Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 3 months 1 week ago (Thu Mar 02, 2023 9:50 am)

Être un phare dans la nuit (2)


02/03/2023

[SC. Les nationalistes ne devraient-ils pas, a minima, défendre la liberté d’expression des révisionnistes et, plus particulièrement, la vôtre?]

VR. Cette stratégie présente un intérêt certain: elle permet de dévoiler l’hypocrisie de notre République qui a totalement vidé de sa substance le principe de la liberté d’expression. Le raisonnement est le suivant: «En France, le délit d’opinion n’existe pas. Toutefois, le racisme n’est pas une opinion, mais un délit, car il provoque la haine, et la haine raciale, on sait où cela a mené. Dès lors, tous les discours susceptibles de provoquer la haine ou à la discrimination doivent être réprimés au nom du “vivre ensemble”.»

Dans ses ouvrages, Me Éric Delcroix souligne l’importance de la formule : «discours susceptible de…», car elle permet de condamner n’importe quel exposé en arguant: «J’estime que ces propos peuvent susciter la haine chez certains lecteurs ou auditeurs.» La limite tracée à la liberté d’expression est donc soumise à la seule volonté des puissants du moment. Nous sommes dans l’arbitraire le plus total. Ainsi, en France, le principe de la libre parole a été totalement vidé de sa substance…

[SC. On ne vous entend jamais réclamer, pour vous-même, la liberté d’expression. Pourquoi cela?]

VR. Parce que, dans mon cas, c’est inutile. En effet, considérez la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l’Organisation des Nations Unies (ONU): les deux derniers articles traitent de l’ »abus des droits » et énoncent qu’aucun des droits garantis par l’ONU ne saurait être invoqué pour servir un objectif contraire à ceux de l’ONU. Or, en tant que national-socialiste, je suis raciste en ce que je suis conscient de l’existence des races et des disparités raciales. Dès lors, en toute logique, je suis opposé à l’égalité (égalité des sexes, égalité entre les citoyens d’un pays et les non-citoyens…). Ainsi, je m’oppose à certains buts de l’ONU. Par conséquent, je ne saurais invoquer la liberté d’expression garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

L’ »abus des droits » est également prohibé par la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme (CESDH). Voilà pourquoi Maître Delcroix parle de Droits de l’homme «souples et modulables à souhait pour imposer l’ordre mondial antidiscrimination et antifasciste.» (Rivarol, 21.XII.2022)

Tout est verrouillé, et voilà pourquoi je ne perds pas mon temps à mendier, pour moi-même, le droit à la liberté d’expression. Je sais que mes adversaires ne me l’accorderont jamais. Mais qu’importe, car, en tant que national-socialiste, avant de réclamer des droits, je me soucie d’accomplir mes devoirs d’homme. Or, parmi ces devoirs, figure le service du Bien commun, dont je m’acquitte en répandant des vérités historiques salvatrices. Plutôt donc que de mendier le droit à la liberté d’expression, j’invoque le devoir de défendre publiquement la vérité, et j’accomplirai ce devoir toujours, quelles que soient les limites que prétendent tracer mes adversaires.

[SC. Une question se pose: les masses peuvent-elles accepter la vérité?]

VR. Je réponds négativement, mais cela ne doit pas nous décourager. En effet, plutôt que d’espérer convertir les masses, œuvrons pour convaincre les individus.

Depuis mon incarcération, je reçois des lettres de gens qui me remercient d’avoir changé leur regard non seulement en Histoire, mais aussi sur la vie. Des correspondants me disent: «Il y a eu un avant et un après à la découverte de vos travaux; vous m’avez appris énormément.» À mes yeux, c’est merveilleux.

Une lectrice du Gard m’écrit: «Vous êtes sans doute, pour beaucoup, comme un phare dans la nuit.» La comparaison me paraît légitime: un phare subit les assauts des vagues, sans rien leur opposer que sa solidité qui lui permet de rester debout et de continuer à briller, dans la nuit, pour le bien de tous les navires. C’est exactement le principe de la non-violence: encaisser les coups et y répondre non pas par des coups, mais en restant fort et en continuant à accomplir sa mission d’enseignement, sans haine ni violence, pour le plus grand profit des individus qui, politiquement proches, en ont besoin.

Quand on raisonne ainsi, on échappe au désespoir. S’imaginer convaincre rapidement les masses est un piège. Un boulanger confectionne-t-il son pain en cinq minutes? Non, la préparation prend du temps. Une mère élève-t-elle ses enfants en une semaine? Non, l’éducation dure des années. Alors pourquoi le révisionnisme devrait-il s’imposer rapidement?

Certains m’objecteront que les sacrifices consentis par un révisionniste sont bien plus lourds que ceux d’un boulanger ou d’une mère de famille. Or, il est naturel d’espérer des résultats à la hauteur de ses sacrifices. Je pourrais me contenter de répondre que la notion de sacrifice est subjective. J’insiste: ma vie de révisionniste s’est révélée passionnante. Même en prison, ma vie reste enrichissante et remplie de joie. Pour moi, une existence de boulanger serait sacrificielle: je préfère écrire en prison, plutôt que de pétrir de la pâte dans mon fournil.

Toutefois, j’irai plus loin en insistant sur un fait capital: bien que je me donne entièrement au triomphe du révisionnisme, la victoire ou la défaite m’est indifférente. On prête à Jeanne d’Arc les paroles suivantes: «Combattons, Dieu donnera la victoire.»

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La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 3 months 5 days ago (Sun Mar 05, 2023 1:41 am)

Être un phare dans la nuit (3)


04/03/2023

[SC. Cela rappelle un passage de l’épître de saint Paul aux Romains: «Ce n’est pas l’œuvre de celui qui veut ou de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.»]

VR. Un enseignement identique figure dans un texte sacré de l’Inde, la Bhagavad-Gita. Dieu commande au chevalier Arjuna d’agir sans vouloir jouir du fruit de ses actes, c’est-à-dire sans s’en soucier. Plus loin, il rappelle: « Combats par devoir, sans te préoccuper ni de la victoire ni de la défaite. Ainsi, jamais tu n’encourras le péché. »

En effet, au plan personnel, le succès ou l’échec social de ma mission de vie est sans importance. C’est Dieu qui décide en fonction de ses plans. L’important est que je remplisse du mieux possible ma tâche, afin de me bonifier, donc de mourir meilleur que je ne suis né. Un commentateur hindou souligne: « Malheur à celui qui, tels un chat ou un chien, sort de la vie tel qu’il y est entré. » Dans l’évangile selon saint Matthieu, la parabole des talents dit la même chose est va plus loin.

Un maître, partant pour un voyage, convoque ses serviteurs: il donne cinq talents au premier, deux au deuxième, et un seul au troisième. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient, et leur fait rendre compte. Celui qui avait reçu cinq talents, les avait fait valoir, et en avait gagné cinq autres. De même, celui qui avait reçu les deux talents les avait fait valoir, et en avait gagné deux autres. L’un et l’autre sont récompensés de la même façon. En revanche, celui qui n’avait reçu qu’un talent avait pris peur et l’avait enterré, ne voulant pas risquer de le perdre. Au retour de son maître, il le déterre pour le lui rendre. Fâché, le maître dépouille ce serviteur de son talent et le chasse dans les ténèbres extérieures.

Voici comment j’interprète cette parabole. Le maître, c’est Dieu. Les serviteurs sont les âmes. Au départ, les serviteurs vivent avec le maître: les âmes sont auprès de Dieu. Le départ du maître entraîne la séparation d’avec les serviteurs: il symbolise la naissance, lorsque les âmes quittent Dieu et s’incarnent. Le maître donne à chaque serviteur un nombre de talents différent, «chacun selon ses capacités». J’en déduis que ce ne sont pas les talents donnés qui font les capacités, mais les capacités qui déterminent les talents octroyés. Cela signifie qu’à leur naissance, les âmes sont inégales. Dieu demandant à chacun de gagner autant qu’il lui a donné, selon ses capacités, cela n’a rien d’injuste: c’est là l’interprétation chrétienne.

Pour ma part, je pense que ces inégalités proviennent de parcours différents vécus par les âmes lors de leurs incarnations passées. En effet, je pense qu’il existe de la vie non seulement sur Terre, mais aussi sur d’autres planètes dans notre univers, ainsi que dans d’autres dimensions, certaines immatérielles, et je pense qu’une âme connaît des existences multiples sous des modalités très différentes.

Cela dit, revenons à la parabole des talents. L’objectif des âmes est de retourner auprès de Dieu pour toujours, c’est-à-dire de s’extraire du cycle des morts et des renaissances en accédant au Paradis. Pour l’atteindre, elles doivent se bonifier jusqu’à comprendre qu’elles ne font qu’un avec Dieu.

Si cela est facile à concevoir intellectuellement, mais on n’a vraiment compris cela que quand on ressent que tout est interconnecté dans l’univers. On reste alors d’humeur toujours égale en pratiquant l’amour (la charité, si vous préférez) inconditionnel. Tel est donc le sens de la Vie: se bonifier au fil des existences, afin de retourner auprès de Dieu. Or, on ne se bonifie qu’avec les épreuves rencontrées lors de nos existences.

Voilà pourquoi je l’affirme: au moment de s’incarner ici-bas, l’âme choisit une mission de vie selon son degré d’avancement, afin de connaître les épreuves qui lui permettront de travailler telle ou telle vertu, donc de se bonifier dans tel ou tel domaine. Cette mission s’inscrit dans le plan divin qui regroupe toute chose.

[SC. Les talents donnés par Dieu seraient-ils donc des aptitudes innées utiles pour l’accomplissement de la mission choisie?]

VR. Disons qu’il s’agit de potentialités qui, s’actualisant, permettront d’accomplir la mission destinée à faire éclore et à développer d’autres vertus. Pour l’actualiser, la Providence nous fait naître avec une certaine constitution, à une époque donnée, dans un pays donné et dans un milieu donné.

Prenons mon cas, car c’est celui que je connais le mieux. Très tôt, la question de l’existence de l’âme m’a taraudé. J’étais en classe de 5e lorsque j’ai acheté et lu le livre du docteur Raymond Moody: La vie après la vie. J’avais donc 12 ans, et mes parents ne m’avaient pas influencé (à la maison, nous n’évoquions pas ces questions): d’après moi, ce mystère de l’âme provenait de mes « capacités » issues de mes existences antérieures. En revanche, mes parents m’ont permis de comprendre que l’aisance financière ne procurait pas nécessairement le bonheur: en observant leur vie, et en la vivant avec eux, je me suis aperçu que, vécue hors de tout idéal supérieur, cette aisance pouvait être une source de malheur profond.

Le milieu dans lequel je suis né m’a donc donné un « talent »: le détachement des choses matérielles. Pour ma mission de vie, c’était nécessaire. Par conséquent, bien que, de par leur mode de vie, mes parents m’aient fait souffrir , je leur suis reconnaissant, car il le fallait pour développer certaines qualités présentes à l’état latent. Lorsqu’aujourd’hui, j’écris heureux dans ma cellule, c’est en grande partie grâce à eux.

