Pascal Bruckner en « fils de nazi »
Robert FAURISSON
http://robertfaurisson.blogspot.be/2014 ... -nazi.html
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Né à Paris en 1948, Pascal Bruckner est l'auteur avec Alain Finkielkraut d'un livre publié en 1977 par Le Seuil, Le Nouveau Désordre amoureux. Il est souvent présenté comme juif. Jusqu'à présent il semble avoir laissé dire. Il a accordé son soutien aux guerres américaines en Serbie et en Irak. Il a voté pour Sarkozy et reçu la Légion d'honneur en 2002.
Du moins est-ce là ce qui ressort d'une page publiée par Raphaëlle Leyris dans Le Monde des livres du 18 avril 2014, p. 10, sous le titre « Mon père, ce nazi ». La page est principalement consacrée au dernier ouvrage de P. Bruckner, Un bon fils, Grasset, 264 p.
Extraits de l'article :
Un récit autobiographique saisissant, dans lequel [P. Bruckner] raconte que son père, René, fut un antisémite convaincu et éructant, un admirateur de l'Allemagne nazie si fervent qu'il devança l'appel du STO (Service du travail obligatoire) et participa à l'effort de guerre allemand [...]. Cet engagement, il n'en fit jamais mystère, ressassant jusqu'à son dernier souffle, en 2012, sa nostalgie hitlérienne, répétant avec une passion jamais entamée son petit bréviaire judéophobe et son catéchisme révisionniste [...]. « Ils vont nous faire chier longtemps avec leur génocide ? »
Le fils, pour l'instant, maudit le père. Affaire à suivre.
18 avril 2014
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Lettre ouverte à M. Pascal Bruckner St Paul le 12 Juillet 2014
Cher Pascal Bruckner,
J'ai suivi avec grand intérêt votre interview de ce matin sur France-Inter. Il est à ce propos un point délicat dont je désire vous entretenir : vous dites à un moment que celui qui fait l'éloge du nazisme est soit pervers soit psychologiquement atteint. Patrick Cohen parlait dans un contexte semblable de « cerveau malade ». Vous référeriez-vous à votre père admirateur de Hitler jusqu'à son dernier souffle ? Je suis étonné de voir un « intellectuel » de votre niveau s'abaisser à des jugements aussi péremptoires. Si l'on rejette ses idées politiques ou philosophiques est-il raisonnable de condamner aussi résolument à travers son régime un personnage qui, qu'on le veuille ou non, fait partie de l'histoire ainsi que ceux qui le considèrent comme un homme d'Etat de premier plan.?
Je connais personnellement Vincent Reynouard, révisionniste militant, chrétien et se proclamant lui aussi national-socialiste. Je ne le juge nullement pervers ni psychologiquement atteint. Bien au contraire. Quoique ne partageant pas toutes ses analyses, je lui reconnais le droit d'exprimer ses convictions et suis consterné de le voir ainsi indirectement diffamé.
Il se trouve, cher Pascal Bruckner, que j'ai partagé sans le savoir un instant de la vie de votre père, ouvrier d'usine moi aussi dans la Vienne du IIIème Reich et j'en ai gardé un profond et agréable souvenir. Je revoyais ces jours-ci sur Arte « La Flûte enchantée » spectacle auquel, simple travailleur du STO, j'avais assisté à l'Opéra de cette ville, peu de temps avant que les bombes alliées ne l'écrasent. J'éprouvais à cette époque de l'admiration pour ce régime qui avait fait de l'Allemagne dans le domaine social une nation exemplaire, malgré la guerre, malgré la haine destructrice de ses adversaires, malgré le chaos qui s'annonçait.
Je comprends votre père même si l'on peut discuter certains points du programme national-socialiste. L'acharnement mis à détruire cette expérience et l'exigence d'une reddition sans conditions ont entraîné une résistance désespérée dans la rage de survivre. A l'issue des combats les images macabres livrées en pâture aux journalistes abusés n'étaient que les conséquences du comportement des armées alliées. C'est pourquoi le révisionnisme s'est installé, malgré les manoeuvres des vainqueurs, pour rétablir la vérité des faits. Le cas de ce repris de justice qu'est Vincent Reynouard, condamné à de la prison pour crime de pensée, pour avoir fait usage de la liberté d'expression et de la liberté de recherche historique, est symptomatique. Si n'avait été l'impavide Robert Faurisson, vous vivrions encore sous la coupe de la mystification majeure du monde contemporain.
Hors les travaux que j'ai entrepris depuis une trentaine d'années, le seul souvenir des 18 mois passés dans l'antre du « monstre » aurait dû m'ouvrir les yeux sur la diffamation subie par l'Allemagne. J'ai mis quarante ans (je n'en suis pas fier !) pour m'affranchir du lavage de cerveau mis en oeuvre par les profiteurs de « l'industrie de l'holocauste » (titre de l'ouvrage de Norman Finkelstein) Il est cependant un bonheur indicible, celui de savoir que la prétendue « extermination » n'a pas eu lieu, qu'elle n'a jamais été programmée et que les seules victimes furent celles de la guerre et des événements qui la provoquèrent et la menèrent à son terme.
Il est des milliers d'ouvrages mis à l'index (Oh ! liberté chérie) qui vous fourniront les preuves qu'aucun tribunal n'a voulu entendre. Une fois informé comment peut-on ne pas être révisionniste ? Sans porter Hitler aux nues, il est plus que souhaitable de rétablir la vérité historique le concernant.
Jacques Vecker