Robert Faurisson et l’Épuration

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Robert Faurisson et l’Épuration

Postby phdnm » 8 years 10 months ago (Thu Aug 07, 2014 12:28 am)

Le quotidien régional "La Charente libre" publiait le 5 août sur son site un article intéressant intitulé "1944: la part d'ombre des maquisards".

Si nous en parlons, c'est qu'il est agréable de constater que lentement - très lentement - la vérité se fait jour. Expliquons-nous:

La "Revue d'histoire révisionniste", n° 4 de février/avril 1991, avait publié un article du professeur Faurisson intitulé "Chronique sèche de l'Epuration/Exécutions sommaires dans quelques communes de Charente limousine", qui commençait par ces mots:

<< Au cours des années 60 et au début des années 70, Robert Faurisson avait mené sur l'Épuration une enquête limitée aux exécutions sommaires de l'été 1944 dans une partie de la Charente appelée Charente limousine ou Confolentais. Cette enquête, particulièrement méticuleuse, aurait dû paraître sous le titre de "Chronique sèche de 78 jours d’Épuration dans quelques communes du Confolentais". Les difficultés rencontrées par le professeur dans son autre enquête sur les chambres à gaz et le génocide allaient l'empêcher de mener à bien son travail sur l’Épuration. Il n'est pas exclu que sa "Chronique" paraisse un jour mais nous avons souhaité en publier quelques fragments. La R.H.R. le remercie de lui avoir ouvert ses archives. >>

Henri Amouroux, dans le volume 8 de "La Grande Histoire des Français sous l'Occupation", s'était abondamment inspiré des travaux du Professeur mais dans la liste des 575 personnes à qui il adressait ses remerciements, le nom de Robert Faurisson avait été omis...

Or, aujourd'hui, "La Charente libre" à la fois met quelques pendules à l'heure sur les horreurs de l’Épuration mais elle rend aussi à César ce qui
est à César et à Faurisson ce qui lui était dû.

On lit:

L'épuration avant l'épuration

A Ruelle, dans les cahiers de Guy Hontarrède et les documents, parfois récupérés jusqu¹en Allemagne, qu¹il a confiés aux archives départementales,
il y a des noms, des faits. Des horreurs, parfois: "des exécutions sommaires". Guy Hontarrède en a recensé une centaine. C'est aussi à peu de chose près la liste établie par l'historien négationniste Robert Faurisson, dont, cette fois, les chiffres ont été validés.
Henri Amouroux les a repris dans son "Histoire des Français sous l'occupation". "J'ai vérifié dans les archives de l¹état civil. C'est exact"

(...)



1944: la part d'ombre des maquisards


Le 05 août 2014

Pendant deux mois, à partir de la mi-juin 1944, les maquis ont procédé à des exécutions sommaires. Une épuration avant l’épuration. Période trouble qu’entourent encore de nombreux silences.

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Le maquis de Pressac, l’un des groupes de Francs-tireurs et partisans les plus actifs de Charente..


«J’avais eu un copain surnommé Capitaine coupe-coupe, à cause des exécutions.Est-ce que c’était juste ?Je ne sais pas. » 70 ans après la fin des maquis, la Libération et l’épuration qui a suivi, Guy Hontarrède, historien, fils de chef de maquis, spécialiste de cette période trouble entre guerre et retour à une paix fragile, n’a toujours pas trouvé de réponses aux questions lancinantes qui ont occupé son quotidien et les pages de ses ouvrages.

Après la Libération, un Charentais sur 190 a été inquiété à l’épuration. « En France, c’était un sur 115.60 % des dossiers ont été classés sans suite », rappelle-t-il. Mais dès le 15 juin 1944, au lendemain du débarquement allié en Normandie, les exécutions de miliciens et de collabos se sont multipliées. En particulier dans le secteur de Chabanais, où était fortement implanté le maquis Bernard. Du nom du colonel Bernard, alias Bernard Lelay, typographe à l’Humanité et réfugié en Charente.

L’épuration avant l’épuration

À Ruelle, dans les cahiers de Guy Hontarrède et les documents, parfois récupérés jusqu’en Allemagne, qu’il a confiés aux archives départementales, il y a des noms, des faits. Des horreurs, parfois: « des exécutions sommaires ». Guy Hontarrède en a recensé une centaine. C’est aussi à peu de chose près la liste établie par l’historien négationniste Robert Faurisson, dont, cette fois, les chiffres ont été validés.

Henri Amouroux les a repris dans son Histoire des Français sous l’occupation. « J’ai vérifié dans les archives de l’État civil.C’est exact », appuie José Délias qui a consacré plusieurs ouvrages aux combats de Chabanais et au maquis de Pressac, là où le maquis du colonel Bernard avait établi son quartier général, au château de Saint-Quentin-sur-Charente,« là où ont eu lieu la plupart des exécutions ». Dans l’ouvrage que l’historien local vient de lui consacrer, Jean Dupuis, le seul rescapé de la bataille de Chabanais et unique survivant du maquis de Pressac, le reconnaît, lui aussi. « Il n’a vu que ce qu’il a vu, mais il a vu des gens arriver et ne pas repartir », rappelle José Délias.

Une longue liste de fusillés pour une courte période, sombre, de l’histoire de la Libération. Des paysans, des commerçants, des ouvriers, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux. Tous arrêtés à Chabanais et dans les villages du secteur. Certaines histoires ont marqué les esprits.Comme celle des sept agriculteurs de Couture, ou de Françoise Armagnac, convaincue d’être membre de la milice et fusillée le lendemain de sa noce, en robe de mariée, le 5 juillet. Le même jour, le secrétaire de mairie de Chabanais est arrêté, pour être tué deux jours plus tard.

