Le mythe du million de morts d’Auschwitz
Jean Molitor
Jean Molitor
Généralités
Les historiens disent qu’à Auschwitz, les Allemands ont gazé des masses de juifs. Quatre millions, disaient-ils naguère ; un million et demi, est-il encore affirmé sur le monument commémoratif de Birkenau ; 510.000 selon l’estimation la plus basse (celle de F. Meyer) ; en règle générale, les médias se sont ralliés à un chiffre intermédiaire (un million, estimation que nous retiendrons ici). Mais comment les Allemands ont-ils fait pour éliminer ce million de corps ? Ils auraient procédé à des crémations dans des fours et à ciel ouvert (dans des fosses).
Les historiens ne se sont guère préoccupés de donner des détails sur ces crémations : seul, le défunt Pressac s’y est risqué. Du côté des révisionnistes, par contre, de nombreux chercheurs ont publié leurs conclusions. Il y a diverses façons d’aborder cette matière fort technique mais toutes sont rebutantes. Nous allons tenter ci-après de donner au lecteur l’occasion de se faire une opinion de bon sens sans trop entrer dans les détails techniques et sans nous référer à des éléments dont il ne peut guère disposer. Nous nous fondrons notamment sur des dires d’experts contemporains, notamment ceux qui interviennent actuellement dans l’affaire Flactif.
L’outil
Les fours : Les Allemands ont disposé de cinq crématoires mais ceux-ci n’ont pas toujours fonctionné en même temps et leur capacité était fort différente. [1] Toutefois, Pressac a affirmé sans être contredit que l’essentiel des crémations (au moins les crémations dans les fours) avaient eu lieu dans les crématoires II et III ; il est donc légitime de limiter l’analyse à ces deux seuls crématoires, lesquels disposaient chacun de 5 fours à 3 moufles : ensemble, ils pouvaient donc incinérer 30 corps à la fois.
Le crématoire II a fonctionné moins de 15 mois ; le III, moins de 17 mois ; leur fonctionnement a été chaotique et ils n’ont pas pu fonctionner plus de 1.000 jours, soit, à raison de 10 heures/jour, plus de 10.000 heures. Nous entendons déjà les « Oui, mais … » des historiens ; alors, précisons tout de suite que, d’une part, ces coefficients ne sont que des bases qu’il conviendra peut-être d’affiner par la suite dans un sens ou dans l’autre ; à ce stade, nous essayons surtout de définir une méthode de calcul ; d’autre part, on pourra changer radicalement tous ces coefficients (par exemple, en faisant fonctionner lesdits fours 24 heures par jour, ce qui est techniquement impossible, ou encore en enfournant deux corps à la fois) sans que cela change les conclusions à en tirer, tellement est grande l’absurdité des thèses officielles.
Les fosses à ciel ouvert : les Allemands auraient utilisé d’énormes fosses. Selon Filip Müller, célèbre témoin et acteur dans le film Shoah de C. Lanzmann, lesdites fosses avaient « environ 40 à 50 mètres de longueur, près de 8 mètres de largeur et 2 mètres de profondeur ».
Les fours : L’expertise du Dr. E.W. Jones [2]
A croire les historiens, les Allemands avaient installé à Auschwitz des crématoires géants capables d’incinérer des milliers de corps par jour. Ridicule ! Alors, qu'est- ce qui pouvait bien différencier les crématoires d'Auschwitz des autres crématoires civils ? Pour répondre à cette question, les chercheurs italiens Mattogno et Deana commencent par rappeler certaines conclusions, apparemment inattaquables, auxquelles sont arrivés des chercheurs anglais, conclusions communiquées par le Dr. E.W. Jones lors de l'assemblée annuelle de 1975 de la très respectée Cremation Society of Great Britain : la « durée minimale [de l'incinération d'un corps humain] que notre statisticien a définie comme une barrière thermique, ne peut, en raison de la composition des tissus humains, être inférieure à 63 minutes (...) et la température optimale de cette barrière thermique est de 800 à 900 °C. » ; certes, reconnaissait le Dr Jones, on pourrait peut-être descendre à 20 ou 15 minutes mais à des températures irréalistes comme 2.000 °C. Or, les fours que les Allemands utilisaient dans les camps de concentration comme Auschwitz étaient des fours ordinaires identiques aux fours utilisés pour l'incinération des civils allemands, au point qu'ils étaient même équipés pour incinérer des corps en cercueils ; plus important encore : les températures auxquelles fonctionnaient ces fours étaient des températures de l'ordre de celles que cite Jones (dans les 800 °C). Les crématoires d'Auschwitz étaient donc soumis aux mêmes contraintes physico chimiques que tout autre crématoire et, par conséquent, si, en 1975, il fallait 63 minutes à un crématoire anglais pour incinérer un civil anglais, il fallait en 1943 également 63 minutes aux crématoires d'Auschwitz pour incinérer un détenu juif. [3]
Certes, les constructeurs allemands essayèrent d'améliorer les performances de leurs installations mais, en ce qui concerne la durée de l’incinération, a encore dit le Dr. Jones, « ils se heurtèrent à une barrière thermique. Ils ne réussirent pas à inventer un four ramenant la durée d'incinération à la limite souhaitée. »
Certes, Auschwitz disposait d'une capacité de crémation importante mais elle résultait non pas du développement de fours extraordinaires et magiques mais simplement de la multiplication du nombre de fours et de moufles.
