Les Rapports de la résistance polonaise sur les chambres à gaz d’Auschwitz (1941-1944)
Enrique Aynat
L’auteur a toujours été curieux de savoir quelles informations le gouvernement polonais en exil et le mouvement clandestin polonais à l’intérieur de la Pologne – la résistance – possédaient sur le camp de concentration allemand d’Auschwitz. Il a déjà consacré un travail à cette question. Il y indiquait que la résistance polonaise, et donc le gouvernement polonais en exil, savait ce qui se passait à l’intérieur d’Auschwitz. Les membres des différentes organisations de résistance étaient bien placés dans les centres névralgiques du camp de concentration, tels que le bureau central, l’hôpital, la direction des constructions, le bureau d’affectation des tâches et la section politique. Il est clair que la résistance ne pouvait ignorer les événements majeurs du camp, et en particulier la présumée extermination massive des Juifs.
Dans le présent ouvrage, l’intérêt du révisionniste espagnol Enrique Aynat s’est porté sur l’étude des informations traitées par la résistance concernant le principal instrument avec lequel, prétendument, s’effectuait une telle extermination de masse : les chambres à gaz homicides.
Le Gouvernement polonais en exil et Auschwitz
Enrique Aynat
d’après le périodique Polish Fortnightly Review, 1940-1945
Le révisionniste espagnol Enrique Aynat a cherché à savoir comment avait pu réagir le gouvernement polonais en exil devant les gigantesques tueries de Juifs qui étaient censées se produire dans le camp de concentration d’Auschwitz. Il est parti de l’hypothèse selon laquelle, s’il s’était produit à Auschwitz un grand massacre de Juifs, le gouvernement polonais en exil aurait dû en avoir connaissance et, en conséquence, aurait réagi d’une manière ou d’une autre.
Le but que le révisionniste espagnol s’est proposé dans la présente étude a été de vérifier ce que publia sur Auschwitz le périodique Polish Fortnightly Review, organe du ministère de l’Intérieur du gouvernement polonais à Londres et principal véhicule de dissémination de la propagande polonaise en langue anglaise.
Au fil de son analyse, l’auteur a constaté que la Polish Fortnightly Review donna d’amples informations sur le camp de concentration d’Auschwitz, mais nullement dans le sens d’une liquidation de Juifs qui se serait produite là-bas et, parallèlement, elle fit fréquemment allusion à l’extermination de Juifs mais sans jamais dire qu’elle avait lieu à Auschwitz.
La réalité est que la Polish Fortnightly Review, qui pouvait savoir – et savait sans aucun doute – ce qui se passait à Auschwitz, s’est, de 1942 à mai 1945, abstenue de toute référence à une extermination de Juifs qui aurait été effectuée durant plus de trois années dans ce camp.
Mise à mort de deux innocents
Le Zyklon B, Auschwitz et le procès du Dr Bruno Tesch
William B. Lindsey
En 1923, le Dr Tesch créa, avec Paul Stabenow, la société Tesch und Stabenow, dont il deviendra par la suite l’unique propriétaire. Tesch und Stabenow était une entreprise de lutte contre les nuisibles, à l’image de celles qui existaient à la même époque aux États-Unis ou en Angleterre. Elle vendait avant tout ses services et son savoir-faire en matière de lutte contre la vermine. Elle ne fabriquait pas le Zyklon B ni les autres produits chimiques utilisés par son service de fumigation, mais les achetait auprès des usines spécialisées. Avant la guerre, l’entreprise du Dr Tesch connut un rapide essor, car il était désormais possible, grâce au Zyklon B, de désinfecter avec succès des bateaux entiers, des bâtiments, des maisons d’habitation, des salles de réfectoire, des baraquements, des moulins à grains, des silos, des voitures de chemin de fer, etc., sans abîmer leur contenu.
Après la Seconde Guerre mondiale, les autorités d’occupation alliées accusèrent le Dr Tesch et son directeur commercial délégué Karl Weinbacher d’avoir recommandé l’utilisation du Zyklon B et d’avoir livré en toute connaissance de cause ce produit mortel pour tuer plusieurs millions de Juifs à Auschwitz-Birkenau. Condamnés à mort par un tribunal militaire britannique, le Dr Bruno Tesch et Karl Weinbacher furent pendus à la prison de Hamelin (Allemagne), le 16 mai 1946. C’est le destin tragique de ces deux hommes que nous rappelle ici William B. Lindsey.
Traitement spécial à Auschwitz
Origine et signification d’une expression
Carlo Mattogno
S’il est incontestable que, dans nombre de documents du Troisième Reich, l’expression « traitement spécial » est synonyme d’exécution ou de liquidation, cela ne signifie pas qu’elle ait toujours et exclusivement eu ce sens. On dispose de documents dans lesquels le « traitement spécial » n’équivalait pas du tout à un assassinat, et d’autres encore où il désignait un « traitement de faveur ». Le « traitement spécial » des prisonniers de marque des états hostiles au Troisième Reich qui jouissaient d’un traitement princier dans des hôtels de luxe est par exemple bien connu.
