19 août : un anniversaire marquant pour le révisionnisme

Moderator: Moderator

User avatar
phdnm
Valuable asset
Valuable asset
Posts: 4533
Joined: Tue Jun 05, 2012 12:11 pm

19 août : un anniversaire marquant pour le révisionnisme

Postby phdnm » 8 years 9 months ago (Mon Aug 18, 2014 11:45 am)

19 août : un anniversaire marquant pour le révisionnisme


Il y a 54 ans exactement, le 19 août 1960, paraissait dans l'hebdomadaire allemand "Die Zeit" une lettre étonnante signée du directeur de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, Martin Broszat. Intitulée "Keine Vergasung in Dachau" (Pas de gazage à Dachau), cette lettre disait qu'il n'y avait pas eu de gazage homicide à Dachau ni, d'une façon générale, dans tous les camps de l'Ancien Reich (Allemagne dans ses frontières de 1937).

Voici cette lettre:

Aucun gazage à Dachau

Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald des juifs ou d'autres détenus n'ont été gazés. La chambre à gaz de Dachau n'a jamais été complètement terminée et mise "en service". Des centaines de milliers de détenus, qui périrent à Dachau ou dans d'autres camps de concentration situés à l'intérieur des frontières de l'Ancien Reich, furent victimes avant tout des catastrophiques conditions d'hygiène et d'approvisionnement: rien que dans les douze mois allant de juillet 1942 à juin 1943, 110.812 personnes moururent de maladie et de faim dans tous les camps de concentration du Reich, d'après les statistiques officielles de la SS.

L'anéantissement massif des juifs par le gaz commença en 1941-1942 et il prit place uniquement en de rares points choisis à cet effet et pourvus d'installations techniques adéquates, avant tout en territoire polonais occupé (mais nulle part dans l'Ancien Reich): à Auschwitz-Birkenau, à Sobibor-sur-Bug, à Treblinka, Chelmno et Belzec.

Là mais non à Bergen-Belsen, Dachau ou Buchenwald, furent érigés ces dispositifs d'anéantissement en masse, camouflés en douches ou en chambres de désinfection, dont il est question dans votre article [...]. Cette distinction nécessaire ne change assurément pas d'un pouce le caractère criminel de l'institution des camps de concentration. Mais peut-être peut-elle aider à supprimer la fatale confusion d'où il résulte que maints incorrigibles se servent d'arguments isolément justes mais séparés de leur contexte à des fins polémiques et [d'où il résulte aussi] que se hâtent d'y répliquer des gens qui assurément possèdent un exact jugement d'ensemble mais qui s'appuient sur des informations fausses ou défectueuses.

Dr M. Broszat, Institut d'histoire contemporaine, Munich.


C'est cette lettre qui allait être le point de départ des travaux du Pr Faurisson, comme l'écrit si bien le polémiste François Brigneau dans "Mais qui est donc le Pr Faurisson?".

La personnalité du Dr. Martin Broszat et l'autorité officielle de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich donnaient une importance capitale à cette déclaration publique. Elle posait et imposait quatre interrogations aussi corrosives les unes que les autres:

(1) Puisque les chambres à gaz constituaient l'outil n° 1 de "l'anéantissement en masse", pourquoi le régime hitlérien ne les avait-il pas installées dans tous les camps de concentration? En d'autres termes, pourquoi les avait-il limitées aux camps ouverts en Pologne occupée?

(2) Puisqu'il n'y avait pas eu de chambres à gaz à Dachau, comment le réquisitoire du Tribunal de Nuremberg avait-il pu certifier leur existence, à Dachau même? Comment avait-il pu, en novembre 1945, projeter un film aux accusés qui, bouleversés devant un spectacle dont ils avaient tout ignoré, regardaient le fonctionnement de cette chambre à gaz qui, selon le Dr. Martin Broszat, n'avait jamais été mise en service à Dachau, mais qui, sur l'écran de Nuremberg, gazait cent Juifs par séance à Dachau?