Dès lors, avec cette dernière mise au point (à savoir qu’il faut une heure pour incinérer un corps) et compte tenu de ce que nous savons déjà sur le nombre de moufles dont disposait Auschwitz (15 pour chacun des crématoires II et III) et sur le nombre d’heures qu'ils ont fonctionné (environ 5.000 chacun), la discussion sur la capacité des crématoires d'Auschwitz pourrait être considérée comme close, car il est déjà évident qu'ils n'ont pu incinérer les millions ou les centaines de milliers de corps de juifs qui, selon les historiens, y avaient été préalablement gazés. Ils ont pu au plus servir à incinérer les quelque 130.000personnes (résistants polonais exécutés, déportés polonais, déportés juifs, Tziganes, prisonniers de guerre soviétiques, détenus allemands en rééducation, SS) dont les noms figurent dans les registres mortuaires du camp (ou de la commune d’Auschwitz). [4]
La conclusion est imparable : Si les Allemands ont incinéré un million de corps à Auschwitz, ils ont donc dû en incinérer au moins 870.000 à ciel ouvert.
Les fosses : L’assassinat de la famille Flactif
Tout le monde a entendu parler de l’assassinat de la famille Flactif (père, mère et 3 enfants). A ce sujet, on a pu lire ce qui suit dans le Figaro en date du 2 juin 2005, p. 12 sous la plume de Serge Pueyo :
« (…) Hier, David Hotyat s’est vu notifié par le juge les résultats d’un complément d’expertise sur la crémation des corps, qui prouve que l’homme a menti. Hotyat avait en effet affirmé avoir brûlé les cinq cadavres avec cinquante litres de gasoil et vingt litres d’essence. Les experts nommés par le magistrat sont formels : même en utilisant des quantités de carburant beaucoup plus importantes, il était impossible de réduire les corps quasiment à l’état de cendres tels qu’ils avaient été découverts par les gendarmes dans une forêt au-dessus de Thônes (Haute-Savoie). ‘’ Le pouvoir calorifique des carburants utilisés n’est pas suffisant pour carboniser à ce point des corps. Les experts disent qu’il fallait au moins 900 kg de bois pour réaliser cette crémation. (…) ‘‘, estime Me Marc Dufour, avocat de la partie civile. (…) »
Ces experts confirment donc ce que les révisionnistes ne cessent d’affirmer sous les insultes des Veil et autres Slama : il faut bien 300 kg de bois (un demi stère ou un demi m3 apparent) pour incinérer un corps d’adulte. C’est là un « fait établi » (du moins en passe de l’être) par la justice française. [5]
A en croire les historiens, les juifs gazés à Auschwitz étaient majoritairement des enfants de sorte qu’on pourrait conserver la consommation de bois indiquée par les experts, soit au moins 180 kg de bois par personne (en réalité, 300 kg par adulte et 100 kg par enfant).
L’incinération de 870.000 personnes aurait donc exigé 156.600 tonnes de bois soit, à raison de 600 kg par stère (m3 apparent), 261.000 stères, quantité fabuleuse qui correspond à une pile de rondins de 1 m de haut et 1 m de large de … 261 km de long ! Cette consommation globale correspond aussi (sur 20 mois de 25 jours) à environ 522 stères par jour ou encore à 13 grandes semi-remorques routières par jour. (Chacun connaît, pour les croiser régulièrement sur les routes, ces ensembles routiers composés d'un tracteur et d'une grande semi remorque chargée de quelque 40 stères de bois.) Mais ce sont là des moyennes : les Allemands n’avaient pas constitué de stock de bois de chauffage (ni de coke pour les fours : les photos aériennes le confirment.) ; ils travaillaient (déjà) à « flux tendus » ; dès lors, à l'été 1944, quand il fallait incinérer jusqu'à 24.000 corps par jour, il aurait fallu, multiplier ce chiffre par 14, ce qui aurait fait 180 semis par jour ou 15 semis par heure (pour une journée de 12 heures) ou encore une semi toutes les 4 minutes. Cela représente plusieurs fois la consommation de grandes papeteries comme Tarascon, Alizay, Strasbourg ou Saint-Gaudens. Et comme ces grandes semi-remorques de 40 stères n'existaient pas à l'époque et que le transport du bois de chauffage s'effectuait à l'aide de petits camions (de 8 stères), on a une idée de l'intensité insensée du trafic qu'il aurait dû y avoir dans le camp d'Auschwitz-Birkenau et à proximité.
