Anne Frank a-t-elle été gazée à Auschwitz ?

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Anne Frank a-t-elle été gazée à Auschwitz ?

Postby phdnm » 8 years 9 months ago (Thu Aug 21, 2014 5:00 am)

Anne Frank a-t-elle été gazée à Auschwitz ou est-elle morte du typhus à Bergen-Belsen ?

Maurice Haas-Colle



Pour les historiens, le sort des juifs déportés à Auschwitz était inévitablement le suivant : les juifs jugés aptes au travail étaient épargnés et immatriculés (tatoués), les autres étant aussitôt gazés.

Ainsi, prenons le cas du convoi de juifs hollandais arrivé à Auschwitz le 5 septembre 1944 et dans lequel se trouvait la célèbre Anne Frank, un des symboles de l’extermination des juifs.

Les historiens disent que sur les 1.019 juifs du convoi, 470 ont été retenus pour le travail et immatriculés, les 549 autres étant aussitôt gazés Etant morte du typhus à Bergen-Belsen en 1945, Anne Frank a donc dû obligatoirement avoir été immatriculée à son arrivée à Auschwitz.

Toutefois, celui qui s’intéresse sérieusement à la question constate que :

les historiens affirment que la liste des personnes immatriculées a été égarée ; c’est bien fâcheux mais, effectivement, pas impossible ; ils ont pu déterminer par déduction que 212 femmes avaient été immatriculées (A-25.060 à A- 25.271) ; s’appuyant sur le dogme, ils en concluent qu’Anne a dû recevoir un numéro de cette série mais ils ne se sont pas beaucoup préoccupés de le vérifier.

En vérité, on constate, à la lecture des plus réputés biographes d’Anne, que ce point est évacué comme avec gêne.

Ainsi en est-il de Mirjam Pressler, laquelle fut très proche du père Frank et collabora à l’édition du Journal d’Anne ; on est donc en droit d’attendre des détails intéressants de sa part.

Or, si elle consacre plusieurs pages au premier orgasme (sans défloration) qu’aurait connu Anne en avril 1944 dans l’annexe d’Amsterdam, par contre, elle ignore complètement le problème de son immatriculation. C’est curieux.

On n’a pas plus de chance avec Willy Lindwer, journaliste, auteur d’un film sur la déportation d’Anne.

En supplément, il publia les interviews de six témoins dont il s’était servi pour son documentaire ; ces témoins, interrogées en fait non pas sur elles-mêmes mais sur Anne, arriveront tout de même à parler de leur propre immatriculation mais pas de celle d’Anne. C’est étonnant. [1]

On peut, à la suite de Lindwer, examiner dans le détail les témoignages d’anciennes détenues hollandaises (toutes immatriculées) qui avaient côtoyé Anne Frank et sa famille à Auschwitz mais en vain ; leurs récits ne sont d’ailleurs ni clairs ni cohérents et ils ne permettent même pas de reconstituer avec certitude le déroulement des événements lors de l’arrivée du convoi, de la sélection des aptes et du tatouage ; un fait frappe tout de même le lecteur : les Frank mère et filles n’apparaissent pas dans les récits des premiers jours ni même des premières semaines de leur internement à Auschwitz, pas même dans les récits des détenues arrivées en même temps qu’elles. Ne serait-on pas en droit d’estimer que les Frank ne faisaient pas partie du groupe des immatriculées (lesquelles se retrouvèrent toutes en quarantaine, apparemment sans les Frank) et ne les ont rejointes que plus tard après avoir été extraites du Durchgangslager (camp de transit) où étaient envoyées, à cette époque et selon la thèse révisionniste, les femmes non immatriculées parce que non retenues pour le travail àAuschwitz et en attente soit d’un transfert dans un autre camp, soit d’une réimplantation dans une zone de réimplantation ? Le Kalendarium lui-même affirme d’ailleurs que, lorsqu’Anne et sa soeur furent envoyées à Bergen-Belsen, elles se trouvaient dans le camp de transit. [2]

Cette déduction se trouve finalement confirmée par un témoignage inédit, celui d’une juive française (Mathilde J.), elle aussi déportée à Auschwitz. Elle y fut immatriculée A-16.734 puis, en janvier 45, elle fut transférée à Bergen-Belsen. Mathilde J. a rédigé en 1988 un texte de 6 pages intitulé « Bergen-Belsen 1945 » ; dans ce texte, elle affirme avoir côtoyé Anne Frank à l’infirmerie de Bergen-Belsen et précise (à deux reprises) que cette dernière n’avait pas été immatriculée :

ainsi trouve-t-on en exergue de son texte la mention :

