Misha Defonseca : Un mensonge à 22 millions de dollars

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Misha Defonseca : Un mensonge à 22 millions de dollars

Postby phdnm » 9 years 3 weeks ago (Mon May 12, 2014 9:46 am)

Une vidéo qui résume bien toute cette escroquerie.




Misha Defonseca : 17 ans à mentir, 22,5 millions $ à rembourser

L'histoire de la petite fille qui avait crié au loup...

Lundi 12 mai 2014

Elle était née en Belgique, et avait publié en 1997 Survivre avec les loups, « l'incroyable histoire d'une rescapée de la Shoah ». L'auteure, Misha Defonseca, alias Monique Ernestine Josephine De Wael, racontait comment elle avait vécu avec une meute de loups, en 1941, traversant quelque 3000 km pour retrouver ses parents. Un témoignage poignant, mais qui n'avait pas un seul mot de vrai. En 2008, la vérité explosait : « Je me suis raconté une vie, une autre vie. Je demande pardon. »

La vérité avait un goût amer, pour les milliers de lecteurs qui avaient fait confiance à l'auteure, qui reconnaissait son mensonge : « Ce livre, cette histoire, c'est la mienne. Elle n'est pas la réalité réelle, mais elle a été ma réalité, ma manière de survivre. » L'affaire était alors rapidement partie en justice, pour un livre traduit en 18 langues, véritable best-seller mondial, pour lequel... Misha n'avait pas perçu un seul dollar de ses droits d'auteur. Ainsi, alors que l'imposture était découverte, l'auteure réclamait 32,5 millions $ à la maison d'édition. 22,5 millions lui seraient revenus, et 10 millions iraient alors à Vera Lee, le nègre de l'histoire.

Une procédure s'engage dès 1998, entre l'auteure et l'éditrice. En 2001, la Cour supérieure de Middlesex County avait constaté que Mt Ivy avait « violé le contrat conclu avec l'auteure. En effet, Mt. Ivy Press a notamment caché des droits d'auteur qui étaient dus à Mme Defonseca dans des comptes à l'extérieur du pays. La maison d'édition l'a également induite en erreur quant aux capacités de Mt. Ivy et sur la façon dont le livre serait commercialisé aux États-Unis. »

A l'époque, tout le monde est encore convaincu de l'authenticité du récit, et en 2005, le tribunal de Boston conclut que Jane Daniel, l'éditrice, et Mt Ivy Press, devraient verser ce qu'ils devaient. C'était un jugement en appel, et le problème, c'est qu'à l'occasion de ces discussions, plusieurs incohérences dans le récit ont été soulevées.

Des experts ont été sollicités, journalistes, généalogistes, jusqu'à l'éditrice elle-même qui commence à douter d'un récit qu'elle avait commandé. On découvre même que l'auteure n'est pas juive d'origine et en 2008, toute la vérité éclate. Elle admet alors que ses parents ont été arrêtés par les Allemands et que c'est son grand-père et son oncle qui l'ont recueillie, alors qu'elle avait quatre ans. Une famille adoptive qui la traitera plutôt mal, au point de la qualifier de fille de traîtres, du fait du rôle de ses parents dans la résistance. C'est à cette époque qu'elle commença à s'inventer une existence.

Des dizaines d'années plus tard, l'éditrice entend, dans une synagogue du Massachusetts, l'histoire de cette jeune fille qui a échappé aux Allemands, en vivant avec les loups. Jane Daniel demande alors que Misha écrive son récit, secondée par un nègre. Aujourd'hui, l'auteure reconnaît qu'il lui est « difficile de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui faisait partie de mon imagination ».

Arrivée en 2012, la Cour supérieure conclut que l'auteure a commis une faute : « Les lecteurs ont cru quand ils ont acheté le livre qu'il s'agissait d'une autobiographie, ce que le livre prétendait être. Ces lecteurs ont été trompés, et leur argent a été volé par Defonseca. ». Dès lors, le verdict initial était annulé, mais en regard du montant, il n'était pas possible que l'affaire s'arrête à cette conclusion, pour Misha.