D’après mon interprétation, dans la parabole des talents:
– les capacités sont les qualités de l’âme issue de ses existences antérieures;
– les talents accordés par Dieu sont des potentialités que la jeunesse permettra d’actualiser;
– les talents à gagner sont les vertus à acquérir dans le cadre de la mission de vie choisie avant de naître: elles seront acquises grâce aux épreuves rencontrées et vécues positivement.

Pour en revenir à la question de départ, je termine en soulignant le dernier enseignement capital tiré de cette parabole: le retour du maître symbolise la mort physique. Les âmes doivent alors rendre compte de leur vie. Or, le maître ne demande pas aux serviteurs le nombre de personnes auprès desquelles leur action a porté ses fruits; il leur demande uniquement s’ils ont fait fructifier les talents qui leur avaient été donnés.

J’en conclus que Dieu vous demandera simplement si vous vous êtes bonifiés, sans tenir compte du succès ou de l’échec social de votre mission. Voilà pourquoi si je me dévoue entièrement au combat révisionniste, afin d’en assurer le triomphe, la victoire ou la défaite me laissent indifférent, car c’est sans importance pour mon destin personnel. Victoire ou défaite, c’est l’affaire de Dieu, dans le cadre de son plan.

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 3 months 4 days ago (Mon Mar 06, 2023 1:33 pm)

Être un phare dans la nuit (4)


06/03/2023

[SC. Vous dites que les épreuves rencontrées dans le cadre de notre mission de vie nous permettent d’évoluer en nous bonifiant. Sachant que, le plus souvent, les épreuves ont résulté de l’action de vos adversaires, faut-il en conclure que vos adversaires vous sont bénéfiques?]

VR. Sur le plan collectif, c’est-à-dire dans le domaine social, mes adversaires sont des ennemis que je dois combattre. Tel est l’objet de ma mission révisionniste au sens large.

Sur le plan individuel toutefois, mes adversaires sont des gens qui jouent leur rôle dans ma vie, afin de me faire vivre les épreuves dont je dois m’efforcer de tirer parti. De la même façon, je les soumets à des expériences destinées à les faire évoluer. Au ciel (j’adopte cette expression commune par facilité), nous serons tous réconciliés, car nous comprendrons tout au regard du plan divin.

On comprend alors pourquoi je n’éprouve nulle haine à l’encontre de mes adversaires. Si, par exemple, conduisant sur une route de France, je voyais, sur le bord de la chaussée, le maire d’Oradour à côté de sa voiture en panne, je l’aiderais bien volontiers, car dans cette situation, je verrais en lui l’instrument que la Providence a désigné pour contribuer, en se dressant sur ma route, à mon évolution. Ce sont les discours que je combats, et non ceux qui les tiennent ou qui les protègent.

De là mon amabilité avec les forces de l’ordre qui m’arrêtent et qui m’interrogent. Le 10 novembre dernier, six policiers sont venus m’appréhender. Je leur ai demandé pourquoi ils s’étaient présentés si nombreux. «Nous ignorions qui nous allions arrêter», m’ont-ils répondu. Je leur ai dit: « Vous faites votre travail: pourquoi vous en voudrai-je? ». L’ambiance s’est très vite détendue. Sur la route d’Édimbourg, ils se sont arrêtés pour prendre un café. Ils m’en ont offert un avec plaisir et nous avons bu ensemble, en discutant tranquillement.

À Bruxelles, l’inspecteur qui s’occupait des affaires de révisionnisme s’appelait Cornélis. Nous avions une relation de confiance. Un jour, il arriva vers 7h30 pour perquisitionner. Je partais emmener mes enfants à l’école. Je lui dis: « Commencez sans moi, inspecteur, vous savez où c’est!
— Je ne peux pas, me dit-il, ce serait illégal.
— Mais je dois emmener mes enfants à l’école! »
L’inspecteur se tourna vers l’un de ses subordonnés et lui demanda de prendre la voiture pour emmener mes enfants. Le soir, ceux-ci revinrent tout excités: « On a été dans la voiture de police, il y avait plein de boutons partout! »

Une autre fois, l’inspecteur arriva plus tard, alors que j’allais conduire mon épouse et deux de mes enfants chez le médecin. Là encore, il demanda à un subordonné de le faire pour moi. Mon épouse me raconta qu’une fois arrivé chez le médecin, le subordonné lui dit: « À quelle heure dois-je venir vous rechercher? » Elle le remercia de son amabilité et lui dit qu’elle rentrerait en transport en commun.

L’inspecteur Cornélis était correct avec moi, car j’étais correct avec lui. Voilà pourquoi, si j’arrivais au pouvoir, je n’organiserais pas d’épuration. Je ne suis pas un homme de pouvoir, et je ne puis parler qu’en mon nom. J’ai en outre conscience que le gouvernement d’un pays impose parfois de prendre des initiatives sévères, voire radicales. Toutefois, si demain nous arrivions au pouvoir, je ne réclamerais aucune épuration. Toutefois, je demanderais que les juges qui m’ont frappé lourdement quittent leur poste, non par vengeance personnelle, mais afin d’éviter que, soucieux de se faire pardonner, ces gens ne soient impitoyables avec mes ennemis d’hier. Utiliser ce travers de la psychologie humaine serait indigne. Bref, en cas de retournement de situation, mes ennemis d’hier n’auraient rien à craindre de moi: pourquoi en voudrais-je à des individus qui ont été des outils de la Providence?

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 3 months 2 days ago (Wed Mar 08, 2023 9:35 am)

Être un phare dans la nuit (5)


08/03/2023

[SC. De votre point de vue, vos adversaires et ceux qui les servent vous sont donc bénéfiques. Toutefois, leur action fait souffrir vos proches, à commencer par vos enfants qui, depuis 2011, vivent séparés de leur père. D’après la conception de l’existence que vous nous avez exposée plus haut, vos enfants devaient connaître une jeunesse sans père, afin de pouvoir réaliser leur mission de vie, et la Providence s’est servie de vous pour leur faire vivre cette épreuve. Mais n’est-il pas un peu facile d’invoquer les décrets de la Providence?]

VR. Je ne suis pas un Ponce Pilate: je sais que nous portons la responsabilité de tous nos actes libres. C’est librement que j’ai commis la faute épouvantable d’abandonner ma famille. Par conséquent, j’en porte l’entière responsabilité et j’en rendrai compte.

Attention toutefois à ne pas vous méprendre sur ma pensée: je n’ai pas dit que la Providence avait décidé de tout; j’ai dit que la Providence « se sert de tout« , ce qui est très différent. Si la Providence décidait à l’avance, alors nous serions prédestinés; mais il n’en est rien. Le libre arbitre existe.

La vie est comme un film dont, sur Terre, chacun écrit quotidiennement le scénario en posant des actes libres. Plongés dans le temps, nous ignorons ce que sera la suite du film: les images doivent défiler pour que nous le découvrions et que nous poursuivions l’écriture de l’histoire. Cependant, Dieu, pour sa part, est hors du temps: il se tient dans l’éternel présent et il voit toute la bobine, du début à la fin.

[SC. C’est la raison pour laquelle l’Apocalypse de saint Jean précise que les noms des élus sont déjà inscrits dans le Livre de la Vie. Cela signifie que Dieu connaît déjà la fin de l’histoire. Toutefois, cette histoire, nous l’avons écrite librement, jour après jour, en posant des actes. Par conséquent, nous sommes responsables de notre destin.]

VR. Exactement, et quand on a compris cela, on peut mieux juger mon cas. Mes enfants devaient connaître une enfance ou une adolescence sans père: cela faisait partie de leur chemin de vie. Dieu sachant que j’abandonnerai ma famille, sa Providence les a fait naître dans mon foyer. Mais je le répète encore une fois: c’est librement que j’ai commis cette faute épouvantable. Dès lors, j’en porte la responsabilité qui me revient.

Reconnaître ses fautes est un premier pas.

Cependant, il faut aller plus loin et tenter de les réparer. Voilà pourquoi j’ai tenté de reprendre contact. J’ai envoyé une carte à mon épouse pour lui demander pardon: je l’ai fait humblement, c’est-à-dire sans lui formuler le moindre reproche, ne considérant que mes propres actes. J’ai également écrit à mes enfants en âge de comprendre. Certaines de mes tentatives ont été couronnées de succès, d’autres non.

[SC. Pourtant, vous avez déclaré que vos enfants ne vous manquent pas. Ces propos ont profondément choqué.]

VR. Je le comprends sans peine, mais un jugement objectif nécessite de connaître toute l’histoire. Ceux qui me connaissent savent combien j’aimais, et j’aime toujours, mes enfants: je m’en occupais énormément, jouant avec eux, leur lisant des livres, les accompagnant au parc…

À l’automne 2015, alors que j’étais seul en exil à Londres, j’ai sombré dans le désespoir en pensant à tout ce que j’avais perdu par ma faute. J’ai alors sérieusement envisagé le suicide. Le révisionnisme m’en a préservé: j’avais encore beaucoup à dire… On pourrait donc penser que c’est le révisionnisme, et non ma famille, qui m’a sauvé; mais attendez la suite.

Le révisionnisme étant ma mission de vie, je refusais d’abandonner. Toutefois, un fait était certain: si j’étais resté à Bruxelles avec ma famille, j’aurais été arrêté et neutralisé depuis longtemps. Par conséquent, aucun compromis n’était plus possible entre ma vie familiale et ma vie de révisionniste. Ce constat m’a poussé à la réflexion.

Je me suis alors souvenu d’une planche de Kaleunt, cette bande dessinée de Dimitri, qui raconte l’histoire d’un sous-marin allemand traqué par des appareils alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que l’équipage du sous-marin est en danger de mort, le capitaine demande au second qui pleure de désespoir: « Vous auriez préféré mourir pour les démocraties peut-être? ». « J’aurais préféré vivre », répond le second. Ce qui lui vaut cette réplique: « Ce n’est pas si simple. »

Je n’ai jamais oublié ce dialogue. En 2015, il m’est venu à l’esprit. Transposé au combat révisionniste, j’ai imaginé un dialogue du même genre entre le professeur Faurisson et moi-même:
« Pr Faurisson — Vous auriez préféré mener une vie de simple professeur en compagnie de votre famille, peut-être?
Moi — J’aurais préféré combattre pour le révisionnisme et vivre avec ma famille.
Pr Faurisson — Ce n’est pas si simple. »

J’ai alors réalisé que certains destins nécessitent des déchirements. Depuis 2003, tous mes procès me valent de la prison ferme. En 2008, la justice française et la justice belge m’ont condamné à un an d’emprisonnement, peine que j’ai purgée à la maison d’arrêt de Valenciennes en 2010-2011. Fin 2014, les ennuis judiciaires ont recommencé: plainte, garde à vue, perquisitions, saisie… Début 2015, les juges de Coutances m’infligèrent deux ans de prison ferme. À peine condamnée, une nouvelle plainte me valut d’être convoqué à la Police judiciaire de Paris. J’ai alors compris qu’il fallait m’exiler au plus vite, c’est-à-dire partir à l’aventure. Avec une famille, c’eût été impossible.