Par ailleurs, il y a abondance de documents importants dans lesquels l’expression « traitement spécial » (ainsi que d’autres prétendus « termes codés » comme « mesures spéciales », « opération spéciale » ou « unité spéciale ») couvre toute une palette de significations variées, mais qui correspondent à des aspects parfaitement ordinaires de la vie au camp d’Auschwitz et ne renvoient jamais à l’assassinat d’êtres humains. La plupart de ces documents ne sont pas connus des chercheurs, et, quand ils le sont, la signification de leur contenu a été et est toujours gauchie par les représentants de l’historiographie exterminationniste.
Dans la présente étude, ces documents sont mis à la disposition du lecteur, analysés dans leur contexte historique et des recoupements sont effectués. Par ce moyen, le révisionniste italien Carlo Mattogno montre ce que les documents disent vraiment et non ce que révèlent le « déchiffrage » et l’interprétation mécanique de supposés « termes codés ». En réalité, le « traitement spécial » n’était aucunement un « mot de code » cachant l’indicible, mais plutôt un concept bureaucratique qui, en fonction du contexte, désignait des choses entièrement différentes, de la liquidation au traitement de faveur. Cette réalité contredit l’interprétation prônée par l’historiographie exterminationniste, à savoir que le « traitement spécial » aurait toujours et sans réserve aucune été synonyme d’assassinat.
Une allumette sur la banquise. Écrits de combat (1980-1992)
Serge Thion
Serge Thion avait rassemblé la matière de ce volume au début de 1990. Dix ans avaient passé depuis qu’il avait publié Vérité historique ou vérité politique ?, qui avait fourni à l’époque le premier dossier à peu près complet de l’affaire du révisionnisme. Il y décrivait comment était né ce qu’on appelle l’affaire Faurisson et examinait les sources disponibles concernant l’affaire dite des « chambres à gaz ». Il notait que la documentation fiable était restreinte et que nombre de témoignages soulevaient de graves questions. Il concluait en disant que cette période, comme n’importe quelle autre, devait désormais entrer dans le champ de la recherche historique et de ses méthodes établies. À cela s’ajoutait un dossier de textes dus au professeur Faurisson, afin que les lecteurs puissent se faire une opinion par eux-mêmes. Ce livre devait être difficilement contestable puisque, s’il a été largement vilipendé par une presse qui s’est gardée de rendre compte de son contenu, il n’a jamais été critiqué dans le détail, ni attaqué devant les tribunaux.
Dans les années qui suivirent, l’auteur continua à observer les déroulements de cette affaire, dans la presse et dans diverses publications. Il intervint plusieurs fois sur tel ou tel point. Il défendit un point de vue qui doit beaucoup à Rassinier et à une tradition libertaire où lui-même et beaucoup d’autres, dont la Vieille Taupe, s’abreuvèrent.
Le présent volume est composé de textes datés qui sont des analyses ou des réactions à tel événement ou tel personnage qui a voulu participer au débat, public ou privé. Serge Thion a ajouté à l’ensemble des textes qui devaient être publiés en 1990 quelques autres, en annexe, qui participent de la même volonté d’instaurer un espace de libre réflexion sur l’histoire et la politique de notre temps. L’auteur ne croit détenir aucune vérité particulière mais est sûr de son droit d’exercer un esprit critique auquel notre civilisation prétend reconnaître un rôle central. Ce droit est aussi celui des lecteurs à qui incombe d’examiner ses arguments, avant de les accepter, ou de les rejeter.
La Base antarctique d’Hitler. Mythe et réalité
Colin Summerhayes & Peter Beeching
En janvier-février 1939, une expédition allemande secrète se rendit sur la terre de la Reine-Maud, en Antarctique, apparemment dans l’intention, entre autres, d’y établir une base. Entre 1943 et 1945, les Britanniques lancèrent une opération secrète en Antarctique, sous le nom de code Tabarin. Il semblerait que des hommes du Special Air Services Regiment (SAS), les forces secrètes britanniques chargées d’opérer derrière les lignes, y aient participé. En juillet et août 1945, après la capitulation allemande, deux U-Boote arrivèrent en Argentine. S’étaient-ils rendus en Antarctique pour débarquer des trésors ou des fonctionnaires nazis ? Au cours de l’été austral de 1946-1947, la marine américaine semble avoir « envahi » l’Antarctique avec des forces importantes. L’opération, dont le nom de code était Highjump, fut classée confidentielle. En 1958, trois armes nucléaires explosèrent dans la région, dans le cadre d’une autre opération américaine classifiée, sous le nom de code Argus. Compte tenu du manque initial d’informations sur ces différentes activités, il n’est peut-être pas surprenant que certains les associent afin de bâtir un scénario dans lequel les gouvernements seraient accusés de supprimer les informations sur « ce qui s’est réellement passé » et utilisent ces informations pour construire le mythe d’une grande base allemande en Antarctique et des efforts alliés pour la détruire. En utilisant les connaissances de base sur l’Antarctique et les informations concernant ces activités qui ont été publiées depuis le début des années 1940, les auteurs font œuvre salutaire de démystification.