Le 29 avril dernier, le juge Marc Kantrowitz a définitivement coupé court aux procédures, rapporte l'Associated Press. Le dernier chapitre de cette grande affabulation s'arrête. Pour lui, ce sera « le troisième et j'espère le dernier » avis sur la question. Et il condamne l'auteure à rembourser les sommes qu'elle a perçues. Un remboursement qui intervient 17 années plus tard.


http://www.actualitte.com/justice/misha ... -50077.htm

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Re: Misha Defonseca : Un mensonge à 22 millions de dollars

Postby Arsènelupin » 9 years 3 weeks ago (Tue May 13, 2014 10:48 am)

Eh bien ça prouve que la supercherie littéraire est un art dont la manipulation connaît des bonheurs inégaux. Tout le monde n'est pas Otto Frank. Il est notable, en l'affaire, que ce n'est pas la critique scientifique désintéressée qui a éventé l'escroquerie, mais un litige pécuniaire. Il flotte décidément autour de ce que nous savons une persistante odeur ce qui est censé n'en pas avoir.

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Re: Misha Defonseca : Un mensonge à 22 millions de dollars

Postby phdnm » 9 years 3 weeks ago (Wed May 14, 2014 11:55 pm)




L'auteur de "Survivre avec les loups" vient d'être lourdement condamnée :

http://www.google.fr/#q=l'auteure+de+survivre+avec+les+loups+condamnée

En matière de faux mémoires, de faux récits, de faux témoignages inspirés par "l'Holocauste" ou "la Shoah" la presse aux ordres a pris pour habitude de citer avec insistance soit le cas de Misha Defonseca soit celui de Binjamin Wilkomirski.

Aucun de ces deux personnages, d'abord portés aux nues par la presse judéo-holocaustique, n'avait, en réalité, connu la déportation. Pour commencer, Misha Defonseca s'appelait en réalité Monique De Wael et n'avait jamais quitté sa Belgique natale tandis que Binjamin Wilkomirski portait le nom de Bruno Grosjean et n'avait jamais quitté sa Suisse natale.

Quand leurs supercheries sont devenues trop évidentes, on s'est résigné à les démasquer publiquement. Puis on les a accablés.

Ils n'étaient pas juifs et ils avaient abusé des juifs au premier chef. Ils avaient tiré profit de la souffrance du petit peuple que les goïm passent leur temps à persécuter sans aucun motif.

Du coup, haro sur ces faussaires ! Mais en se gardant bien de dénoncer la multitude des faussaires juifs à la manière d'Elie Wiesel (le Madoff de l'Holocauste) et de Martin Gray (aidé de Max Gallo) .

L'article du Monde, journal oblique (Alain Beuve-Méry & Alexis Delcambre, "L'auteure de 'Survivre avec les loups' condamnée", 14 mai 2014, p. 15), prend fin sur la phrase de conclusion suivante :

"La mystification de Misha Defonseca avait été utilisée par les négationnistes pour remettre en cause les récits des victimes de la Shoah".

Autrement dit, c'est tout juste si ces "négationnistes" n'avaient pas partie liée avec la faussaire !

En revanche, on s'abstient de nous rappeler quel acteur de renom a été le promoteur et profiteur du film qui a été tiré de "Survivre avec les loups". Le nom de ce grand honnête homme, de cette belle conscience, de ce pourfendeur des "négationnistes" : Guy Bedos.


Robert Faurisson


NB : Voy. R. Faurisson, "L'imposture de 'la fille aux loups' (livre et film, 1997-2008)", 28 février 2008, dans Ecrits révisionnistes, vol. VII, p. 71-72, ou http://robertfaurisson.blogspot.fr/2008/02/limposture-de-la-fille-aux-loups-livre.htm.

On notera que Le Monde, journal oblique (bis), dûment averti par mes soins de la supercherie, décidait à l'époque de faire la sourde oreille.


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