Notez d’ailleurs que ma compagne, Marie, a refusé de me suivre: nous avions eu un enfant et, pour elle, il était hors de question de fuir vers l’inconnu; alors, imaginez avec huit enfants! J’ajoute qu’après mon départ précipité, Marie a été agressée. Deux individus l’attendaient dans le hall de l’immeuble. Notre appartement était au rez-de-chaussée. Alors qu’elle revenait de la ville, ils l’ont poussé à l’intérieur et l’ont contrainte à s’asseoir. Terrorisée, la pauvre a dû non seulement donner mon numéro de téléphone, mais aussi m’appeler afin d’attester qu’il s’agissait bien du mien. Les inconnus lui ont montré l’adresse de ses parents, sans doute pour l’intimider et la dissuader de porter plainte. Leur stratagème a d’ailleurs réussi, puisque Marie n’a pas osé se rendre à la police.

J’ignore qui étaient ces individus. Marie n’a rien pu (ou n’a pas voulu) me dire. Elle était terrorisée, et je la comprends, car elle avait sa petite fille. Alors, imaginez Marina et nos huit enfants! Je me suis dit qu’avoir abandonné ma famille la protégeait: personne ne pourrait s’en servir ni pour me localiser ni pour m’intimider. De plus, si, un jour, un de mes enfants était ennuyé à cause de son nom, il pourrait toujours répondre: « Oui, Vincent Reynouard est bien mon père; mais il nous a abandonnés et nous n’avons plus de contact avec lui depuis des années. »

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 months 3 weeks ago (Wed Mar 15, 2023 10:13 am)

Acharnement contre Vincent Reynouard : la France délivre contre lui un second mandat d’arrêt !

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Rivarol n°3557 du 15/03/2023

L’ACHARNEMENT contre Vincent Reynouard atteint des niveaux inouïs. Alors que la justice écossaise devait décider le Jeudi Saint, le 6 avril, de son extradition ou non vers la France, voici que, lors de l’audience “relais” du 9 mars, les autorités françaises ont délivré contre le militant révisionniste un second mandat d’arrêt (voir l’interview de l’intéressé en page 3). Pourquoi cela ? Tout simplement parce qu’elles avaient conscience que leur dossier était mal ficelé, l’affaire mal engagée car, répétons-le, outre-Manche le révisionnisme historique n’est pas un délit. Le général de gendarmerie, le très conformiste Jean-Philippe Reiland, patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et contre les crimes de haine (sic !), dès l’arrestation par six policiers britanniques le 10 novembre 2022 du valeureux chercheur, avait pudiquement évoqué « des difficultés juridiques ». Mais, ajoutait-il, cela ne doit pas empêcher la police et la justice françaises de traquer les auteurs de « crimes de haine ». Accuser Vincent Reynouard de commettre des « crimes de haine », c’est particulièrement fort de café quand on connaît sa personnalité qui est incapable d’éprouver la moindre haine envers qui que ce soit. Craignant de perdre leur proie, les pouvoirs publics aux ordres du Lobby de la Mémoire ont donc décidé d’ajouter de nouvelles charges contre l’historien révisionniste afin d’obtenir son extradition vers la France. C’est ainsi qu’on l’accuse tout à coup d’incitation à la haine raciale à propos d’une vidéo de 2020 où il parle des juifs. Or tout esprit intellectuellement honnête et objectif ne peut déceler la moindre haine dans cette production. Mais qu’importe, comme dit l’adage, qui veut noyer son chien l’accuse d’avoir la rage.

Ce nouveau mandat d’arrêt, dont Vincent et son avocat, Paul Dunne, n’ont eu connaissance que lors de l’audience “relais” du 9 mars, a pour conséquence directe et immédiate le prolongement de deux mois supplémentaires du séjour en prison à Edimbourg du militant révisionniste. En effet, les magistrats écossais ne rendront finalement leur décision quant à l’éventuelle extradition de Vincent que le jeudi 8 juin 2023. De sorte qu’il sera resté au minimum sept mois derrière les barreaux, de novembre 2022 à juin 2023, de manière tout à fait arbitraire. Car encore une fois il n’a commis aucun délit au regard de la loi britannique. Son arrestation et sa détention sont donc scandaleuses. Et l’acharnement des autorités françaises à son endroit est tout à fait révoltant. On a d’ailleurs mis les grands moyens pour le repérer, le traquer et l’appréhender puisqu’on sait maintenant que le contre-espionnage britannique s’en est mêlé comme si l’on avait eu affaire à un dangereux terroriste, à un poseur de bombes.

Mais c’est qu’en réalité la bombe que constitue le révisionnisme historique est beaucoup plus redoutable pour les dirigeants actuels car elle met ouvertement en question la clé de voûte du Système mondial depuis 1945. Et c’est pourquoi, bien que Vincent Reynouard soit isolé, esseulé, suivi et soutenu par un nombre limité de personnes, il faut absolument le faire taire. Il a fallu aller le chercher au fin fond de l’Ecosse dans un introuvable lieu-dit, dans la modeste chambre d’hôte qu’il occupait au premier étage d’une maison délabrée, aux alentours du petit port de pêche d’Anstruther sur la côte est, au nord d’Edimbourg. Le Système actuel ne souffre pas même un murmure, pas même un bourdonnement. Il faut que le silence se fasse, que la vérité officielle règne partout, à l’école, dans les médias, sur la Toile, dans les cerveaux et les consciences, dans les esprits et dans les âmes.

CE FAIT n’est pas nouveau. Il n’est que de voir la façon dont Vincent Reynouard a été traité depuis qu’il a osé s’intéresser de près à la tragédie d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et que, contrairement à beaucoup d’historiens qui se contentent de lire des livres et de les régurgiter, il s’est rendu sur place, a mené une enquête sérieuse, longue et approfondie, a interrogé les villageois contemporains du drame, a examiné de fond en comble l’église et le clocher, a étudié de près les corps des cadavres, lui qui est ingénieur chimiste de formation, a analysé les différents témoignages et dépositions pour juger de leur crédibilité, de leur cohérence, de leur véracité. Le premier livre qu’il a écrit et publié sur la question, Le Massacre d’Oradour-sur-Glane : un demi-siècle de mise en scène, en 1997, a été interdit. La cassette vidéo qu’il a réalisée sur le même sujet a été elle aussi interdite en 2001 et on a même utilisé pour l’occasion une disposition destinée à protéger les bonnes mœurs des mineurs ! A deux reprises, le tribunal et la cour d’appel à Limoges, en 2003 et en 2004, ont osé condamner le chercheur pour un délit qu’il n’avait pas commis. On l’a en effet condamné à trois mois puis à six mois de prison ferme pour apologie de crime de guerre. Mais comment pouvait-il faire l’apologie d’un crime dont précisément il contestait l’existence ? Comme à cette époque la contestation d’un crime de guerre n’était pas un délit, contrairement à la contestation d’un crime contre l’humanité (depuis la loi Rocard-Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990), il a donc fallu tordre le droit pour pouvoir le condamner. Cela n’a gêné ni le juge d’instruction qui l’a mis en examen pour apologie de crime de guerre, ni les magistrats en première instance et en appel qui l’ont jugé à Limoges dans un climat de terreur.

Il est d’ailleurs impressionnant et en même temps terrifiant de constater que de longues décennies après les faits on ne puisse pas disposer de la liberté de recherche, d’expression et de publication sur les événements de la Seconde Guerre mondiale. On parle régulièrement de la mort du communisme mais en réalité ses méthodes, son état d’esprit, ses façons d’être et d’agir n’ont peut-être jamais été aussi prégnants. Le règne du mensonge, la désinvolture vis-à-vis de la justice et de la vérité n’ont peut-être jamais été aussi écrasants. Et ce hélas dans l’indifférence générale, dans un silence sépulcral. Faut-il que l’amour de la vérité et de la justice ait considérablement diminué dans la conscience de l’homme moderne pour que l’on accepte aussi facilement qu’un innocent soit à ce point bâillonné, maltraité, pourchassé, persécuté ?

ET IL NE faut pas croire que Vincent Reynouard soit un cas isolé. Lorsqu’on ne dénonce pas publiquement et fermement une injustice, une ignominie, alors immanquablement les injustices se multiplient, se banalisent et finissent par avoir force de loi. Et c’est bien ce qui se passe actuellement. On ne compte plus les dissolutions arbitraires de mouvements, de groupements, d’associations que prononce régulièrement le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, alors même que lesdits groupements n’ont commis aucun délit, n’ont été impliqués dans aucune violence, dans aucun acte séditieux ou terroriste. Mais qu’importe, il suffit de déclarer, d’édicter que ce sont des associations incitant à la haine, et le tour est joué. Lutte contre la haine, que de crimes, que d’infamies on commet en ton nom ! C’est ainsi que certains sites communautaires, comme BTA (Balance ton antisémite), la LICRA et quelques autres, ainsi que le vice-président du CRIF, l’inénarrable Gil Taieb, demandent désormais aux pouvoirs publics l’interdiction de RIVAROL au motif que notre modeste publication, vieille de 72 ans, inciterait à la haine. On se permet ainsi de réclamer la tête de tous ceux qui n’ont pas l’heur de plaire, de tous ceux qui dérangent. Et hélas le plus souvent cet odieux chantage est couronné de succès.

C’est ainsi que LCP, la chaîne parlementaire, a renoncé au dernier moment sous pression à un entretien avec Kémi Séba, agent d’influence du groupe russe Wagner, parce que ce dernier a tenu par le passé des propos jugés antisémites et négationnistes et que cela est insupportable au Lobby de la Mémoire. Il y a quelques semaines, une conférence prévue à Lyon à l’occasion du trentième anniversaire des accords d’Oslo entre l’entité sioniste et l’Autorité palestinienne, alors représentée par Yasser Arafat, a pareillement été annulée au dernier moment, à la suite des vives protestations et des violentes attaques du lobby judéo-sioniste parce qu’avait été invité à ce colloque, parmi bien d’autres participants, un avocat palestinien défendant les droits de son peuple à une terre et à un Etat. Or le Lobby le considérait comme un affreux terroriste. Il est vrai que le plus modeste soutien à la cause palestinienne est aujourd’hui assimilé à de l’antisémitisme et à de la complicité active avec le terrorisme. Voilà où l’on en est ! Mais là encore l’injustice nourrit l’injustice, le mensonge appelle le mensonge, la répression suscite la répression. Beaucoup se sont tus lorsque l’on a créé un ahurissant délit de négationnisme, empêchant la libre recherche et la libre expression sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a aucune raison pour que l’injustice et la tyrannie ne s’étendent pas à d’autres questions, concernent d’autres domaines. C’est aujourd’hui la cause palestinienne qui est délégitimée, criminalisée, diabolisée. Et ses partisans avec elle. Mais ce qui est vrai pour la Palestine l’est également pour la famille et pour la nation française. Défendre la morale naturelle et la famille traditionnelle est aujourd’hui un délit nommé homophobie, transphobie, etc. Lutter contre le Grand Remplacemernt, contre l’invasion migratoire est un délit appelé racisme, xénophobie. Et on pourrait multiplier le exemples. Tout ce qui déplaît au Système arc-en-ciel est considéré comme de l’incitation à la haine. C’est tellement facile !

