Un bombardement russe sur Kiev endommage le mémorial de la Shoah de Babi Yar
Le président ukrainien a déploré le silence de la communauté internationale : "à quoi bon dire "plus jamais ça" pendant 80 ans, si le monde reste silencieux ?"
1 mars 2022
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré mardi le silence du monde alors que les frappes aériennes russes sur Kiev endommagent le mémorial de la Shoah de Babi Yar, au sixième jour de l’invasion russe en Ukraine.
Le mémorial a été touché lors du dernier bombardement russe de la ville, qui a visé une tour de diffusion de télévision dans la capitale ukrainienne, selon le conseil d’administration du site.
Le mémorial de Babi Yar repose sur un charnier contenant les restes de 34 000 Juifs qui ont été massacrés à cet endroit en 1941, alors que la ville était sous occupation nazie. Le massacre a été perpétré par les troupes SS et des collaborateurs locaux.
Dans un tweet, Zelensky a demandé « »A quoi bon dire ‘plus jamais ça’ pendant 80 ans, si le monde se tait lorsqu’une bombe tombe sur ce même site de Babi Yar ? Au moins 5 tués. L’histoire se répète… », a tweeté Zelensky.
Zelensky a affirmé qu' »au moins 5 [personnes ont été] tuées » dans le bombardement russe de Kiev, qui a visé une tour de télévision dans la capitale et a également endommagé le mémorial de la Shoah. « L’histoire se répète… », a ajouté le président.
De son côté, Natan Sharansky, président du Centre de commémoration de la Shoah de Babi Yar et ancien chef de l’Agence juive, a condamné cette attaque.
« [Le président russe Vladimir] Poutine cherchant à déformer et à manipuler la Shoah pour justifier l’invasion illégale d’un pays démocratique souverain est tout à fait odieux. Il est symbolique qu’il commence à attaquer Kiev en bombardant le site de Babi Yar, le plus grand des massacres nazis. »
Sharansky faisait référence aux remarques de Poutine avant l’invasion russe de l’Ukraine, selon lesquelles il le faisait, en partie, pour « dénazifier » le pays.
« Nous, au Centre commémoratif de la Shoah de Babi Yar, construit sur la plus grande fosse commune de la Shoah en Europe, travaillons à préserver la mémoire historique après des décennies de suppression soviétique de la vérité historique, afin que les maux du passé ne puissent jamais se répéter. Nous ne devons pas permettre que la vérité devienne – une fois de plus – la victime de la guerre », a ajouté Sharansky, qui est né en Ukraine.
Plus tôt dans la journée, le Centre commémoratif de la Shoah de Babi Yar a publié une déclaration critiquant sévèrement Poutine et son invasion et demandant qu’il fasse l’objet d’une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre.
Dans une lettre adressée au procureur de la CPI, Karim Khan, le conseil académique du Mémorial de la Shoah de Babi Yar a déclaré que les affirmations de Poutine selon lesquelles l’Ukraine a commis un génocide « sont un mensonge ».
Poutine a cherché à justifier son invasion de l’Ukraine en affirmant qu’il protège les habitants de la région de Donbass, où les séparatistes ont combattu les forces ukrainiennes.
La lettre demande à Khan de faire une « déclaration légale sur ce prétendu génocide ».
« Si le président Poutine veut dénoncer un génocide, il devrait se tourner vers le système de justice internationale, et non pas commencer une guerre contre le peuple ukrainien sous de faux prétextes », peut-on lire dans la déclaration.
Le mémorial a été inauguré lors d’une cérémonie en octobre dernier à laquelle ont participé les dirigeants de l’Ukraine, d’Israël et de l’Allemagne. L’un des principaux donateurs du projet est Mikhail Fridman, un oligarque russe d’origine ukrainienne. Mikhail Fridman, qui fait l’objet de récentes sanctions de l’UE contre les oligarques russes, a été le premier oligarque à se prononcer contre l’invasion de l’Ukraine.
Le site de Babi Yar a été endommagé lorsque les forces russes ont bombardé une tour de télévision voisine, interrompant les émissions locales.
https://fr.timesofisrael.com/un-bombardement-russe-sur-kiev-endommage-le-memorial-de-la-shoah-de-babi-yar/
Entretien avec le Prof. Robert Faurisson à la "Maison des Hôtes" du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran
Vous vouliez parler du « Kommissarbefehl », des « Einsatzgruppen » et de Babi Yar.
