Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

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Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

Postby phdnm » 9 years 1 month ago (Mon May 05, 2014 11:05 pm)

Petit commentaire optimiste de ce jour du révisionniste américain Paul Grubach à propos de la nouvelle loi: "Cette interdiction du révisionnisme pourrait fort bien avoir un impact différent sur ​​les peuples d'Europe de l'Est actuellement en conflit avec la Russie et qui ont soutenu les Allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale: elle pourrait susciter dans ces groupes ethniques antirusses un regain d'intérêt pour la démystification de l'Holocauste, car ces derniers pourraient se rendre compte que cette infâme idéologie de l'Holocauste est tout simplement une arme idéologique aux mains de leur ennemi principal, le gouvernement russe. Et donc pourquoi ces groupes ethniques antirusses ne se chargeraient-ils pas de démystifier une idéologie utilisée contre leurs peuples et contre leurs pays?"


En Russie, la négation de la Shoah est désormais passible de 5 ans de prison

Le président russe Vladimir Poutine a signé une loi, lundi, faisant de la négation des crimes nazis et la distorsion du rôle de l’Union soviétique dans la Seconde Guerre mondiale, un de délit passible de cinq ans de prison.

La nouvelle loi vise à interdire « la diffusion de fausses informations sur l’activité de l’URSS pendant les années de la Seconde Guerre mondiale. »

Séparément lundi, Poutine a signé une loi infligeant des amendes pour l’utilisation de jurons à la télévision, à la radio et dans les films projetés dans les cinémas.

Poutine a également signé une loi imposant des règles plus strictes sur les blogueurs, les opposants disent que cela vise à faire taire les critiques sur Internet.


http://jssnews.com/2014/05/05/en-russie ... de-prison/

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Re: Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

Postby phdnm » 8 years 11 months ago (Wed Jun 11, 2014 12:33 pm)




Plusieurs amis m’ont demandé mon opinion sur le vote de la loi antirévisionniste récemment promulguée en Russie.


La loi antirévisionniste russe interdit « la réhabilitation du nazisme », « la diffusion de fausses informations sur le rôle de l'Union soviétique pendant la Deuxième Guerre mondiale » et « la négation de faits établis par le Tribunal de Nuremberg ». Bien que « l’Holocauste », les chambres à gaz et les six millions ne soient pas mentionnés, cette loi peut, bien sûr, être utilisée contre le révisionnisme holocaustique.


En dehors des trois livres publiés en russe par Jürgen Graf, dont le dernier remonte à 2008, il n’existe pas d’ouvrages révisionnistes en Russie.


Toutefois un bon nombre d’articles révisionnistes ont été traduits en russe et diffusés sur la Toile par des groupes nationalistes et antisionistes. A ma connaissance, le seul sujet sur lequel ces gens ont fait quelques recherches personnelles est Babi Yar. J’ai découvert récemment sur Internet un long article en russe accompagné d’un grand nombre de photographies démontrant l’absence totale de preuves matérielles du prétendu meurtre de masse de Babi Yar.


Les trois livres de Jürgen Graf ont beau avoir été vendus à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, le révisionnisme holocaustique est encore totalement inconnu de l'écrasante majorité de la population russe. Pour parler bien franchement,
le sujet n’intéresse pas le Russe moyen, et les médias font rarement la distinction avec les victimes juives lorsqu’ils évoquent les « atrocités nazies » ou la souffrance de la population soviétique lors de la Grande Guerre patriotique. En d’autres termes, le révisionnisme ne constitue pas une menace significative pour la Russie officielle. Dans ces conditions, pourquoi promulguer aujourd’hui cette loi, qui avait été annoncée à plusieurs reprises ces dernières années mais toujours reportée ?


Est-ce à cause de la pression exercée par le lobby juif en Russie ? Certainement pas, parce qu’il n’existe pas de lobby juif ici. Bien sûr, de nombreux juifs occupent des postes importants dans les médias, mais ils ne font jamais campagne pour des objectifs liés à l’identité juive, comme le font effectivement les juifs américains, français, etc. La majorité des personnalités juives des médias soutiennent actuellement Poutine et propagent un « patriotisme russe », tandis qu'une minorité bruyante de juifs libéraux et pro-occidentaux s’en prennent méchamment au gouvernement, à sa prétendue « oppression des homosexuels » et à sa politique étrangère.