Nous sommes victimes d’un terrorisme intellectuel et moral de plus en plus violent, de plus en plus extrémiste, de plus en plus étendu qui a sans cesse besoin de chair fraîche, qui réclame quotidiennement que des têtes tombent, qui est assoiffé de sang, qui ne fonctionne que par la loi des suspects et par une impitoyable terreur. Plus que jamais le devoir de l’homme libre et brave est de résister calmement et vaillamment à cette oppression, à cette volonté d’engourdissement des consciences et d’asservissement des âmes.

[…]



https://jeune-nation.com/lectures/acharnement-contre-vincent-reynouard-la-france-delivre-contre-lui-un-second-mandat-darret

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 months 3 weeks ago (Fri Mar 17, 2023 8:47 am)

Bilan de l’audience du 9 mars


16/03/2023

L’audience du 9 mars devait être une simple audience préliminaire, en attendant celle du 6 avril au terme de laquelle la justice écossaise devait décider de l’extradition ou de ma remise en liberté de M. Reynouard. Toutefois, l’historien nous confie:

Quand au matin du 9 mars au matin je fus conduit au tribunal, je compris tout de suite qu’il y aurait du nouveau, car habituellement un détenu n’est pas extrait de la prison pour une simple audience préliminaire. Arrivé au tribunal, j’appris que la France avait lancé un nouveau mandat d’arrêt contre moi.


Pour être tout à fait exacte, la France a lancé un mandat rédigé il y a trois mois. En effet, ce nouveau mandat est daté du 8 décembre 2022. Voici comment nous explique ce laps de temps.

Le 9 mars, le procureur a précisé au tribunal qu’il avait demandé à la France la traduction de la vidéo par laquelle les autorités françaises ont lancé leur premier mandat d’arrêt. C’est là la preuve que le procureur écossais pressentait l’illégalité de ce mandat dans lequel M. Reynouard est accusé de « racisme » là où il n’y a que du révisionnisme stricto sensu.

Depuis le début de cette affaire, les autorités françaises savaient qu’elles étaient dans l’illégalité. Aussi craignaient-elles qu’au terme de l’audience du 9 décembre dernier, la justice écossaise ne décidât de remettre M. Reynouard en liberté. Si tel avait été le cas, elles auraient immédiatement lancé ce deuxième mandat d’arrêt où la case « racisme » n’est pas cochée.

Toutefois, lors de l’audience du 9 décembre, le juge écossais décida de reporter le procès. Paris attendit donc. Et lorsque, le 9 février, il est apparu que le procureur écossais flairait l’illégalité de la manœuvre, les autorités françaises décidèrent d’abattre leur nouvelle carte; mais elles attendirent la veille de la nouvelle audience, c’est-à-dire le 8 mars, pour transmettre le deuxième mandat à Londres. De façon évidente, Paris voulait prendre M. Reynouard et son avocat par surprise, afin de les empêcher d’analyser ce document au préalable. Le professeur nous raconte:

Le mandat me fut présenté environ une heure avant l’audience, alors que j’attendais dans une petite cellule du tribunal. L’inspecteur ne me donna même pas l’occasion de le lire; il le déposa à la réception en précisant que le document me serait communiqué plus tard. Le mandat me fut donc remis par un policier alors que l’audience avait déjà commencé.


Mon avocat était écœuré. Après avoir constaté que la France agissait avec déloyauté, il me dit: « The case stinks (Le dossier est pourri) ».

Dans ce deuxième mandat, trois accusations sont portées: « contestation publique d’un crime contre l’humanité » (en un mot, du révisionnisme), « négation, minoration ou banalisation publique d’un crime de guerre » (il s’agit de l’affaire d’Oradour), et « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion » (d’après eux, M. Reynouard susciterait l’antijudaïsme).

Les deux premières accusations ne sont pas préoccupantes, car le principe de la double incrimination (principe qui veut qu’une extradition soit accordée si un acte est considéré comme une infraction tant par la législation de l’État requis que par celle de l’État requérant) ne s’y applique pas: en effet, la contestation de crime contre l’humanité et la contestation de crime de guerre ne sont pas des infractions en Écosse.

La troisième accusation est la seule qui pourrait être retenue par le tribunal écossais. Toutefois, pour la formuler, les autorités françaises ont utilisé un procédé banal: elles ont retenu un extrait très court d’un exposé assez long que j’ai diffusé sous la forme d’une vidéo intitulée: « « Problème juif: quelle solution? » Voici l’extrait sélectionné (les coupures sont celles des autorités françaises):

« Il existe un problème juif. Un problème que Hitler avait bien vu […] Mais je pousse ma réflexion plus loin et j’affirme qu’en exploitant les failles de notre société, les juifs en sont (les) révélateurs. Ce sont les révélateurs de nos propres manques. Autrement dit, si nos sociétés connaissent un problème juif, c’est parce qu’au départ elles souffrent d’un dysfonctionnement […] Certes, les juifs exploitent la situation pour nous dominer, voire nous asservir. Mais en agissant ainsi, ils nous révèlent nos déviances et nous donnent la possibilité de les résoudre. Par conséquent, les faire disparaître ne servirait à rien. »


M. Reynouard nous révèle:

Après avoir cet extrait, mon avocat m’a lancé: « Ce n’est pas de l’antijudaïsme, au contraire. » Nous nous entretenions alors seul à seul, un peu avant l’audience. Il a tout de suite compris ma position sur le problème juif.


Rappelons d’ailleurs que M. Reynouard expose sa position sur la question juive depuis près de dix ans sans jamais avoir été poursuivi, car en définitive, elle compare les juifs au thermomètre qui révèle une fièvre. Pour la guérir, il est inutile de briser le thermomètre ou de le jeter au loin.

Certains accusent les juifs d’être le « peuple du Diable ». Plusieurs des vidéos de M. Reynouard leur répondent: elles soulignent que le Diable fait partie de l’ordre divin.

Dans la Bible, lisez le livre de Job: vous y trouvez le Diable qui, au Ciel, s’entretient avec Dieu à propos de Job, un adorateur du Seigneur. Dieu autorise le Malin à malmener son serviteur afin de voir s’il ne va pas finir par maudire le Très-Haut. Le Diable, c’est le tentateur.

Dans la Genèse, son rôle apparaît clairement: le Malin se glisse dans un serpent pour tenter Ève, à aucun moment Dieu n’intervient ni pour le chasser, ni pour l’en empêcher, le Diable ne fait que tenir son rôle. D’ailleurs, si le Seigneur punit la race des serpents, il laisse au Diable le pouvoir de tenter tous les humains sur la Terre.

Par conséquent, lorsque certains accusent les juifs d’être le peuple du Diable, je leur rétorque: « Même si c’est vrai, ce n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre, mais à nous, en corrigeant nos propres manques. »

Voilà pourquoi M. Reynouard se définit comme « judéo-indifférent ». Il ne m’intéresse pas aux Juifs et la « question juive » ne le préoccupe guère.

Notons d’ailleurs que si, dans ce deuxième mandat d’arrêt, les citations démontrant le révisionnisme de l’historien sont nombreuses (elles s’étalent sur plus de cinq pages!), seules sept lignes concernent un antijudaïsme allégué: sept lignes qui correspond à moins d’une minute d’une vidéo qui en dure cinquante-quatre! Or, c’est tout l’exposé qu’il faut considérer pour comprendre la pensée de M. Reynouard sur les Juifs. On s’aperçoit alors que l’historien ne suscite aucune haine.

M. Reynouard explique:

Ce mandat d’arrêt est la meilleure preuve que je ne suis ni antijuif ni obsédé par la question juive. Cette preuve, elle est apportée par mes accusateurs eux-mêmes!

L’accusation ridicule de « provocation à la haine » a été formulée afin de m’imputer des propos qui constituent aussi un délit en Écosse. Encore une fois, la manœuvre grossière apparaît clairement: la France espère obtenir ainsi mon extradition pour être jugée même si, au terme du procès, j’étais probablement relaxé.

Sachant que dans les autres affaires, je serai sans doute condamné, les autorités pourront me maintenir des années en prison. Cet acharnement à mon encontre confirme l’importance primordiale du révisionnisme de la Seconde Guerre mondiale.


Nous ne voudrions ni paraître méprisants ni offusquer qui que ce soit, mais nous désirons ici souligner un fait indéniable: celles et ceux qui passent leur temps à affirmer que la Terre est plate, que les Américains ne sont pas allés sur la Lune, que la COVID n’existe pas, que le réchauffement climatique est une fadaise ne sont pas pourchassés comme M. Reynouard l’est. Très souvent, on les laisse s’exprimer, parce que, quel que soit le degré de véracité de leurs thèses (sur lesquelles nous ne prononcerons pas), les problèmes qu’ils soulèvent ne sont pas primordiaux dans le domaine idéologique, domaine qui permet d’orienter les masses vers une société plutôt qu’une autre. Nous ne disons pas que ces sujets sont sans importance, mais nous affirmons simplement que le révisionnisme est beaucoup plus capital, car la Shoah est la clé de voûte de l’ordre mondial établi après 1945.

Quant à son avenir, M. Reynouard demeure optimiste:

Je sais que la Providence organise tout au mieux, sur le plan collectif comme sur le plan individuel. Dès lors, même si je suis extradé et que je reste des années en prison, la Providence m’offrira des opportunités de me bonifier.

J’ajoute qu’à l’avenir l’acharnement dont j’ai été l’objet plaidera en faveur du révisionnisme dont je suis devenu le porte-parole au sein du monde francophone. Dès lors, pourquoi m’inquiéter? Je reste optimiste, joyeux et serein.


https://blogue.sansconcession.org/2023/ ... du-9-mars/

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 months 3 weeks ago (Mon Mar 20, 2023 4:44 am)

Être un phare dans la nuit (6)


20/03/2023

[SC. Que répondez-vous à ceux qui vous lancent: « quand on choisit de mener une vie de militant révisionniste, alors on ne fonde pas une famille et on ne conçoit pas huit enfants! »]

VR. Certes, à vue humaine, il est inconcevable de concilier famille et militantisme révisionniste; mais n’oublions pas les desseins de la Providence. J’en parlerais plus en détail dans mes mémoires, mais je souligne ici un fait important: c’est ma future épouse qui a provoqué notre rencontre.

Un ami commun lui avait montré mon studio dont je lui avais confié les clefs lors d’une absence prolongée. Intriguée par la bibliothèque, elle avait voulu en faire la connaissance de son possesseur. Un soir de décembre 1991, elle a donc frappé à l’improviste. En ouvrant la porte, j’ai cru à une erreur:
« — Mademoiselle, vous avez dû vous tromper.
— Vous êtes Vincent ? » répondit-elle.
Je tombais des nues: qui était cette charmante jeune fille (car elle était d’une beauté exquise) qui me connaissait? Elle se présenta, je la fis entrer et nous discutâmes toute la soirée. Très rapidement, je lui révélai que j’étais révisionniste.

Cela ne l’a pas fait fuir, bien au contraire. Au terme de cette soirée, j’ai exigé de la raccompagner chez elle, car il était tard et je ne voulais pas la laisser rentrer seul chez elle. Arrivée à son foyer, elle a voulu me raccompagner chez moi, ce que j’ai accepté. Nous avons discuté jusqu’au petit matin (je précise que nous avons uniquement discuté; j’étais un jeune homme bien élevé), puis je l’ai raccompagnée encore une fois. Je suis rentré avec des étoiles dans les yeux et des clochettes qui tintinnabulaient à mes oreilles.