« Anna Frank, 16 ans, n° : néant -

Mathilde J[…], 18 ans, n° A-16.734 » ;

et plus loin [p. 6] : « Anna n‘était pas tatouée. »

La conclusion qu’on en tirera (avec prudence) est qu’il est permis de penser qu’Anne Frank n’a pas été immatriculée et que certains sont au courant mais nous cachent ce fait dérangeant puisqu’il en découle qu’Anne aurait dû être gazée. A moins de réviser le dogme ou, à tout le moins, réviser l’histoire de la déportation d’Anne Frank (dans l’espoir de ne pas écorner le dogme), on pourrait donc affirmer (On devrait même l’affirmer pour ne pas tomber dans le péché et risquer la correctionnelle.) qu’Anne Frank est morte deux fois : après avoir été gazée à Auschwitz, elle a été transférée à Bergen-Belsen et y est morte du typhus. [3]


[1] Mirjam Pressler, Qui était Anne Frank ?, Calmann-Lévy, 1995. Willy Lindwer, The Last Seven Months of Anne Frank, MacMillan, 1991. Auteurs aussi décevants : Ernst Schnabel, Danuta Czech, Robert Kempner, Melissa Müller, Carol Ann Lee, David Barnouw, etc.

[2] Soit dit en passant, certains témoins ne sont pas tendres ; ainsi Ronnie Goldstein-van Cleef dit qu’Anne était geignarde, enfant gâtée, difficile et que l’image « sainte » qu’on en a donnée mérite des corrections ; par ailleurs, c’était « une fille ordinaire qui ne parlait jamais de son journal. » (Ellis Jonker, Btin. Fion. Auschwitz, n° 91/2006, p. 98)

[3] Parmi les autres femmes du convoi qui ne furent probablement pas immatriculées, on en trouve au moins une autre qui ne fut pas gazée pour autant et mourut de mort naturelle : il s’agit de la mère de l’homme politique juif autrichien Benedikt Kautsky ; elle était âgée de plus de 80 ans et il est difficile de prétendre qu’à cet âge, elle n’avait été épargnée que parce qu’elle avait été retenue pour le travail.



D’autres Anne, brûlées vives



On sait [mal] que les Alliés adoptèrent une politique terroriste de bombardement des villes allemandes, Churchill, conseillé par Lindemann, ayant espéré que « la destruction par le feu des quartiers ouvriers des villes allemandes conduirait à la victoire dans l’espace de dix-huit mois. » [1]

Les Britanniques l’approuvèrent, y compris les élites, les journaux et même les Eglises, ce qui, il est vrai, ne saurait surprendre. La Grande-Bretagne ne consacra pas moins de 40% de son budget de guerre à cette politique criminelle qui coûta la vie à au moins 600.000 innocents civils allemands, en majorité des femmes et des enfants, écrasés sous leurs maisons ou brûlés vifs.

Même s’ils l’approuvèrent, les Britanniques ont eu conscience de l’horreur de cette politique (Churchill lui-même aurait dit : « Sommes-nous donc devenus des bêtes sauvages ? ») ; ils ont résolu leur problème de conscience par compensation en propageant la fable du gazage des juifs.

Il se trouve en France des gens pour justifier cette tentative de génocide sur le peuple allemand : ainsi Simone Veil, récipiendaire de divers prix de vertu (prix de tolérance, etc.), a-t-elle déclaré en janvier 2005 à l’occasion du 60ème anniversaire de la libération d’Auschwitz : « Il y a eu certes beaucoup de civils tués, mais sans doute fallait-il en passer par là pour qu’ils comprennent. » [2]

Cette apologie de génocide révèle non seulement un fonds mauvais mais aussi une ignorance crasse car il est bien connu que cette politique terroriste n’a fait que renforcer la détermination des Allemands et reculer l’issue de la guerre.

Parmi ces bombardements terroristes, celui de Würzburg le 16 mars 1945, jour de la mort d’Anne Frank à Bergen-Belsen, fit 4.500 morts dont un certain nombre de femmes et fillettes qui portaient le même prénom que l’héroïne juive.

Puisque l’occasion nous en est donnée, pourquoi n’évoquerions-nous pas également la mémoire de ces autres malheureuses, brûlées vives ? [3]


[1] R. Hochhuth, Soldats. Nécrologie pour Genève, Seuil, 1968, p. 68.