Le 10 juillet, c’est au tour du maire de Maisonnais-sur-Tardoire, à la limite de la Haute-Vienne, accusé de dénonciation... GuyHontarrède se souvient de Saint-Vallier et du « fort soupçon » de trahison. « Trois coups de mitraillette, la femme enceinte descendue, la fillette descendue ».Ou encore du « curé de Saint-Front, réfugié lorrain et soupçonné à cause de son accent, fusillé au camp de Cherves-Châtelard ».

Des exécutions attribuées aux maquis

« Tous les mouvements de résistance et tous les maquis ont procédé à des exécutions sommaires.Leur nombre est particulièrement important au PC du maquis Francs-tireurs et partisans [FTP, ndlr] Bernard à Pressac », notent Jacques Baudet et Hugues Marquis dans La Charente dans la guerre 1939-1945.Une centaine d’exécutions attribuées au maquis de Pressac. Une trentaine au maquis de Chabannes, dit « Bir-Hakeim », gaulliste et socialiste, implanté dans le secteur de Chasseneuil.« Sans doute parce que dans le secteur de Chabanais, l’histoire explique bien des choses, souligne José Délias.

Une fracture qui remonte aux années 1930, celles des ligues, quand il y avait un club de foot d’extrême droite et un autre communiste, deux fanfares et deux défilés du 11 novembre ». Et une ligne de fracture infranchissable, constituée d’une poche très droitière au beau milieu d’une « ceinture rouge », qui s’étendait alors jusqu’à Saint-Junien. Entre la milice et les FTP communistes, « il est clair qu’il y a eu des règlements de compte, même si Augustin Raoux, le juge de paix de Pressac, disait, lui, que les gens le méritaient ».

L’historien le concède.« Il y en a qui méritaient qu’on s’intéresse à eux: miliciens, collabos.Mais, aujourd’hui encore, les gens s’interrogent sur l’exécution des frères Devoyon, menuisiers, parce qu’ils avaient mal fait le cerceuil d’un résistant de Chabanais. D’autres encore n’avaient pour preuve que la dénonciation. » Le rythme des exécutions ne ralentit que le 14 juillet, « quand le colonel Bernard a pris la tête du maquis ». Mais dans le pays, les cicatrices affleurent encore. « Quand ils connaissent, les gens en parlent un peu plus facilement. Même ceux qui ont 50 ou 60 ans aujourd’hui, confie José Délias. Cela a vraiment marqué les esprits. »

Pourtant, « les vrais maquisards n’ont pas beaucoup parlé.Jean Dupuis, a attendu 40 ans, après la mort de sa femme, pour raconter cette histoire.Beaucoup sont restés humbles ». Ou pas toujours très fiers « de ces actions qui ont parfois éclipsé les faits d’armes des maquis, les sabotages et les actions d’éclat, la gendarmerie, la bataille de Chabanais ». Les cicatrices sont parfois béantes. « Des familles de gens exécutés m’ont contacté, voulu défendre leur mémoire, sans vraiment beaucoup de preuves.Beaucoup n’ont pas oublié et n’oublieront jamais. » À l’image de cette institutrice. « Elle mourra avec la haine entre les dents. »


http://www.charentelibre.fr/2014/08/04/ ... 908180.php

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Re: Robert Faurisson et l’Épuration

Postby phdnm » 8 years 9 months ago (Sat Aug 09, 2014 7:02 am)

Un signe encourageant ?


Bien avant de m'intéresser au mythe du génocide des juifs et des chambres à gaz nazies, j'avais consacré une partie de ma vie à une méticuleuse enquête historique portant sur "l'Epuration" dans quelques communes du Confolentais (ou Charente limousine). Je me proposais d'en tirer un ouvrage. Le sort en a décidé autrement et j'ai dû me contenter de résumer cette enquête en une étude et un article d'abord publiés dans la Revue d'histoire révisionniste (RHR) et finalement rassemblés dans le volume III de mes Ecrits Révisionnistes (ER) :

"Chronique sèche de l'épuration. Exécutions sommaires dans quelques communes de Charente limousine" (RHR n°4, février-avril 1991, p.25-50 ; ER III, p.1265-1287)
<http://robertfaurisson.blogspot.fr/1991/11/un-monument-de-propagande-le-memorial.html>


"Un monument de propagande (Le Mémorial de la Résistance charentaise)"
(RHR n°5, novembre 1991, p.15-22 ; ER III, p.15-22)
http://robertfaurisson.blogspot.fr/1991/11/un-monument-de-propagande-le-memorial.html


Sur le sujet on peut également lire :


"Prix Staline à Guy Hontarrède" [il s'agit d'un pastiche dont la cible est un instituteur communiste, historien de la Résistance] (ER I, p.843)
http://robertfaurisson.blogspot.fr/1988/12/prix-staline-guy-hontarrede.html


"L'Epuration en Charente : Lettre au Directeur responsable de La Charente libre, 11 mai 2010, ER VII, p.299-302
http://robertfaurisson.blogspot.fr/2010/05/lepuration-en-charente-lettre-au.html


Ai-je besoin de le préciser, j'avais, pendant plusieurs années, mené mon enquête dans des conditions difficiles. J'étais allé interroger des familles de fusillés ou de morts sous la torture mais aussi des fusilleurs ou des tortionnaires. A l'époque, le Parti communiste français avait pignon sur rue et, dans quelques milieux, il continuait de dicter sa loi. De ce point de vue les temps ont heureusement changé mais on reste encore quelque peu timide sur le chapitre des belles heures de Charles-le-Fusilleur et du PCF.


Il n'empêche que les médias officiels s'enhardissent parfois de nos jours à enfreindre les oukases et à reconnaître qu'un révisionniste – oh pardon ! un négationniste de la pire espèce, tout de même qualifié d' "historien" – peut être exact. RF


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