Si l’on veut comprendre les raisons de la promulgation de cette loi totalitaire, il faut connaître l’idéologie des dirigeants actuels de la Russie. Même si Poutine a, à plusieurs reprises, qualifié de tragédie la disparition de l’Union soviétique, l’idéologie soviétique est quasiment morte : oubliés, le marxisme-léninisme et l’internationalisme prolétarien ; complètement discrédité, « l’athéisme scientifique » ; la direction russe parraine l'Eglise orthodoxe et fait l'éloge de son rôle positif dans l'histoire de la Russie. Même le dirigeant du Parti communiste Gennady Zhuganov condamne la persécution des chrétiens sous le régime soviétique et la qualifie de « grave erreur ». Les crimes communistes, comme la terreur sanglante qui a suivi la Révolution bolchevique, la collectivisation forcée de l’agriculture qui a coûté des millions de vies, le massacre de Katyn ou la déportation des Tatars de Crimée qui, d’après les statistiques officielles, a entraîné la mort de 46 % des déportés sont pleinement reconnus et fustigés dans les médias.


En revanche, sur le thème de la Grande Guerre patriotique, il n’y a pas eu la moindre révision. La terminologie soviétique est encore employée ici par tous les hommes politiques et par l’ensemble des médias. Tous affirment catégoriquement que, en 1941, l'Union soviétique a été la victime innocente d'une agression insidieuse et qu’elle n’était absolument pas préparée à la guerre. Il est tout à fait exact que de nombreux historiens russes ont largement réfuté cette version de l'histoire. Le plus compétent d'entre eux, l'historien spécialiste d’histoire militaire Mikhaïl Meltyukhov (dont l'un des textes a été traduit en allemand par Jürgen Graf) a apporté la preuve des intentions agressives du gouvernement de Staline dans son étude monumentale Upushchenny Shans Stalina (L'occasion perdue de Staline). Citant une pléthore de documents soviétiques, Meltukhov prouve qu'en 1940 et au cours de la première moitié de 1941 tous les projets militaires de la direction soviétique envisageaient une attaque soudaine contre les Allemands et leurs alliés et une avance rapide de l'Armée rouge à travers la Pologne, la Prusse orientale et les Balkans. Mais ces faits ne sont absolument jamais mentionnés, et encore moins discutés, dans les médias. (Il sera intéressant de voir si ces historiens, dont plusieurs enseignent dans des universités, auront des ennuis après la promulgation de cette nouvelle loi. Personnellement j’ai tendance à penser que ce ne sera pas le cas.)


Quant aux crimes allemands – réels ou inventés – commis dans les territoires occupés, il n’y a pas eu non plus de révision. Les médias colportent toujours des chiffres incroyablement exagérés de victimes. Un exemple frappant est celui de l’ancien camp de concentration de Salaspils en Lettonie. D’après des spécialistes lettoniens et occidentaux, environ 3 000 personnes ont péri à Salaspils alors que les médias russes insistent toujours sur le chiffre absurde de 100 000 qui a été inventé par une commission soviétique en 1944.


Le 9 mai, Jour de la Victoire, Poutine a rendu hommage à l’Armée rouge pour avoir sauvé l’Europe de « l’esclavage ». Telle est encore la ligne officielle du parti. Les médias prétendent quasiment chaque jour que l’Union soviétique a « libéré » ou « sauvé » l’Europe de l’Est. Il va sans dire qu’il s’agit là d’un mythe : comme conséquence de cette « libération », des tyrannies communistes sont arrivées au pouvoir partout en Europe de l'Est et ont établi un règne impitoyable de terreur qui a duré au moins jusqu'à la fin des années cinquante


C’est dans ce contexte qu’il faut voir la loi antirévisionniste. Si la conquête de l'Europe de l'Est et l'installation de dictatures communistes brutales ont été une libération, les Allemands, qui avaient contrôlé Europe de l'Est directement ou indirectement avant l'arrivée de l'Armée rouge, doivent avoir été bien pires. Voilà pourquoi la légende de « l’unicité de la cruauté nazie », avec ses « génocides systématiques » et ses « camps d'extermination », doit être maintenue à tout prix.