(3) Puisque l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, tout entière acquise à Israël, affirmait qu'aucune chambre à gaz n'avait existé à Dachau, Buchenwald ou Bergen-Belsen, comment expliquait-on qu'une foule de témoins oculaires en ait vu fonctionner dans ces camps? [Cas, notamment, de Mgr Piguet, évêque de Clermont-Ferrand, affirmant que la "chambre à gaz" de Dachau avait servi à gazer des prêtres polonais] Par la fragilité du témoignage humain? Par le mensonge d'Ulysse?

(4) Enfin, si l'on ne pouvait croire aux témoins qui racontaient comment l'on mourait dans les chambres à gaz de Dachau, Buchenwald ou Bergen-Belsen puisque celles-ci étaient des mythes, comment pouvait-on faire crédit à d'autres témoins qui racontaient, souvent de manières différentes et même contradictoires, leur fonctionnement à Auschwitz-Birkenau, Sobibor-sur-Bug, Treblinka, Chelmno et Belzec?

Comme le Dr. Martin Broszat et l'Institut tout entier refusaient d'éclairer sa lanterne, Robert Faurisson décida de pousser à fond ses investigations et l'examen des documents, pour répondre à ces questions essentielles et accessoirement à quelques autres.


**********



Les Victoires du révisionnisme

Robert FAURISSON

(...)
En 1960, Martin Broszat, membre de l’Institut d’histoire contemporaine de Munich, a écrit : « Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald, des juifs ou d’autres détenus n’ont été gazés » (Die Zeit, 19 août 1960, p. 16).



Remarque : Cette concession soudaine et inexpliquée est significative. Au procès de Nuremberg, la seule chambre à gaz homicide que l’accusation se fût hasardée à nous montrer dans un film avait été celle de Dachau et nombreux avaient été les témoignages de prétendus gazages homicides dans les trois camps susmentionnés.

M. Broszat reconnaît donc implicitement que ces témoignages étaient faux.

Il ne nous dit pas en quoi ils étaient faux.

Il ne nous dit pas non plus en quoi d’autres témoignages portant, par exemple, sur Auschwitz, Majdanek, Treblinka, Sobibor ou Belzec continueraient, eux, d’être dignes de foi.

Dans les années 1980, à Dachau, une pancarte indiquait en cinq langues que la « chambre à gaz déguisée en douche » que visitaient les touristes n’avait « jamais servi » en tant que telle.

Les révisionnistes avaient alors demandé en quoi la pièce pouvait être qualifiée de «chambre à gaz» homicide. Du coup, les autorités du Musée de Dachau ont retiré cette pancarte pour la remplacer par une autre où, en allemand et en anglais, il est maintenant dit : « Chambre à gaz. Ici se trouvait le centre du meurtre de masse potentiel » et on ajoute que « jusqu’à 150 hommes à la fois pouvaient être gazés » dans cet espace avec du Zyklon B. On remarquera les mots de « potentiel » et de « pouvaient » (en anglais, « potential » et « could »).

Le choix de ces mots témoigne d’une belle fourberie : il fait naître chez les touristes l’idée que ladite « chambre à gaz » a effectivement servi à tuer mais, en même temps, il permet de rétorquer aux révisionnistes : « Nous n’avons pas dit expressément que cette chambre à gaz a servi à tuer ; nous avons simplement dit qu’elle pouvait ou qu’elle aurait pu, à l'époque, servir à tuer tant de personnes ».

Pour conclure, en 1960, M. Broszat a, sans aucune explication, décrété dans une simple lettre que personne n’avait été gazé à Dachau ; puis, dans les années qui ont suivi, les autorités du Musée de Dachau, fort embarrassées, ont essayé, au prix de différentes supercheries qui ont varié avec le temps, de tromper les visiteurs en leur laissant croire que, dans cette pièce à allure de douche (et pour cause, car c’en était une), on avait bel et bien gazé des gens.

Return to “Forum Révisionniste en Français”

Who is online

Users browsing this forum: No registered users and 5 guests