[2] Après Auschwitz, n° 293, mars 2005, p. 8.

[3] Liste de 133 noms extraits de Dr. Hans Oppelt, Würzburger Chronik des Denkwürdigen Jahres 1945, Verlag F. Schöningh (Würzburg), 1947 ; on peut estimer qu’il y manque une soixantaine d’Anna non identifiées


In Memoriam




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Revue Dubitando, n° 11, avril 2007
http://www.vho.org/aaargh/fran/revu/dub ... ando11.pdf

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Re: Anne Frank a-t-elle été gazée à Auschwitz ?

Postby phdnm » 8 years 9 months ago (Thu Aug 21, 2014 6:44 am)

LE JOURNAL D’ANNE FRANK

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Pourquoi revenir là-dessus aujourd’hui ? Tout simplement parce que ce document continue aujourd’hui encore sa belle carrière de best-seller, lecture quasi obligatoire pour tous les jeunes occidentaux. Un passage obligé, en quelque sorte, dans le long cheminement qui les mènera - avec un petit voyage à Auschwitz - à l’état de citoyens conscients du lourd héritage d’opprobre et de culpabilité qu’il leur faudra à leur tour endosser de gré ou de force. Comme le dit si bien Wikipédia : « Le livre est considéré comme l'un des piliers de la littérature de la Shoah et l'une des œuvres-clés du vingtième siècle. Le Journal d'Anne Frank est classé à la 19e place des 100 meilleurs livres du XXe siècle. Plus de 25 millions d'exemplaires du livre ont été vendus et il est traduit dans plus de 70 langues ».

J’ai eu la curiosité, allez savoir pourquoi, de relire cette « œuvre-clé du XXe siècle ». Je l’ai donc commandée pour quelques petits euros sur internet dans la version publiée par Calmann-Lévy en 1950. Bien sûr, je l’avais déjà lu autrefois, ce fameux Journal, composé de lettres à une amie imaginaire. C’était déjà chaudement recommandé à l’époque. J’ai certainement dû être fort triste pour cette pauvre fille persécutée par les méchants Allemands. J’avoue que je n’en ai pas gardé un souvenir bien clair.

Par contre, je viens de le relire avec beaucoup d’attention et n’étant hélas plus écolière mais maîtresse de maison, cette fois j’ai été fortement impressionnée par le tour de force qu’a représenté cette claustration volontaire de huit adultes ou quasi adultes dans un espace relativement réduit et ce, durant vingt-cinq mois.

J’avoue ne pas comprendre comment ces huit personnes entourées d’ennemis et/ou cernées par des voisins qui ne devaient surtout rien voir ni entendre, ont pu se ravitailler, se chauffer, évacuer leurs inévitables déchets, s’éclairer, j’en passe et des meilleures, et ce, non pas pendant huit jours, mais pendant un peu plus de deux ans. Et pas dans la cambrousse, mais au beau milieu d’Amsterdam. Même en tenant compte des quelques amis de l’extérieur qui aidaient, paraît-il, on a beaucoup de mal à y croire.

Mais là où j’ai carrément sursauté, c’est page 62, à la lecture de ce passage : « Si cela se produit déjà en Hollande, qu’est-ce que ce doit être dans les régions lointaines et barbares dont Westerbork n’est que l’antichambre ? Nous n’ignorons pas que ces pauvres gens seront massacrés. La radio anglaise parle de chambre à gaz. Peut-être est-ce encore le meilleur moyen de mourir rapidement. J’en suis malade » (lettre du 9 octobre 1942).

Et page 182, deuxième mention des chambres à gaz : « Je n’en crois rien. La radio anglaise a toujours dit la vérité. Admettons même que leurs émissions soient exagérées, ça ne vous empêchera pas de reconnaître la réalité. Car vous ne pouvez nier le fait que des millions de gens paisibles sont assassinés ou gazés sans aucun ménagement, en Russie aussi bien qu’en Pologne » (lettre du 3 février 1944).

Voilà donc une gamine de treize ans (pour la première lettre) et de quatorze pour la seconde, qui semble extrêmement bien informée. Qui sait, quoique enfermée dans son arrière-maison depuis octobre 1942, que les chambres à gaz fonctionnent et que « des millions » de gens sont gazés.