Par la suite, la demoiselle vint me voir toutes les semaines, le vendredi, je crois. Elle apportait du boudin blanc et des yaourts aux fruits des bois, car je lui avais révélé qu’il s’agissait là de mon menu préféré. Au fil des mois, toutefois, elle a dû comprendre qu’avant de l’aimer, j’aimais le révisionnisme; qu’avant d’être son amant, j’étais un militant ! En septembre 1992, elle m’avoua très honnêtement être tombée amoureuse d’un autre. Marina avait 19 ans, nous n’étions ni mariés ni fiancés: dans cette situation, on la comprend.

Sa réaction est d’autant plus compréhensible que le révisionnisme était désormais puni par la loi et que vous aviez déjà vécu un premier procès retentissant. Tout cela ne laissait rien présager de bon pour l’avenir; mais il y avait un problème: en ce mois de septembre 1992, Marina était tombée enceinte de plusieurs semaines, de moi naturellement. Malgré cela, je décidai de la quitter. Nous passions alors un séjour chez ses parents. Je pris le train pour rentrer chez moi et la laissais là, en pleine rue. Le message était donc: « débrouille-toi avec l’enfant. »

Dans cette société moderne, la demoiselle pouvait avorter et rebâtir une nouvelle vie. À vue humaine, c’est ce qui devait arriver: il n’y avait pas d’autre scénario; mais la Providence veillait: cet enfant devait vivre, vous comprendrez un jour pourquoi. Il fut sauvé, car Marina n’a pas voulu avorter. Étant moi-même contre l’avortement et convaincu qu’il faut savoir prendre la responsabilité de ses actes, je suis revenu. Le refus d’avorter exprimer par Marina m’avait très favorablement impressionné. L’enfant est né en 1993. Quelques mois plus tard, il a bien fallu nous marier civilement. Certes, quelque chose était déjà brisé entre nous, mais qu’importe.

Voilà les conditions chaotiques dans lesquelles j’ai fondé une famille. J’ajoute que la suite l’a été tout autant. Malgré des moments de bonheur, nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, à vue humaine bien entendu, car aux yeux du plan divin, nous devions nous rencontrer.

J’entends déjà ceux qui m’objecteront que dans une telle situation, on ne conçoit pas sept enfants supplémentaires. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la naissance de chacun de nos enfants fut « accidentelle »: aucune n’a été planifiée. J’étais d’ailleurs assez surpris de la fréquence des grossesses. Un jour, ma mère m’a révélé que, lors d’une discussion entre femmes, Marina lui avait dit: « Je ne suis heureuse que lorsque j’ai un bébé! » Il est vrai qu’être l’épouse du successeur de Robert Faurisson n’apporte pas le bonheur. S’y ajoutaient mes propres fautes…

Je le dis franchement: nos enfants ne sont pas le fruit d’amours idylliques, vécus dans l’harmonie et la confiance en l’avenir; ils sont le fruit de l’inquiétude qui prévaut dans un foyer rendu instable pour de nombreuses raisons, certaines liées à la répression antirévisionniste, d’autres relevant des personnes. Dans ce foyer passablement dévasté, Marina a trouvé son bonheur en accomplissant sa mission de femme: mettre au monde et élever des enfants. De mon côté, j’accomplissais ma mission de vie: le combat révisionniste en première ligne.

Toutefois, je m’occupais beaucoup de mes enfants. D’ailleurs, lorsque nous jouions ensemble, Marina avait coutume de demander: « Qui joue le plus ici? Le père ou les enfants? » Toutefois, si mon mariage avait tenu, mes enfants auraient été tiraillés entre un père et une mère dont les principes d’éducation divergeaient de plus en plus, notamment du fait de mon évolution personnelle. Les enfants sont bien plus perspicaces que la plupart des adultes ne veulent bien l’admettre: les miens sentaient déjà bien avant mon incarcération de 2010 que des tensions et des oppositions existaient entre leur père et leur mère.

Certes, l’absence du père est tragique; mais je pense que mon départ — départ qui, j’insiste, me sera compté — a permis aux enfants de bénéficier d’un foyer plus apaisé, avec bien moins de tensions, et d’une sécurité face à mes adversaires.

Tels sont les éléments à prendre en compte avant de me condamner pour avoir fondé une famille alors que je vouais au révisionnisme. Sans contester ni mes responsabilités ni mes erreurs, je repousse le portrait que certains brossent de ma personne: celui d’un individu irresponsable et égoïste.

Quand je contemple objectivement ma vie, je me rends compte du nombre d’événements qui l’ont orientée et qui, à vue humaine, auraient dû ne jamais survenir. Rien ne me destinait à devenir ni un national-socialiste convaincu ni un révisionniste militant (je voulais devenir cinéaste). Rien ne me destinait à rencontrer Marina ni à fonder une famille avec elle: en septembre 1992, tout le monde aurait parié sur une séparation définitive. Si l’imprévu, l’impondérable même, a tant orienté ma vie, c’est parce que la Providence veillait: Elle s’est certes servie de mes travers, mais c’était pour accomplir les plans divins et pour me faire apprendre.

=====


La suite de cette correspondance paraîtra prochainement.

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 months 2 weeks ago (Thu Mar 23, 2023 12:52 am)

Être un phare dans la nuit (7)


23/03/2023

[SC. Avec le recul des années, pourriez-vous nous dire ce que vous avez appris de cette période de votre vie?]

VR. Lorsqu’en 2015, j’ai songé au suicide et que le révisionnisme m’en a préservé, j’ai travaillé sur moi-même pour ne plus souffrir du manque de mes enfants. Au lieu de reporter la faute sur les autres (Marina, Marie, mes adversaires…), j’ai observé mon propre comportement. Plus précisément, je me suis posé la question: « pourquoi, en 2011, ai-je quitté ma famille? » Je me suis alors aperçu que j’avais agi sous l’emprise de la souffrance.

En effet, si, au début de ma détention, Marina m’avait très bien soutenu, après plusieurs mois, son comportement avait subitement changé: ses lettres étaient remplies de reproches acerbes, si acerbes qu’à la fin, je ne les ouvrais même plus, et elles partaient directement à la corbeille.

De plus, à ma sortie de prison, en avril 2011, il m’était impossible de revenir chez moi, en Belgique, car pendant ma détention, j’avais été placé sous contrôle judiciaire par les autorités françaises, dans le cadre d’une nouvelle affaire liée au révisionnisme. Contraint de rester en France, j’avais élu domicile chez ma mère.

Je pensais que mes enfants les plus jeunes m’y accompagneraient, tandis que les plus âgés viendraient nous y rejoindre pendant les vacances d’été. Toutefois, il n’en fut rien. Le soir de ma sortie de prison, je partis seul chez ma mère, mes enfants rentrant à Bruxelles au terme d’une journée passée ensemble. Plus tard, Marina m’apprit que, pour les vacances d’été, les enfants viendraient dix jours et logeraient chez mes beaux-parents, à 20km de là.

À cela s’ajoutaient deux autres faits que je tairai ici. J’en fus ulcéré. J’espérais passer du temps avec mes enfants; on m’offrait dix jours pendant l’été! Dépité, je me rapprochais d’une révisionniste qui m’avait écrit anonymement en prison et qui s’était révélée à ma sortie de prison dans un courriel: Marie. Nous nous rencontrâmes à Paris en mai 2011. Auprès d’elle, je trouvais du réconfort. En juillet 2011, j’envoyais une lettre à Marina pour lui annoncer que je la quittais. Pendant une vingtaine de jours, j’ai attendu une réponse. Rien n’est venu. Jamais.

Repensant à tout cela en 2015 et 2016, j’ai compris que j’avais souffert d’attentes déçues. J’attendais un soutien total et sans faille de Marina, j’attendais la venue de mes enfants à ma sortie de prison. Les événements m’avaient déçu, j’en souffrais beaucoup et sous l’emprise de la souffrance, j’avais commis une faute tragique.

Cette souffrance était concevable, mais cela ne m’autorisait pas à abandonner ma famille! J’ai alors compris que si je m’étais très mal comporté, ce n’était ni par égoïsme ni par méchanceté, mais parce que je souffrais d’attentes déçues.

Ayant réalisé cela, j’ai examiné le comportement de Marina. L’évidence m’est alors apparue, aveuglante: elle aussi avait dû souffrir d’attentes déçues cruellement, et cela dès le début, dès 1991-1992. J’avais toujours privilégié le révisionnisme et l’avais négligée…

Plus généralement, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas, chez les gens, de méchanceté intrinsèque; une personne qui se comporte méchamment est une personne qui souffre, même si elle l’ignore (je pense ici aux souffrances de l’enfance).

[SC. Vous dites qu’il n’existe pas de méchanceté intrinsèque. Appliquez-vous aussi ce raisonnement à vos adversaires?]

VR. Surtout à mes adversaires. Songez à un Juif né après la guerre. Il apprend que les « nazis » ont tenté d’exterminer son peuple par « haine antisémite »; peut-être même lui dit-on que des membres de sa famille ont été assassinés dans les camps. On le gave d’images de déportation, de « chambres à gaz », de fosses remplies de cadavres… Quand ce Juif entend le discours révisionniste, il éprouve une souffrance qui, tout naturellement, provoque chez lui une colère profonde. Aussi applaudira-t-il à la répression.

Il en va de même à Oradour. Les générations nées après 1950 croient le récit officiel: j’ai pu le constater. Même si elles peuvent nourrir des doutes, l’histoire imposée fait tellement partie de leur identité, qu’elles les refoulent d’une façon ou d’une autre. Par conséquent, mon travail ne peut que les faire souffrir; d’où leurs applaudissements ou leur passivité bienveillante face aux poursuites dont j’ai été — et serai sans doute — l’objet.

Bien sûr qu’au départ, ces gens croient des menteurs, et nous devons publiquement dénoncer ces mensonges mortifères. Voilà pourquoi je lutte et brave la loi. Toutefois, à mon avis, il faut combattre nos adversaires sans les haïr, car leurs comportements répréhensibles sont le fruit d’une souffrance concevable, et non d’une méchanceté intrinsèque. Or, plus vous les injurieriez, plus ils souffriraient; et plus ils souffriront, plus ils renforceront la répression. Est-ce vraiment ce que vous voulez? Pas moi! D’où ma courtoisie à leur endroit. Je le répète: ce sont les discours que je combats, non les personnes. S’attaquer aux personnes, c’est perdre son temps, son énergie et rendre le combat at plus difficile.

Quant aux complices qui collaborent à la répression que nous subissons (les dénonciateurs, les policiers et les juges notamment), ils sont soit convaincus des mensonges officiels et de la nocivité de notre combat, soit fonctionnaires appliquant les ordres; souvent les deux à la fois, d’où leur zèle intempestif. D’autres, enfin, sont du côté du plus fort, car c’est plus facile et plus confortable.

À mes yeux, ils sont des instruments de la Providence. Elle les utilise comme simple rouage de la machine. Un rouage peut toujours être remplacé; ce qu’il nous faut donc faire, c’est tarir la source de carburant, c’est-à-dire les mensonges officiels. Voilà pourquoi je ne nourris contre ces gens ni haine ni colère.