L’antinazisme rageur propagé par tous les hommes politiques et médias russes a été considérablement exacerbé par la crise ukrainienne. Comme vous le savez tous, les régions de Donetsk et de Lugansk, qui en ont vraiment assez de la mauvaise administration ukrainienne, ont déclaré leur indépendance de Kiev et rejoindront sans doute la Fédération de Russie dans un avenir proche. Même si l'armée ukrainienne est faible et peu motivée, elle a encore des chars et des avions, et la milice locale ne sera probablement pas en mesure d'expulser les occupants. S’il y a trop de sang versé, la Russie sera contrainte d'intervenir militairement. Naturellement Poutine n’y tient pas en raison des conséquences négatives évidentes qu’une telle action entraînerait pour la Russie, mais peut-être n'aura-t-il pas d'autre choix.


Entre parenthèses, historiquement ces provinces ne faisaient pas partie de l'Ukraine. Elles ont été arbitrairement incorporées à la République soviétique d'Ukraine par les Bolcheviques parce qu'elles étaient fortement industrialisées et que l'Ukraine agricole avait trop peu de « prolétaires ». Tout comme dans le cas de la Crimée, leur retour à la Russie constituerait simplement la rectification d'une erreur historique et pourrait en outre se justifier par le principe largement reconnu de l'autodétermination. Malgré tout, l'hystérie antirusse à l'Ouest, qui est déjà très forte et soigneusement fomentée par les médias sous contrôle, prendrait des proportions gigantesques à la suite d’une intervention russe, et il y aurait des sanctions économiques.


Afin d'obtenir le soutien non seulement de sa propre population (dont 80 à 90 % seraient d’accord, de toute façon, pour une intervention), mais aussi des gauchistes et des juifs de l’Ouest, la Russie tente désespérément de justifier son soutien (tout à fait légitime !) à ses compatriotes de l'est de l'Ukraine comme étant une croisade contre le nazisme. Ceci est devenu possible grâce aux activités pernicieuses de Pravy Sektor, un gang de bandits armés qui terrorisent les adversaires de la Junte de Kiev. Idéologiquement ces gens (et le parti Svoboda, qui est représenté au Parlement) sont des descendants de Stefan Bandera qui s’est battu pour l’indépendance de l’Ukraine avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale. Pendant la guerre, ses partisans, alliés provisoirement aux Allemands mais considérés comme très peu fiables par la Wehrmacht, ont commis de nombreuses atrocités contre les civils russes et polonais. C'est là un fait incontestable, même si le nombre de victimes présumé (« 150.000 Polonais massacrés ») est, bien sûr, grandement exagéré. La télévision russe montre régulièrement des images horribles des victimes de Bandera invariablement suivies de photographies de gens assassinés par Pravy Sektor. Au grand dam des médias russes, qui dénoncent en permanence « l’antisémitisme » des « nazis » ukrainiens, ils n'ont pas été en mesure de produire un seul juif ukrainien qui aurait été la victime de ces voyous – leurs victimes sont toutes des Russes, ou des Ukrainiens qui s'opposent à la Junte. Cela n'est pas le moins du monde surprenant puisque, comme l’a rapporté en février le Ha'aretz, Dmitri Yarosh, chef des voyous de Pravy Sektor, a été reçu à l'ambassade d'Israël à Kiev et a promis à l'ambassadeur de lutter contre l'antisémitisme. Bien que le fait ait été occulté par les médias russes, on a appris récemment que Yarosh et ses voyous sont financés par Igor Kolomoisky, un oligarque criminel juif.


La tentative du gouvernement russe de présenter sa politique ukrainienne comme une croisade antinazie n’obtient qu'un succès modéré. S'il est vrai qu'Israël observe une neutralité stricte et ne critique pas la Russie, l'écrasante majorité des juifs américains et européens sont farouchement antirusses – ce qui est compréhensible, vu que le retour d'une superpuissance russe représente un danger mortel pour le Nouvel Ordre mondial sous contrôle juif et pour son bélier, les Etats-Unis d'Amérique.


Fait intéressant : le furieux antinazisme des hommes politiques et des médias russes ne les empêche pas de développer des contacts amicaux avec les nationalistes pro-russes de l’Union européenne. A plusieurs reprises Marine Le Pen a été louée pour sa prise de position pro-russe. Récemment, un membre éminent du Jobbik, parti ouvertement antisioniste hongrois, a été interviewé dans Post Scriptum, un programme de télévision populaire pro-Poutine dirigé par Alexei Pushkov. Le 13 mai, Alexandre Douguine, un écrivain politique très influent qui prône la renaissance de l'Empire russe et sert de conseiller idéologique au président de la Douma Sergueï Narychkine, a reçu deux membres du parti nationaliste grec Aube dorée, Artémios Matthaiopoulos et Eleni Zaroulia, femme du chef du Parti incarcéré Nikos Mikhaliolakos. Ils ont été traités avec la plus grande courtoisie et une longue interview leur a été accordée.