Très, très curieux. Elle était en tout cas bien mieux informée que Simone Veil qui ne faisait pas mystère, en février 1985, de son ignorance totale de la question, ignorance partagée par toute la population française à l’époque : « J’avais seize ans et demi lorsque j’ai été déportée de Drancy à Auschwitz avec ma famille. Après deux jours et demi de voyage en train, je suis arrivée à Auschwitz-Birkenau. C’était le 15 avril 1944. On nous a poussés hors des wagons, de nuit, sous la lumière d’immenses projecteurs. (…) Puis hommes et femmes ont été séparés. Nous ne croyions pas alors aux histoires de chambres à gaz. Pour nous, il ne pouvait s’agir que d’un effroyable mensonge ».

Pour Simone Veil, c’était donc un mensonge en avril 1944, mais une certitude pour Anne Frank en octobre 1942.

Karl Silberauer, le policier autrichien qui arrêtera finalement les huit reclus le 4 août 1944, après une dénonciation, fera des déclarations après la guerre. Lui aussi s’était étonné à la lecture du Journal : « Nous ignorions tous, expliqua Silberbauer, ce qui attendait les juifs. Je ne comprends surtout pas comment Anne dans son Journal pouvait affirmer que les juifs étaient gazés.»

Il y aurait encore bien des choses à dire et bien d’autres motifs d’étonnement, notamment l’écriture de ce Journal qui ne semble pas vraiment sortir d’une plume de treize-quinze ans, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais ça, c’est compréhensible. Daniel-Rops – de l’Académie française – nous explique les raisons de cette précocité dans sa préface (à mon édition de 1950) : « Anne Frank avait donc treize ans. Elle était jolie, le savait, sans attacher au fait une excessive importance. On l’imagine si bien, pour peu qu’on ait connu de ces très jeunes filles juives, en qui l’intelligence pétille avec une vivacité que n’ont pas souvent à leur âge les petites « Aryennes » : piquante, délibérée, sensible au point d’être impressionnable, déjà femme par maints côtés et cependant encore si véritablement enfant ».

Voici l’explication. Les petites « Aryennes » sont un peu lourdaudes, ce n’est pas de leur faute.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus long sur tous les mystères soulevés par ce livre-clé du XXe siècle, je vous recommande fortement les liens suivants :





Robert FAURISSON



On trouvera ci-dessous une recension des différents écrits que j’ai consacrés au Journal d’Anne Frank de 1978 à 2008. Ce prétendu Journal n’est en réalité qu’une supercherie littéraire due à Otto Heinrich Frank, le père de la jeune Anne. Ont également participé à la confection de l’imposture en question, pour la version originale néerlandaise, le couple Albert et Isa Cauvern, citoyens néerlandais, amis dès avant la guerre de la famille Frank, et, pour la version allemande, Anneliese Schütz, juive allemande réfugiée aux Pays-Bas. Cette recension commence par une longue étude que j’avais rédigée en 1978 pour un tribunal de Hambourg. Rappelons que Serge Thion l’a publiée sous le titre «Le Journal d’Anne Frank est-il authentique ?» en 1980 aux éditions La Vieille Taupe dans son ouvrage Vérité historique ou vérité politique ? Le dossier de l’affaire Faurisson. La question des chambres à gaz (p. 213-300).

La suite de cette recension se compose de six articles datant des années 1989 à 2008.

1 – « Le Journal d'Anne Frank est-il authentique ? » (30 août 1978)

vol. I, p. 66-119 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...nk-est-il.html

2 – « Les écritures d’Anne Frank » (30 mars 1989)

vol. II, p. 856-859 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...nne-frank.html

3 – « Lettre à H. F. Doeleman » (13 octobre 1993)

vol. IV, p. 1551-1552 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...-doeleman.html

4 – « L'édition critique des Journaux d'Anne Frank » (18 mars 1995)

vol. IV, p. 1655-1656 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...aux-danne.html

5 – « Le journal d'Anne Frank est-il authentique ? Préface de Robert Faurisson à la traduction italienne » (7 juillet 2000)

vol. V, p. 134-149 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...nk-est-il.html

6 – « Journal d’Anne Frank (arrêt d’Amsterdam du 27 avril 2000) »

vol. V, p. 181-182 ; http://robertfaurisson.blogspot.com/...terdam-du.html

7 – « Soirée spéciale sur Anne Frank » (6 octobre 2008)

http://robertfaurisson.blogspot.com/...nne-frank.html



http://france-licratisee.hautetfort.com ... frank.html


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