[SC. Revenons à votre famille. En quoi votre cheminement vous a-t-il permis de ne plus souffrir du manque de vos enfants?]

VR. En acceptant de reconnaître ses torts et en cessant de se convaincre qu’on serait victime des gens « méchants », une véritable démarche de pardon peut être entreprise. Une telle entreprise a pour objectif non pas de se justifier, mais de réparer et d’attendre que l’autre réponde à votre appel, sans rien exiger. C’est parce que le fils prodigue n’a rien exigé que son père l’accueillit à bras ouverts.

J’ai envoyé une demande de pardon à Marina. J’ai écrit à mes enfants. Pour reprendre contact. Ceux qui répondront positivement retrouveront leur père. Pour ceux qui refuseront, j’aurais été un simple géniteur, c’est-à-dire un instrument que la Providence aura utilisé pour les faire venir au monde dans les conditions requises par le plan divin.

Cette vision de la vie m’a permis de ne plus souffrir du manque de mes enfants: ceux qui reviendront le feront un jour, c’est une simple question patience; les autres n’étaient pas mes enfants, mais des âmes qui devaient naître dans mon foyer. Naturellement, j’espère que tous reviendront; mais j’accepte d’avance le cas contraire.Le Christ l’a dit: « on reconnaît l’arbre à ses fruits. » Or, cette vision de la Vie m’a libéré du désespoir, du ressentiment, de la colère, et m’a également permis de perdre 40 kg à l’âge de 47 ans, sans les reprendre par la suite (c’est-à-dire depuis 6 ans): c’est là, il me semble, un signe objectif d’un changement intérieur…

Demandant à d’autres de me pardonner, je suis tout naturellement disposé à pardonner. Considérons l’affaire d’Oradour-sur-Glane. Pendant huit ans, de 1997 à 2005, les gardiens de la Mémoire ont orchestré la répression ou l’ont applaudie. Si, à la suite à la parution de mon nouveau livre, ils me disaient: « Nous reconnaissons que la thèse officielle est fausse. Toutefois, les événements survenus le 10 juin 1944 dans le village demeurent une tragédie. Nous sommes donc prêts à réviser l’Histoire tout en respectant la mémoire des victimes et en oubliant ces 80 ans de mensonges »; si les gardiens de la Mémoire m’adressaient un tel appel, je répondrais immédiatement: « très bien: écrivons ensemble une Histoire véridique, oublions non seulement 80 ans de mensonges calomniateurs, mais aussi tout ce que vous m’avez fait subir. On efface tout, on dit la vérité et on se serre la main. »

À vue humaine, les gardiens de la Mémoire ne m’adresseront certainement pas un tel message; mais au regard de l’infini, la vue humaine est celle d’une taupe. On peut donc toujours espérer et rester le cœur ouvert. J’ajoute que si les gardiens de la Mémoire nous infligent de nouvelles épreuves, il faudra les accueillir comme une nouvelle occasion de manifester le Bien. Voilà pourquoi je reste serein, y compris en prison. On peut certes critiquer ma vision du monde, mais une chose est certaine: cette vision me donne la force de continuer malgré les épreuves diverses, et ainsi d’être un phare dans la nuit.

C’est la fin de cette série d’articles. Merci de l’avoir lue jusqu’au bout.

N’oubliez pas de vous abonner à notre infolettre, si vous désirez être tenu au courant de nos prochaines publications.



https://blogue.sansconcession.org/2023/ ... la-nuit-7/

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 months 2 weeks ago (Thu Mar 23, 2023 8:30 am)

S’équiper gratuitement contre la censure


23/03/2023

Avis à nos lecteurs français

Désormais, un internaute français qui veut accéder aux sites de Sans Concession doit nécessairement se doter d’un VPN ou passer par le réseau Tor pour contourner la censure gouvernementale toujours plus draconienne.

«“VPN”, “réseau Tor”: les sites dissidents ne seront plus qu’accessibles aux ingénieurs en informatique…», pensez-vous peut-être en ce moment.

Fort heureusement, ce n’est pas le cas! En effet, les outils pour contourner la censure sur Internet sont aujourd’hui nombreux, simples d’utilisation, voire même gratuit!

Dans ce bref article, nous passerons en revue trois solutions qui s’offrent à vous:

les navigateurs avec VPN gratuit intégré;
les navigateurs qui permettent d’accéder au réseau Tor;
Les VPN.

Pour chacune de ces solutions, nous explorerons les logiciels disponibles pour ordinateur (macOS et Windows) et pour téléphone multifonction (iOS et Android).

https://blogue.sansconcession.org/2023/ ... a-censure/

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 1 month 1 week ago (Thu Apr 27, 2023 11:55 pm)

Des nouvelles de la procédure d’extradition de Vincent Reynouard

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La rédaction
Démocratie Participative
27 avril 2023

L’avocat de Vincent Reynouard mène un intense travail sur son dossier. Actuellement, il s’efforce de faire traduire les vidéos pour lesquelles il a été condamné en France afin de les soumettre à la justice écossaise.

Le révisionnisme historique étant légal en Écosse, produire les contenus visés par le régime juif en France est un moyen d’invalider la demande d’extradition. En tout cas, c’est la seule manière de procéder.

The Herald Scotland :

L’audience préliminaire d’extradition d’un négationniste recherché par les autorités françaises a été reportée de quatre semaines.

Le tribunal du shérif d’Édimbourg a appris que ce délai permettra de traduire en anglais les vidéos que Vincent Reynouard est soupçonné d’avoir réalisées, et de déterminer les infractions qu’il a éventuellement commises en vertu de la loi écossaise.

Vincent Reynouard, 54 ans, a été condamné en vertu des lois antinazies en vigueur outre-Manche. Il a été condamné à quatre mois de prison en novembre 2020 et à six mois supplémentaires en janvier 2021.

Il a comparu devant le shérif Frank Crowe jeudi par liaison vidéo depuis le HMP d’Édimbourg.

Il ne consent pas à son extradition vers la France.

Son avocat Paul Dunne a demandé à la Cour si l’audience préliminaire dans son affaire d’extradition pouvait être déplacée au 18 mai, car l’une des deux vidéos YouTube que Reynouard est supposé avoir faites n’a pas encore été traduite du français à l’anglais.

L’une des transcriptions a été mise à disposition jeudi matin, avant l’audience.

M. Dunne a également déclaré que la négation de l’Holocauste n’était pas un délit en Écosse.

Il a déclaré au tribunal : « Nous ne pouvons pas dire avec certitude si nous sommes en présence d’un délit écossais. »

La négation de l’Holocauste est un délit en France depuis 1990, et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.

M. Reynouard s’est réfugié en Écosse à la suite de sa dernière condamnation pour une série de messages antisémites sur Facebook.

Une nouvelle audience préliminaire a été fixée à Édimbourg pour le 18 mai, avant une audience d’extradition complète le 8 juin.


La situation est déjà ahurissante. Vincent est détenu depuis plus de six mois alors que le motif de son extradition n’est même illégal en Écosse.

Sentant que le dossier était de plus en plus compromis, la juiverie qui opère depuis la France ajoute sans cesse de nouvelles accusations pour obtenir cette extradition odieuse.

Si vous souhaitez soutenir Vincent, écrivez-lui ici :

160071 V Reynouard
HM Prison Edinburgh
33 Stenhouse Road
Edinburgh
EH11 3LN
Royaume-Uni (UK)


Vous pouvez aussi commander le livre majeur de Vincent Reynouard sur le principal mythe antifa du régime juif en France : Oradour, le cri des victimes.


https://dempart.bio/des-nouvelles-de-la ... reynouard/

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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 2 weeks 5 days ago (Mon May 22, 2023 4:34 am)

Lettre au Président Macron


22/05/2023

Monsieur le Président,

Je vous écris de la prison d’Édimbourg, en Grande-Bretagne, où je suis détenu depuis le 10 novembre dernier. Le 8 juin 2023, la justice écossaise se prononcera sur mon extradition que la France réclame afin de me faire purger une peine de prison à laquelle j’ai été condamné en juin 2015.

Quel délit ai-je commis pour qu’on me pourchasse encore après plus de sept ans ? Ai-je braqué une banque, fraudé le fisc massivement, violé ou tué ? Non, j’ai diffusé sur YouTube une vidéo révisionniste — vous diriez : “négationniste” — dans laquelle je dénonçais l’embrigadement politique de la jeunesse au nom du « devoir de mémoire ». J’exposais plus particulièrement les contre-vérités qui lui étaient enseignées à propos d’Auschwitz. Pour cet exposé de moins d’une heure, la justice française m’a infligé un an de prison ferme. J’ai alors fui en Angleterre.

Le révisionnisme n’étant pas un délit au Royaume-Uni, afin d’obtenir mon extradition, les autorités françaises n’ont pas hésité à mentir : elles ont lancé un mandat d’arrêt européen prétendant que j’avais été condamné pour « racisme/xénophobie », un délit qui rend l’extradition automatique. La justice écossaise flairant la manœuvre, Paris a dû lancer un deuxième mandat d’arrêt, en vertu de trois plaintes déposées contre moi, dont une pour « provocation publique à la haine ».

Dans une vidéo diffusée en 2020, j’aurais prêché l’antijudaïsme. Pour l’alléguer, les autorités judiciaires ont extrait 31 secondes d’un exposé de 45 minutes ! Je répondais à un spectateur selon lequel l’extermination des Juifs serait un « mal nécessaire ». Après avoir souligné qu’un « mal nécessaire » était une contradiction morale, j’expliquais pourquoi exterminer les Juifs ne servirait à rien, ceux-ci ne faisant que révéler des dysfonctionnements dont souffriraient nos sociétés et dont nous étions les premiers responsables. Les 31 secondes extraites résument cette opinion : elles ne sauraient constituer un appel à la haine des Juifs.

Le visionnage de toute la vidéo le confirme. Je note d’ailleurs qu’en trente ans de militantisme, je n’avais jamais été poursuivi en vertu de la loi dite “antiraciste”. Pour une raison très simple : je ne suis pas “raciste” dans le sens donné aujourd’hui à ce mot (un “raciste” prônerait la haine raciale). De plus, je me déclare judéo-indifférent. Autrement dit : je n’éprouve ni sympathie ni antipathie pour ce peuple composé — comme tous les peuples — de gens très différents.

Ces poursuites abusives pour « provocation publique à la haine » sont une nouvelle manœuvre tentée par la France qui se démène pour obtenir mon extradition. L’objectif final est de me jeter en prison et de m’y maintenir le plus longtemps possible afin de me réduire au silence.

