Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Moderator: Moderator
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Sur le front de la répression
(extraits de lettres de deux prisonniers d’opinion)
Monika Schäfer, Munich, le 7 avril 2018
Je désobéis à votre recommandation de ne pas vous écrire – haha ! qu'attendez-vous de quelqu'un qui est en prison !
C'est bon pour les timbres, parce que je suis maintenant bien pourvue en raison de la générosité des gens. Je prie Dieu pour que je sois libérée longtemps avant que je puisse utiliser tous les timbres dont je dispose maintenant.
Le printemps est finalement arrivé après l'hiver, exceptionnellement long pour l'Allemagne — ce qui n'est pas inhabituel au Canada. En fait, la neige et le froid ne se faisaient pas sentir comme chez moi.
Malgré la rigueur de l’endroit où je me trouve, les oiseaux nous offrent un beau concert tous les matins. Il y a très peu de végétation (*) dans la cour (ce qui est actuellement mon seul univers), et pourtant les oiseaux chantent. Ils doivent savoir que nous en avons besoin. Je suis certain que Dieu nous aide à cet égard.
Je voudrais pratiquer mon français. Peut-être que j’écrirai en français la prochaine fois. J’ai besoin d’un dictionnaire. C’est très compliqué ici d’acheter un livre. [passage en français] J'ai besoin d’une autorisation de l’autorité judiciaire pour obtenir un dictionnaire ! J'étais tellement incrédule quand j'ai appris ça que je n'ai rien fait, mais je vais le faire. Je ferais aussi bien de poursuivre mes études en profitant des circonstances. Je parlais assez bien le français, mais j'ai tellement oublié.
(*) Quelques petits arbres minuscules.
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 49/2018
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Une Association de défense des droits civiques affirme que le Canada devrait aider la négationniste de l'Holocauste retenue en Allemagne
17 juillet 2018
Monika Schaefer avait publié en 2016 une vidéo visible sur YouTube intitulée « Pardon maman, j'avais tort à propos de l'Holocauste », où elle niait l'Holocauste. Cette ancienne candidate écologiste au Parlement fédéral avait été désavouée par son parti. Elle est maintenant jugée en Allemagne pour incitation à la haine. Une Association de défense des libertés civiles exhorte le gouvernement canadien à mettre fin à l’incarcération « injuste et immoralle » de Monika Schaefer, une Canadienne d'origine allemande.
L'Association des libertés civiles de l'Ontario s'inquiète de l'apparente réticence du Canada à venir en aide à Monika Schaefer, qu'elle décrit comme une « prisonnière politique » canadienne accusée en vertu d'une loi allemande inique qui n'existe pas au Canada et qui est contraire au droit international.
Dans une lettre signée par le directeur exécutif Joseph Hickey, l'Association demande à la ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould et à la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland d'agir immédiatement en sa faveur, en commençant par nommer un observateur consulaire qui aurait un contact direct avec Monika Schaefer.
« Nous vous demandons à toutes les deux [ministres] de faire tout ce qui est possible pour sauver Monika Schaefer de son incarcération injuste et immorale en Allemagne », précise la lettre. « Chaque jour qui passe est un jour que Mme Schaefer passe dans une prison étrangère parce que le Canada refuse d'agir ou agit de façon inefficace, même si le Canada affirme que les services consulaires sont dispensés à une citoyennne canadienne qui est détenue à Munich. »
« Pour protéger la vie privée de la personne concernée, d'autres détails sur ce cas ne peuvent être divulgués », a déclaré la porte-parole Elizabeth Reid.
Monika Schaefer était candidate à trois reprises pour le Parti Vert dans la circonscription de Yellowhead en Alberta avant que ce parti ne rejette sa candidature en 2015. L'année suivante, elle est apparue dans une vidéo YouTube niant l'Holocauste, ce qui a déterminé le Parti Vert à condamner publiquement ses opinions.
Monika Schaefer est née et a vécu au Canada après que ses parents eurent émigré d'Allemagne dans les années 1950.
Le Parquet de Munich a déclaré que Monika Schaefer se trouvait en Allemagne pour rendre visite à des membres de sa famille lors de son arrestation en janvier 2018. Elle a été accusée de six chefs d’inculpation pour avoir publié des vidéos niant l'Holocauste.
Monika Schaefer est en détention depuis son arrestation et son procès devrait se poursuivre jusqu'au 17 août selon le greffe du Tribunal, ajoutant que la peine maximale pour chaque chef d'accusation est de trois ans d'emprisonnement.
L'Association des libertés civiles affirme que la loi allemande contre la négation de l'Holocauste est contraire au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui a été ratifié par le Canada en 1976.
Le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a estimé que ce Pacte était incompatible avec les lois qui pénalisent l'expression d'opinions fallacieuses concernant des faits historiques.
Le groupe des libertés civiles précise dans sa lettre que la vidéo de 2016 a été faite au Canada et diffusée du Canada.
Cependant, Michael Mostyn, chef de la direction de B'nai Brith Canada, affirme que la vidéo a été produite au domicile allemand du frère de Monika, Alfred Schaefer, et qu'elle a été diffusée sur Internet par ses soins.
Le journal « Jasper Fitzhugh » a cité Monika Schaefer en 2016 en affirmant que la vidéo avait été tournée en Allemagne.
Alfred Schaefer est également jugé à ce procès et il est absurde de prétendre que le cas est contraire aux lois internationales, affirme Michael Mostyn.
