avait emporté sur l’électricité, et l’invention des juifs européens et américains sur l’invention des juifs soviétiques. Auschwitz, appelée à devenir un jour la capitale de l’« Holocauste », se vit ainsi doté de chambres à gaz homicides. A la source de cette légende se trouve doncle rabbin slovaque Weissmandel (1903-1956), un fanatique, soit dit en passant, de l’antisionisme. Pour cette dernière raison, au qualificatif de légende sioniste, à propos d’Auschwitz, je préfère celui de légende juive.

NB. Ledit pot-pourri est généralement appelé le War Refugee Board Report ; quelquefois il reçoit la dénomination pompeuse de « Protocole d’Auschwitz ». Pour plus de détails sur toute l’affaire, on se reportera aux pages éblouissantes d’Arthur Robert Butz dans The Hoax of the Twentieth Century, p. 89-99.

[1] Voy., au procès de Nuremberg, le document URSS-008.

http://robertfaurisson.blogspot.com/1987/04/naissance-de-la-legende-dauschwitz.html

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