Jochen Fürst, historien allemand demeurant en Russie.

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Re: Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

Postby phdnm » 8 years 11 months ago (Fri Jul 04, 2014 7:15 am)

On trouvera ci-après la traduction (rapide) des réflexions que le vote de la loi antirévisionniste russe a inspirées au révisionniste américain Paul Grubach; elles ont été publiées dans le "Smith's Report" n° 206 de juin 2014 (p. 5-6) du vaillant Bradley Smith de CODOH.


La Russie et l'idéologie de l'Holocauste

Quel est l'avenir du révisionnisme en Europe de l'Est ?

Par Paul Grubach


En 2009, le président russe d'alors, Dimitri Medvedev, et le président israélien Shimon Peres ont publié une déclaration conjointe, qui démontrait clairement l'importance que revêt la doctrine de l'Holocauste dans l'idéologie patriotique nationale de la Russie et, par ricochet, dans sa politique étrangère en Europe de l'Est et dans les régions environnantes.

Ils ont déclaré: Nous exprimons notre profonde indignation face aux tentatives de négation de l¹immense contribution du peuple russe et d¹autres peuples de l'Union soviétique dans la victoire sur l'Allemagne nazie et également (face aux tentatives) de négation de l'Holocauste des juifs d'Europe.

Il est important de noter que cette déclaration a été publiée au lendemain de manifestations en Europe de l'Est en l''honneur de ceux qui ont
combattu aux côtés des Allemands dans la Deuxième Guerre mondiale. Il est évident que le Kremlin est conscient de la menace que le révisionnisme représente pour l'idéologie politique qu¹il promeut et dont il dépend. Même si la Russie approvisionne et soutient les ennemis d'Israël, il y a, sur la question de la mythologie de l'Holocauste, convergence d'intérêts entre le sionisme juif international et Israël, d'une part, et le gouvernement russe, d'autre part.

Dans cet esprit, il ne faut pas s¹étonner si, au début de mai 2014, le président russe Vladimir Poutine a fait voter une loi qui fait de la "négation des crimes nazis" et de la "déformation du rôle de l'Union soviétique dans la Deuxième Guerre mondiale" des "infractions pénales allant jusqu'à cinq ans de prison". Les dirigeants du Kremlin sont suffisamment astucieux pour se rendre compte que la doctrine de l'Holocauste est en effet "le bébé de la Russie". Si l'on réfute l'Holocauste et qu'on s'en débarrasse, en fin de compte, c'est toute la perception patriotique qu'ont
les Russes de la Deuxième Guerre mondiale qui partira dans les poubelles en même temps que l'Holocauste.

Le "raisonnement" du Kremlin pourrait s'articuler comme suit : "Eh bien, oui, Staline a bien opprimé et commis des crimes contre les peuples russe et d'Europe de l'Est. Mais les Nazis étaient bien pires, puisqu'ils ont assassiné six millions de juifs et des millions de non-juifs. Par conséquent, oui, même si Staline a commis ses crimes, au bout du compte la Russie stalinienne a été bénéfique pour l'humanité, parce qu'elle a sauvé le monde d¹une menace bien plus meurtrière, celle du nazisme."

On peut maintenant voir clairement pourquoi Poutine veut interdire le révisionnisme: il constitue une menace directe contre l'idéologie qui
"justifie" et qui "légitime" son gouvernement et son programme politique. En effet, un rejet révisionniste de l'idéologie de l'Holocauste permettrait une nouvelle réévaluation des crimes, des atrocités, du génocide et de l'oppression commis par le régime stalinien. Un tel révisionnisme historique aurait pour résultat final la démolition d'un pilier de l'idéologie patriotique russe, et la réalisation à l'échelle mondiale que le communisme stalinien était plus tyrannique et plus mauvais que le national-socialisme.

En outre, le gouvernement Poutine a besoin d'utiliser l'Holocauste comme arme idéologique contre ces groupes ethniques non russes (comme les
Ukrainiens) qui ont soutenu les Allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale et qui sont actuellement en conflit avec la Russie. Il n'y a pas de
doute: nous l'avons bien vu dans le récent conflit en Ukraine. Les adversaires ukrainiens de la Russie ont été présentés par des responsables
russes comme des "néo-nazis déchaînés" qui voulaient "créer un nouvel Auschwitz".