Oui, trois parties d’un même sujet. On nous dit qu’il a existé un «Kommissarbefehl», qu’on nous décrit comme un ordre de tuer systématiquement les commissaires politiques soviétiques qui surveillaient les troupes, et l’on en profite pour ajouter que les Einsatzgruppen avaient pour tâche de tuer les juifs. C’est faux. D’abord il n’a jamais existé de «Kommissarbefehl» en tant que tel. Chez les historiens, l’habitude a été prise de désigner sous ce nom un ensemble de documents relatifs au tri, soit des prisonniers, soit de certains civils juste à l’arrière du front. Fondés en 1938, au moment de l’Anschluß, les Einsatzgruppen étaient chargés de ce tri. Sur l’immense front russe, ils n’étaient que 3 000 (trois mille), chauffeurs et dactylographes compris. Au début de la campagne militaire, de rigoureuses instructions leur ont été données. Il faut lire ces instructions. Elles reviennent à dire que, les lois de la guerre étant ignorées des Soviétiques, il convient de sévèrement trier les prisonniers qu’on fera. Certains prisonniers devront être exécutés séance tenante parce qu’il s’agit non de soldats mais de commissaires politiques fanatisés qu’on ne peut laisser dans les camps de prisonniers de guerre ; d’autres pourront être utiles à l’Allemagne. Un document, classé URSS-014 au procès de Nuremberg, énumère huit catégories de personnes suspectes dont il faut faire le tri (Aussonderung) parmi les prisonniers militaires ou civils. Il est intéressant de noter que les juifs viennent en huitième et dernière position ; il est précisé, dans cet ordre du 29 octobre 1941, qu’il s’agit seulement d’une catégorie de juifs. Je cite : « 8 ) les intellectuels russo-soviétiques et juifs, pour autant qu’il s’agisse de révolutionnaires professionnels ou de politiciens, auteurs, rédacteurs, fonctionnaires du Komintern etc. ». Avec leur malhonnêteté coutumière, les responsables officiels chargés de résumer les documents ont osé écrire que « les personnes visées » «sont principalement les commissaires du peuple soviétiques et les autres dirigeants ainsi que les juifs et des membres des classes intellectuelles» ; dans leur résumé ils vont aussi jusqu’à parler de « directives pour le nettoyage » alors que, répétons-le, pour ce document, il s’agit de « tri ». Lorsqu’une troupe avance et conquiert une ville, il faut que des « Einsatzgruppen », sorte de police militaire en campagne, essaient de contrôler les prisonniers et la population civile. Cela ne veut pas dire qu’on va les tuer. Seuls certains seront à exécuter. En face, chez les communistes, on ne se gênait pas pour exécuter. Venaient donc en première position les commissaires politiques. Ni là, ni ailleurs il n’a existé d’ordre de tuer les juifs.
Donc, si je vous ai bien compris, ces instructions ne spécifiaient pas que tous les commissaires politiques devaient être exécutés, même si lesdits commissaires étaient nommés en premier.
C’est exact. Souvent, semble-t-il, ces commissaires étaient juifs ; or, même dans leur cas, il y avait un tri à opérer. Mais vous comprenez bien que, dans la pratique, cela signifiait qu’il y avait des prisonniers qu’on avait, en fait, le droit d’exécuter en contravention des lois de la guerre. Aussi, comme vous le savez peut-être, les chefs militaires allemands n’ont-ils pas voulu se comporter comme l’Armée rouge et, finalement, se sont refusés à suivre les dispositions les plus sévères de ces ordres.
Quant à Babi Yar, aucune enquête matérielle n’a été conduite du genre de celles qui ont été menées pour Katyn ; rien n’est venu étayer les récits qui ont cours sur le sujet et qui paraissent invraisemblables.
http://robertfaurisson.blogspot.com/2006/12/entretien-avec-le-professeur-robert.html
Shoarnaque – Ep. 4: les documents d’archive prouvent-ils la réalité de la Shoah?
https://www.bitchute.com/video/UCcDDT9jHL6g/
Dans ce quatrième épisode, Vincent Reynouard s'intéresse aux documents allemands qui, dit-on, démontreraient la réalité de la Shoah.
Quelques minutes lui suffisent pour démontrer que dans son discours du 30 janvier 1939, jamais Hitler n'a annoncé qu'en cas de guerre, les Juifs seraient exterminés.
Vincent Reynouard ouvre ensuite le dossier des Einsatzgruppen. L'histoire officielle affirme qu'à l'Est, ces groupes spéciaux auraient massacré jusqu'à deux millions de Juifs. La Shoah aurait débuté avec ces tueries... La plus connue est celle de Babi Yar : les 29 et 30 septembre 1941, dans ce ravin de la banlieue de Kiev, les Allemands auraient fusillé 33 771 Juifs. Plusieurs rapports des Einsatzgruppen mentionnent ce massacre ainsi que le nombre de victimes. La réalité de cette tragédie serait donc indéniable.
Dans cette vidéo, Vincent Reynouard enquête sur cette affaire. S'appuyant sur des documents d'époque, donc beaucoup sont inconnus du public, il démontre que cette fusillade en masse n'a jamais eu lieu. Puis il explique ce qui s'est véritablement passé à Kiev...
Plan de l'épisode :
1. Shoah : le vide documentaire que les historiens comblent malhonnêtement
2. 30 janvier 1939 : Hitler n'a pas annoncé qu'en cas de guerre, il exterminerait les Juifs
3. Les tueries perpétrées à l'Est par les Einsatzgruppen : preuve que la Shoah avait commencé ?
a) L'affaire de Babi Yar
b) Un massacre impossible dans la pratique
c) Des clichés qui ne sont pas la preuve d'un massacre de masse
d) Le cliché aérien qui réfute la thèse officielle
e) L'affaire remisse dans son contexte : la prise de la ville de Kiev et ses suites
f) La Wehrmacht aurait protesté contre des représailles si disproportionnées
g) Babi Yar les 29 et 30 septembre 1941 : quelques centaines d'otage fusillés
h) Babi Yar et les rumeurs
i) Conclusion sur Babi Yar