Certes, les détenus affectés aux crématoires ont parlé de bûchers constitués de bois ; certes, on trouve des documents attestant que du bois a été parfois utilisé également dans les fours crématoires (car le coke était rationné) mais en quantités sans rapport avec les quantités[LEFT]extraordinaires qui auraient été nécessaires dans une opération de crémation massive. D’ailleurs, si cela était le cas, les détenus non attachés aux crématoires (comme Simone Veil) en témoigneraient aussi. Or, aucun de ces détenus n'a jamais parlé d'un trafic aussi gigantesque ou même réduit de bois (preuve s’il en est qu’il était réduit au point d’être indétectable).
Or, il est impossible qu’aucun déporté passé par Auschwitz n'ait été intrigué et frappé par pareil trafic et il est impensable que personne n'en ait jamais fait état.
Si personne n'en a parlé, ne serait-ce pas tout simplement parce que rien de tout cela n'a existé ?
Conclusion :
Experto Crede Roberto
L’extermination des juifs à Auschwitz n’a rien d’un « fait établi » ; elle a tout d’un mythe ; elle est bien digne de constituer un nouveau chapitre de la Bible à côté de ces histoires de femme changée en statue de sel et de buisson ardent. Et c’est parce qu’on peut le démontrer facilement que les juifs ont exigé et obtenu que leur version soit versée dans la dogmatique d’Etat et qu’une législation liberticide empêche d’en douter. La Shoah est donc bien une religion et même une religion d’Etat ; nos sociétés ne sont donc pas des démocraties mais des théocraties tout à fait comparables à Israël. Aucun honnête homme ne peut adhérer à une vérité imposée de force par la loi ; il est même de son devoir de la combattre.
[1] Le « crématoire » est une bâtisse dans laquelle sont installés des « fours [crématoires] » constitués, en gros, d'un« foyer » fonctionnant au coke ou au gaz et d'une chambre appelée « moufle », dans lequel moufle est introduit le corps (nu ou en cercueil) à incinérer. Les fours d'Auschwitz avaient 2, 3 ou 8 moufles et utilisaient du coke.
[2] La crémation est une opération complexe. Un crémateur pourrait trouver que la description que nous en faisons est trop simplifiée ; nous nous en consolons à l’idée que le même crémateur taxera d’extravagance la version officielle. Pour en apprendre davantage, on lira C. Loos dans RHR, n° 5 et Carlo Mattogno et Franco Deana, « De Crematoria-ovens van Auschwitz en Birkenau », VHO, 1995.
[3] Citons encore Le Figaro du 2/11/1993 : « Le cercueil et le corps qu'il renferme, portés à une température de 700 à 800° (au-dessus du foyer) sont réduits en cendres en une grosse heure ».
[4] Il faudrait d’ailleurs en soustraire les dizaines de milliers de corps que les Allemands enterrèrent en 41/42 avant l’entrée en fonction des grands crématoires et qu’ils déterrèrent fin 42 pour les brûler à ciel ouvert parce qu’ils polluaient la nappe phréatique. Le calcul montre qu’en dehors des épidémies, les fours auraient pu n’être en activité qu’un jour par semaine, ce qui expliquerait qu’une seule des photos aériennes ou au sol montre de la fumée sortant des crématoires. Pourquoi un joursur sept ? D’une part, les fours étaient souvent en panne ; d’autre part, les Allemands, soucieux d’économie d’énergie (leur talon d’Achille), n’utilisaient les fours que quand les morgues étaient pleines.
[5] Les incinérations en plein air d’animaux victimes des récentes épizooties ont permis aux experts d’acquérir une grande expérience en la matière. Voyez par exemple La Voix du Nord, 6 mars 2001, « Un bûcher de 100 m de long pour 600 moutons » ou encore Heinrich Köchel, « Leichenverbrennungen im Freien », VffG, Heft 4, Dez. 2004.
Revue Dubitando, N° 7, mars 2006
http://www.vho.org/aaargh/fran/revu/dub ... ando07.pdf