Quel aveu, Monsieur le Président ! Je ne pouvais espérer, de la part de vos autorités, une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux. En effet, comparons les forces en présence :

  • d’un côté, la France dotée de multiples musées mémoriaux : le Mémorial de la Shoah à Paris, le Musée de la Déportation à Lyon, le Mémorial de Caen, le Centre de la Mémoire d’Oradour à Oradour-sur-Glane, sans compter les dizaines de « livres de mémoire » à travers tout le pays, auxquels viennent s’ajoutent les programmes scolaires (la Shoah en primaire, au collège et au lycée), les « voyages pédagogiques » au Struthof, à Oradour ou à Auschwitz, les « passeurs de mémoire », les films, les émissions, les livres, les témoins dans les établissements scolaires, car le « devoir de mémoire » bénéficie de milliers de voix — toutes conformes à l’histoire officielle — et d’un financement qui atteint les millions d’euros.
  • en face de cela, un homme quasiment seul, qui ne dispose d’aucune subvention, seulement des dons venus de son public restreint (deux ou trois milliers de personnes tout au plus) ; qui, pour vivre, donne des cours particuliers ; il diffuse ses travaux à compte d’auteur et vend ses ouvrages au compte-gouttes, car aucun éditeur n’accepte de publier ses recherches ; qui, chassé de toutes les grandes plateformes de partage, publie ses vidéos dans les catacombes d’Internet — à savoir, une chaîne Gab et un blogue aux États-Unis d’Amérique.

Tels sont donc les éléments en présence, que l’on pourrait dépeindre ainsi : face à une immense chorale qui chante à tue-tête accompagnée d’un orchestre assourdissant, un homme seul, muni d’un cône en papier dérisoire en guise de porte-voix. Toutefois, pour les autorités françaises, c’est encore trop : il faut faire taire cet homme seul en le saisissant à tout prix et en le jetant en prison ! Un premier mandat d’arrêt ne suffisant pas, elles en lancent un deuxième après avoir déposé trois plaintes supplémentaires. Oui, vraiment, je ne pouvais espérer une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux.

Vous alléguerez sans doute, Monsieur le Président, que la répression à mon encontre a une tout autre cause : mes thèses, direz-vous, offensent les victimes et peuvent conduire certains éléments fragiles de la population à perpétrer des actes “racistes”. Je répondrai que c’est faux, pour deux raisons.

  • Je n’ai jamais nié l’effroyable tragédie vécue par les gens présents à Oradour-sur-Glane le samedi 10 juin 1944. Je n’ai jamais nié le drame que fut la déportation précipitée, en pleine guerre, de millions de gens, parmi lesquels des femmes, des enfants, des vieillards, des affaiblis et des handicapés. Si les fouilles menées depuis vingt-cinq ans dans les camps de Treblinka, Sobibor, Belzec et Chelmno n’ont pas permis de découvrir des chambres à gaz, elles ont en revanche contribué à la mise à jour de nombreuses fosses communes improvisées. Ces fosses, je n’en ai jamais contesté l’existence. Elles contiennent les corps de dizaines de milliers de Juifs morts dans les trains ou euthanasiés à leur arrivée, parce que blessés, malades ou trop affaiblis pour aller plus loin vers l’Est. De nombreux récits corroborent ces constats matériels. Dans plusieurs vidéos, j’en ai cité, sans les contester ni les rejeter. S’y ajoutent les conditions de vie dans les ghettos surpeuplés et parfois mal ravitaillés en Pologne ou à l’Est : elles firent de nombreuses victimes que j’ai également mentionnées. Viennent enfin tous les déportés morts dans les derniers mois de la guerre lorsqu’au sein d’une Allemagne laminée par les bombardements, la situation à l’intérieur des camps se détériora (surpopulation, manque de médicaments, ravitaillement insuffisant). Les photos effroyables prises à la libération de Buchenwald, de Dachau, de Vaihingen ou de Bergen-Belsen, je les ai montrées à de multiples reprises, sans jamais les qualifier de montages. Personne, donc, ne peut prétendre honnêtement que j’offenserais la mémoire des victimes en niant leur mort ou les circonstances terribles de leur décès.
  • quant à mener certaines personnes à commettre des actes “racistes”, ma réponse sera simple : depuis trente ans que je diffuse mes travaux, aucune agression n’est à déplorer, dont je me serais révélé être l’inspirateur.
  • Cependant, allons plus loin. Oui, admettons que mes exposés puissent conduire une poignée de personnes fragiles à perpétrer des violences “racistes”. Faut-il pour autant priver toute la population de certaines vérités historiques en sanctionnant leur diffusion publique ? Assurément non !

Toutefois, j’entends déjà votre réplique, Monsieur le Président : « Pays de la liberté de recherche, à France n’interdira jamais la diffusion de vérités scientifiquement établies. Avec les négationnistes toutefois, il n’est pas question de vérités, mais de mensonges réfutés par les témoins fiables et une cohorte d’historiens accrédités. Vous êtes bien présomptueux, Monsieur Reynouard, de prétendre avoir raison contre ces gens. »

En réalité, je ne suis pas plus orgueilleux qu’un enquêteur persuadé d’avoir élucidé une affaire malgré les dénégations des inculpés et de leurs avocats. Pourquoi ? Parce que d’Oradour à Auschwitz, j’ai adopté les méthodes traditionnelles utilisées dans des enquêtes criminelles.

  • Je me suis rendu sur place afin d’examiner la scène du crime allégué ;
  • j’ai effectué des constats matériels afin de comprendre ce qui a pu se passer ;
  • j’ai vérifié les récits recueillis (témoignages et aveux) en les confrontant aux constats matériels et en analysant leur cohérence interne ;
  • j’ai complété mes recherches avec l’étude de documents utiles. En résumé, j’ai établi la matérialité des faits.

Ai-je tort dans mes conclusions ? Débattons-en loyalement, chaque partie pouvant librement s’exprimer et déposer ses documents sur la table. Cette confrontation à armes égales, j’y suis prêt. Je la réclame même.

Vous m’objecterez qu’on ne débat pas d’Histoire avec une personne dénuée de toute formation d’historien. Dois-je en déduire, Monsieur le Président, qu’un non-historien ne saurait intervenir dans une question d’Histoire ? Voilà trente ans toutefois, en 1993, le CNRS publia un ouvrage intitulé : Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse.

La presse l’encensa, affirmant qu’il réfutait définitivement les thèses révisionnistes. Or son auteur, Jean-Claude Pressac, était… pharmacien de profession. Plus révélateur encore : l’homme considéré jusqu’à sa mort comme l’expert numéro un de l’Holocauste, Raul Hilberg, n’était pas, lui non plus, historien de formation. Je pourrais également citer Robert Jan Von Pelt, Jean-Jacques Fouché ou Guy Pauchou (pour Oradour). Preuve que des non-historiens peuvent intervenir dans des questions d’Histoire.

Certains de mes contradicteurs — Gilles Karmasyn par exemple — prétendent me réfuter, mais sans jamais accepter le débat. Ils sont comparables à des boxeurs qui, seuls sur le ring, donneraient des coups de poing dans le vide avant de lever les bras en criant : « J’ai gagné ! Il est KO. » À celui qui s’étonnerait de l’absence de l’adversaire, ils répondent : « Voyons ! On ne boxe pas avec un non-boxeur ». Prétendre qu’on ne débat pas d’Histoire avec un non-historien est une dérobade pitoyable.

Certes, je n’ai aucune formation en la matière, mais à Auschwitz et à Oradour, les SS sont accusés d’avoir massacré des innocents. Il s’agit donc d’affaires criminelles. Le fait que les meurtres allégués auraient été commis dans le passé ne modifie pas la nature de la question, donc ne change en rien les méthodes d’enquête. Or, je le répète, j’applique scrupuleusement ces méthodes.

En voulez-vous la preuve ? Voici : à Birkenau, les SS auraient aménagé des chambres à gaz homicides dans quatre grands crématoires. La plus meurtrière — 400 000 victimes alléguées — se serait trouvée dans le Krema II. Les SS auraient déversé le Zykon B par quatre orifices carrés pratiqués dans le toit. Les granulés mortels seraient tombés le long de quatre colonnes grillagées fixées solidement au sol et au plafond. Bien que le crématoire ait été dynamité, le toit, partiellement effondré, subsiste. L’ayant inspecté du dessus et du dessous, je n’ai vu nulle trace ni d’un quelconque orifice d’introduction ni d’une fixation de colonne grillagée. Rien.

Certes, en 2004, trois chercheurs indépendants (MM. Keren, McCarthy et Mazal) prétendirent avoir localisé trois des quatre trous ; mais les autorités du Musée d’Auschwitz n’ont jamais osé invoquer leur étude. Sept ans plus tard d’ailleurs, le directeur du Musée préfaça un Guide historique d’Auschwitz dans lequel les deux auteurs prévenaient qu’il était vain de rechercher l’emplacement exact de ces orifices fantomatiques. Depuis, rien n’a changé.

En cas de débat avec un historien, je porterais tout d’abord la discussion sur ce sujet. Je proposerais que l’on se rende ensemble sur les lieux, à la recherche des trous allégués ainsi que des traces des colonnes grillagées. Je profiterais de notre présence sur le site pour demander à mon contradicteur s’il peut me montrer des traces bleues sur le mur ou au plafond de la « chambre à gaz ».

Au printemps 1943, en effet (date du début des gazages massifs dans les crématoires d’après la chronologie officielle), la structure venait d’être construite. Par conséquent, les maçonneries étaient alcalines. L’acide cyanhydrique prétendument utilisé par les SS pour gazer en masse aurait pénétré en partie dans les matériaux humides (briques, plâtres, béton). Il s’y serait dissocié pour former un pigment à base de ferrocyanures : le Bleu de Prusse.

Très stable, résistant aux rayons lumineux et aux intempéries, les murs et le plafond de la pièce présentée comme ayant servi de chambre à gaz devraient en contenir encore aujourd’hui. Aussi devrait-on y voir des traces bleues plus ou moins larges. Toutefois, l’historien serait dans l’impossibilité de m’en montrer une seule. Prétendrait-il que ce pigment ne peut se former dans une pièce non chauffée ? Je lui démontrerais le contraire. Sur les plans originaux du crématoire, cette salle est désignée comme une morgue. Tout démontre qu’elle a été utilisée à cette fin, sans jamais avoir été reconvertie en chambre à gaz homicide.

« No Hole No Holocaust » (pas de trou, pas d’Holocauste), répétait le professeur Faurisson depuis 1994. Il avait raison, car sans ces trous, les 400 000 victimes alléguées de cette chambre à gaz sont imaginaires. Tous les témoignages et les aveux n’y changeront rien.

Les antirévisionnistes nous demandent : « si les millions de Juifs n’ont pas été exterminés, alors où étaient-ils passés en 1945 ? » Pardon, mais c’est inverser la charge de la preuve. C’est aux antirévisionnistes de démontrer que les Juifs auraient été exterminés systématiquement, parmi lesquels trois millions auraient péri dans des chambres à gaz.

D’après l’Histoire officielle, Auschwitz-Birkenau aurait été le centre de cette extermination par gaz (près d’un million de victimes). La chambre à gaz du Krema II aurait été la plus meurtrière (40 % des asphyxiés). C’est donc elle qu’il faut examiner en premier. Où sont les orifices d’introduction du Zyklon B ? Historiennes et historiens, montrez-les nous, qu’on en discute. Et où sont les traces bleues ? Il est vrai qu’une formation en chimie est nécessaire pour comprendre l’importance de leur absence. Titulaire d’un diplôme de chimie organique, je suis donc mieux placé qu’un historien pour conclure.