Même l'ennemie jurée du révisionnisme, l¹intellectuelle Deborah Lipstadt, reconnaît que Staline a tué plus de gens qu'Hitler. Si l¹on réfute l'Holocauste, si on le discrédite aux yeux du monde, c'est alors la Russie stalinienne qui sans aucun doute prend la place du nazisme comme la tyrannie la plus sinistre et la plus brutale que le monde ait jamais connue ­ et ce serait un coup sévère à l'image nationale de la Russie et de sa politique étrangère en Europe de l'Est et dans les régions environnantes. En un mot, le révisionnisme pourrait finir par démolir l'idéologie même que promeut le gouvernement Poutine et dont il dépend. C'est pour cette raison, je pense, que Poutine l'a interdit par une loi.

Plus généralement, on peut maintenant voir pourquoi la mythologie de l'Holocauste peut survivre et prospérer pendant encore de nombreuses années.

Même si la raison et la science sont là pour la réfuter, la doctrine holocaustique continue de répondre aux besoins politiques, économiques,
sociaux et psychologiques de très puissantes élites juives et non-juives dans le monde entier. Pour cette raison, les absurdités de l'Holocauste ont
un très bel avenir devant elles.

Seulement voilà! L'interdiction du "négationnisme" en Russie pourrait produire un effet différent sur ces peuples d'Europe de l¹Est qui sont actuellement en conflit avec la Russie et qui ont soutenu les Allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale. La criminalisation du révisionnisme en Russie pourrait susciter dans ces groupes ethniques antirusses un regain d'intérêt dans la démystification de l'Holocauste, car ces derniers pourraient s'apercevoir, à juste titre, que l'idéologie de l'Holocauste n'est rien d¹autre qu'une arme idéologique de l'un de leurs ennemis, à savoir le gouvernement russe. Par conséquent, pourquoi ces groupes ethniques ne devraient-ils pas démystifier une idéologie utilisée contre leur peuple et leur pays?

En conclusion, personne ne peut prédire l'avenir avec certitude. Seul le temps dira comment le révisionnisme se comportera en Europe de l'Est et dans les parages de la Russie.

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Re: Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

Postby phdnm » 8 years 11 months ago (Tue Jul 08, 2014 3:33 pm)

Néonazisme: Poutine s'entretiendra avec des rabbins

Le président russe Vladimir Poutine recevra mercredi au Kremlin des rabbins étrangers pour évoquer la lutte contre le néonazisme et l'antisémitisme, rapporte mardi le service de presse du Kremlin.

"Lors de la rencontre, les parties passeront en revue les efforts conjoints visant à empêcher la révision de l'histoire et à lutter contre le néonazisme, le néofascisme, la xénophobie et l'antisémitisme", indique la source.

D'après le service de presse, des rabbins allemands, autrichiens, belges, britanniques, français, mais aussi néerlandais, israéliens et italiens prendront part à la rencontre.


http://fr.ria.ru/world/20140708/201754248.html

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Re: Russie : nier la Shoah est passible de 5 ans de prison

Postby phdnm » 8 years 10 months ago (Wed Jul 09, 2014 3:47 pm)

Rabbins et survivants de l'holocauste ... qui dit mieux :lol:

Russia's Jews point to important agenda of Putin's upcoming meeting with rabbis

Moscow, July 9, Interfax - The Federation of Jewish Communities of Russia (FJCR) is expecting the meeting between President Vladimir Putin and foreign rabbis to focus on the problems of anti-Semitism and foiling the attempts to rehabilitate Nazism.

"First of all, it is important to discuss the subject of the Holocaust of the World War II era. There are Holocaust survivors among the rabbis, they have their personal, dramatic stories," FJCR President Alexander Boroda told Interfax-Religion when asked about his expectations from the upcoming meeting.

Equally important is an assessment of the situation "around anti-Semitism in Europe and worldwide in general, xenophobia, rehabilitation of Nazism and the shifting of focus in international perceptions of the value of a human life and freedom values."

Putin's meeting with rabbis due to be held in the Kremlin on July 9 is expected to focus on joint efforts to prevent the re-writing of history, fighting neo-Nazism and neo-fascism, xenophobia and anti-Semitism, the Kremlin press office said. The meeting will involve, in particular, rabbis from Israel, Austria, Belgium, the United Kingdom, Germany, Italy, the Netherlands and France.


http://www.interfax-religion.com/?act=news&div=11386


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