Il en va de même à Oradour. Les Waffen SS sont accusés d’avoir massacré plusieurs centaines de femmes et d’enfants dans l’église du village. Ils auraient tenté de les asphyxier avant de les mitrailler, puis d’incendier le bâtiment. L’incendie généralisé aurait transformé le lieu saint en four crématoire, et de très nombreux corps auraient été réduits en cendres. Dans cette affaire, des notions en diffusion de la chaleur, en rayonnement et en résistance des matériaux se révèlent nécessaires.

Mes études m’ayant conduit à étudier ces matières, j’ai mis mes connaissances à profit pour expertiser l’église. Cette expertise fait l’objet d’un chapitre entier de mon ouvrage paru en décembre 2022 : Oradour, le cri des victimes. J’en conclus que l’histoire officielle est fausse : les femmes et les enfants sont morts dans des explosions qui ont ébranlé tout l’édifice. Comment suis-je parvenu à cette conclusion ? Voici :

  • La préservation du mobilier en bois (le confessionnal dans la chapelle de la Vierge et l’autel de la chapelle Saint-Joseph) dément la thèse de l’incendie généralisé ;
  • La fusion partielle des cloches (des parties totalement fondues, d’autres intactes au point de montrer encore les motifs qui y étaient gravés) démontre que l’événement destructeur fut très rapide et très bref, en un mot, une explosion ;
  • L’observation des coups portés à la fine sphère en laiton sous la croix faîtière confirme que le phénomène destructeur fut accompagné d’un souffle puissant.

S’y ajoute l’état des corps retrouvés dans l’église ou à côté : ils ne sont pas carbonisés, mais déchiquetés, avec les habits intacts, comme après un bombardement.

Viennent enfin les récits racontés par la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche. Quelques semaines après le drame, par deux fois en novembre 1944, puis une fois janvier 1953 (au procès des Waffen SS) et une encore une fois en 1969 (pour la télévision), elle témoigna. L’étude comparative des différentes versions fait apparaître des contradictions insurmontables et des impossibilités matérielles manifestes.

  1. Fin juin 1944 ainsi, Madame Rouffanche affirma que le massacre de l’église avait commencé avec une « caisse » apportée par deux Waffen SS. L’engin n’avait pas explosé, il avait uniquement dégagé une épaisse fumée noire.
  2. Quelques mois plus tard toutefois, les voûtes de la nef de l’église s’effondrèrent, attestant que l’édifice avait été ébranlé sévèrement. Pour l’expliquer, il fallait invoquer une explosion : le 16 novembre 1944, Madame Rouffanche opéra donc un virage à 180 degrés et prétendit que la “caisse” avait été le siège d’une « petite détonation ».
  3. Toutefois, c’était insuffisant pour expliquer l’ébranlement de ce bâtiment fortifié. Deux semaines plus tard, « l’unique rescapée » changea encore sa version : elle allégua que l’engin avait explosé fortement. Ce témoignage devint le récit officiel, publié partout, cependant que celui du 16 novembre resterait à l’abri des regards, dans les archives militaires fermées au public.

Aux contradictions s’ajoutent des impossibilités manifestes. En particulier, la fuite de Mme Rouffanche hors de l’église, en se hissant jusqu’à un vitrail puis en sautant de quatre mètres de haut sur un plan fortement incliné sans s’occasionner la moindre blessure, un exploit impossible pour une femme de 46 ans.

Dans l’affaire d’Oradour, tout trahit le mensonge improvisé maladroitement. M’appuyant sur les constats matériels, sur les documents et sur des témoignages ignorés, j’affirme qu’un dépôt clandestin de munitions se trouvait sous les combles de l’église, au-dessus des voûtes.

Dans quelles circonstances a-t-il été mis à feu ? Tant que les archives militaires seront fermées aux chercheurs indépendants, aucune réponse certaine ne pourra être avancée. Toutefois, à supposer que, l’ayant découvert, les Waffen SS l’aient fait sauter pour tuer les femmes et les enfants, dès 1944, le fait aurait été révélé : Oradour-sur-Glane aurait été présenté comme un village héroïque dans sa résistance à l’Occupant, victime d’une vengeance abominable des “nazis”. Voilà pourquoi je reste persuadé que les Waffen SS ne portent aucune responsabilité directe dans le déclenchement de la tragédie de l’église.

Ayant découvert que le bâtiment servait à la Résistance locale (qui y cachait des pilotes alliés tombés en France et pris en charge par le réseau d’évasion « Comet Escape Line »), ma thèse est la suivante.

Le 10 juin 1944, des maquisards s’étaient réfugiés dans l’église, avec leurs munitions. En effet, les Waffen SS ayant cerné le village, il était impossible de fuir. Dénoncés par deux collaborateurs vivant dans le bourg (cf. le témoignage de Mathieu Borie enfin publié dans son intégralité), ils firent exploser le dépôt de munitions afin de couvrir leur fuite par une porte latérale qui donnait sur la sortie de l’agglomération. Ils n’avaient pas prévu que les explosions se propageraient au clocher, provoquant la destruction de la voûte fragilisée par la présence de l’oculus. Les gaz surchauffés se répandirent dans la nef, entraînant des débris qui mutilèrent les gens présents.

À Oradour, comme à Auschwitz, mes constats matériels sont indéniables, mes analyses, méticuleuses, et mes arguments, rationnels. Loin de toute considération idéologique, je reste sur le terrain des faits. D’où cette volonté et cet acharnement à me faire taire, les autres raisons invoquées relevant de prétextes fumeux.

La France parviendra-t-elle à me faire extrader ? Peut-être, mais il est trop tard : j’ai diffusé mes travaux sur Internet et j’ai pu de justesse — avant mon arrestation le 10 novembre 2022 — finir mon ouvrage sur Oradour. Depuis janvier dernier, il est en vente.

Voilà une trentaine d’années, tout jeune révisionniste, j’avais été invité chez les Faurisson. Un matin, je discutais dans la salle de travail ; je soulignais que nos adversaires disposaient de moyens financiers et répressifs. Le professeur Faurisson se lavait dans la salle de bain attenante. À ces mots, il entrebâilla la porte et, passant la tête, il lança : « Oui, mais nous, on dort tranquille. »

C’était vrai à l’époque, ça le reste aujourd’hui : dans ma cellule à Édimbourg, je dors tranquille, car ayant semé des graines de vérités historiques, j’ai accompli mon devoir. Désormais, mon destin personnel n’a plus aucune importance. La France que vous représentez peut s’acharner à me faire extrader pour m’emprisonner. Quand on dresse le bilan des forces en présence, son acharnement apparaît comme un aveu : l’aveu que j’ai raison et que mes travaux sont importants. Oui, vraiment, je dors tranquille, et plus vos sbires s’acharneront, plus je dormirai tranquille.

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments choisis.

Vincent Reynouard


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Re: Vincent Reynouard arrêté en Écosse après deux ans de cavale

Postby phdnm » 1 day 5 hours ago (Fri Jun 09, 2023 12:39 am)

Le procès en extradition du héros Vincent Reynouard à nouveau reporté !


La rédaction

Démocratie Participative
09 juin 2023

Hier, le héros Vincent Reynouard devait voir se dérouler son procès en vue d’une possible extradition exigée par l’État français et les juifs pour avoir fait des vidéos.

Vincent dispose d’une équipe d’avocats écossais déterminés à l’arracher des griffes de ZOG. La procédure a encore été repoussée en raison de cette détermination.

The Herald :

L’audience d’extradition d’un négationniste recherché par la police française a été à nouveau reportée.

Vincent Reynouard a été arrêté à Anstruther, dans le comté de Fife, en novembre dernier, puis placé en détention provisoire après avoir traversé la Manche pour tenter d’échapper aux autorités françaises, qui le poursuivent depuis deux ans.


Il n’y a pas d’autorités françaises.

Il y a une autorité en France.

Il y a très longtemps que les Français n’exercent plus d’autorité dans le pays de leurs ancêtres. Depuis l’affaire Dreyfus exactement.

L’homme de 54 ans a pris la fuite après avoir été condamné en vertu des lois antinazies à une peine de quatre mois d’emprisonnement en novembre 2020, puis à une nouvelle peine de six mois en janvier de l’année suivante.

La négation de l’Holocauste est une infraction pénale en France depuis 1990 et Reynouard a été condamné à de nombreuses reprises.


Ce journaliste écossais s’égare. Il n’y a pas de « lois antinazies » en France. Il y a une loi de censure qui interdit de discuter librement de la théorie étrange des « chambres à gaz » d’Adolf Hitler, que l’on soit ou non « nazi ».

Une audience d’extradition complète était censée commencer à la Cour du shérif d’Édimbourg au début de l’année, mais l’avocat Paul Dunne a fait pression pour qu’elle soit reportée afin de permettre la traduction en anglais des vidéos que Reynouard est censé avoir réalisées.

Lorsque l’affaire a été rappelée devant la Cour jeudi, M. Dunne a demandé un nouveau report, insistant sur le fait que certaines « questions juridiques » liées aux deux mandats d’arrêt délivrés par les autorités françaises devaient être débattues en premier lieu.

Il a indiqué qu’un autre avocat spécialisé dans l’extradition, Fred Mackintosh KC, ne pourrait pas venir au tribunal avant le début du mois de juillet au plus tôt, et il a demandé à ce que l’audience d’extradition soit reportée à la fin de ce mois.

Le shérif Kenneth Campbell a accepté de reporter l’audience complète au 27 juillet et a fixé une autre audience préliminaire au 13 juillet.

Il a également demandé que les observations écrites relatives à l’affaire soient remises une semaine à l’avance.


Il est indéniable que la justice écossaise se situe à des années lumières de ce qui en tient lieu en France. Jamais Vincent et ses avocats n’auraient pu méthodiquement exposer dans le détail l’ensemble de ses positions de la sorte.

Le niveau de corruption et d’infiltration juive est tel qu’il n’y a pas de procès à proprement parler dans le système judiciaire français. Un procès en France ne sert qu’à faire retranscrire publiquement le châtiment décidé par le sanhédrin en amont et à faire croire aux goyim qu’ils ont le droit à un « procès équitable ».

En Écosse, la justice est encore relativement loyale et le procès se déroule bel et bien au tribunal, pas en amont dans une salle secrète remplie de juifs.

Cela ne préjuge pas de la suite, mais je doute que le juge laisserait les avocats de la défense préparer aussi méticuleusement le dossier de Vincent s’il ne sentait pas que l’affaire ne repose sur rien. Ce juge a l’air de ne pas apprécier d’être considéré comme un simple domestique qu’un gouvernement étranger siffle pour tamponner une extradition qui viole frontalement le droit écossais. Or, c’est exactement sur ce ton que parlent les juifs de Paris à n’importe qui.

Nous allons voir comment les choses évoluent, mais cette affaire qui devait être soldée en janvier dernier s’enlise face aux nombreux points de droit que soulèvent les avocats de Vincent.

Quoi qu’il en soit, écrivez à Vincent pour l’encourager. Envoyez des livres, peu importe le sujet. Vous n’êtes pas obligé de signer de votre nom le courrier.

160071 V Reynouard
HM Prison Edinburgh
33 Stenhouse Road
Edinburgh
EH11 3LN
Royaume-Uni (UK)


https://dempart.quest/le-proces-en-extr ... u-reporte/


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