« De nombreux pays, y compris le Canada, imposent des sanctions pénales pour les discours qui incitent à la haine », dit-il, ajoutant que l'Association a tort de qualifier le procès de simple déni de l'Holocauste.
En fait, Alfred Schaefer et sa sœur Monika ont prêché à plusieurs reprises la haine et ils ont menacé les Juifs, et cela fait également partie du litige, affirme-t-il.
Michael Mostyn dit que le B'nai Brith Canada est perplexe face à l’intervention de l'Association dans cette affaire.
« On ne sait pas pourquoi il se précipiterait pour défendre un néo-nazi qui n'a aucun lien avec l'Ontario. »
L'Holocauste, par lequel le régime nazi allemand a assassiné environ six millions de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, est l'une des atrocités les plus étudiées et documentées de l'ère moderne.
Selon Helmut-Harry Loewen, un sociologue retraité de l'Université de Winnipeg qui étudie les groupes propageant des discours de haine, l'Allemagne a élaboré des lois rigoureuses contre la négation de l'Holocauste afin d'empêcher la montée d'un autre parti nazi dans le pays et il s'inquiète actuellement de l'extrémisme de droite.
Il décrit les Schaefer comme des personnages clés du mouvement de négation de l'Holocauste.
https://www.ctvnews.ca/canada/civil-rig ... -1.4016139
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 70/2018
[Le procès actuellement en cours fera l’objet d’une communication une fois la sentence connue.]
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Procès de Monika et d’Alfred Schaefer à Munich
Le procès de Monika et d’Alfred Schaefer a commencé le 2 juillet dernier. Après 12 audiences, le procès n’est pas encore terminé et des audiences sont agendées pour tout le mois de septembre. Pour en savoir plus sur le déroulement de ces audiences :
http://die-heimkehr.info/berichte-aus-a ... -muenchen/
De la prison de Stadelheim où il est détenu, Alfred Schaefer a adressé en date du 1er août dernier la lettre suivante à une correspondante (lettre privée que nous publions avec l’aimable autorisation de la destinataire).
Chère A,
Merci beaucoup pour votre lettre du 18 juillet dernier. Cela s'est passé en 14 jours et pas trop mal. Monika et moi sommes ravis de nos progrès face à ce tribunal d'inquisition. Il y a eu un changement très net dans la façon dont ce « tribunal » nous considère. Ces juges reçoivent tous une éducation approfondie qui, en fin de compte, rendra impossible de feindre l'ignorance. Nous sommes encore loin du terme et nous prendrons tout le temps nécessaire afin que tous les participants comprennent l’importance des enjeux.
(…) Peu importe combien d'entre nous sont détenus, la vérité finira par sortir du puits ! Il n'y a pas un seul geste que je puisse regretter.
Pas un ! [Alfred Schaefer avait salué l’assistance en faisant le salut romain.] La prison de Stadelheim est une expérience incontournable puisqu’il faut passer par là pour partager le fruit de mes recherches avec un panel de juges. Nous sommes passés du dégoût total à un certain niveau de respect mutuel.
En Allemagne, comme dans la plupart des pays « civilisés », il existe des lois qui érigent en infraction pénale le fait de passer devant une maison en feu sans déclencher l’alarme. Tout mon engagement consiste à « sonner le tocsin ». La prise de conscience en Allemagne est phénoménale.
Je crois que l'invasion migratoire agit comme un catalyseur.
Ici, en prison, j’éprouve l'incroyable sentiment de constater que tous les détenus que je rencontre à la promenade sont des colorés. Autant dire que l'on frissonne d’entendre un visage blanc parler allemand !
C’est là que j’ai rencontré Scott, un jeune homme de 20 ans, qui était proche du suicide à cause de son incarcération. J’étais enfermé avec lui dans la même cellule en attendant de comparaître à l'audience. Il était devenu incapable de communiquer. Je l'ai rassuré sur le fait que nous autres Européens étions dans la même situation et que l'Allemagne, comme le Royaume-Uni, étions des pays bâillonnés. Londres a un maire pakistanais. Comment ne pas être frustré ? Je n'ai pas rencontré un Allemand dans cette prison qui ne soit pas très bien informé. Tout le monde est au courant. Et ce jeune Ecossais était très heureux de cette conversation…
En cette période de laideur totalitaire et de tolérance zéro pour la vérité et le bon sens, nous n’avons pas d’autre choix que celui de faire notre devoir.
Merci, chère A. pour votre engagement dans ce combat. Au final, nous gagnerons. Le sentiment de révulsion que l’on éprouve envers ceux qui sont au pouvoir finira par les emporter…
Cordialement, Alfred Schaefer.
Adresse carcérale de quelques prisonniers politiques en Europe (une carte postale suffit, c’est la quantité qui compte) :
Alfred Erhard Schaefer
Stadelheimer Str. 12
DE-81549 Munich
DEUTSCHLAND
Monika Schaefer
JVA Stadelheim
Schwarzenbergstr. 14
DE-81549 München
DEUTSCHLAND
z. HD. Ursula Haverbeck
JVA Bielefeld-Brackwede
Umlostraße 100
DE-33649 Bielefeld
DEUTSCHLAND
Gerd Ittner
JVA Nürnberg
Mannertstraße 6
DE-90429 Nürnberg
DEUTSCHLAND
Dr. Ing. Wolfgang Fröhlich
JVA Stein, H. Nr. 46484
Steiner Landstrasse 4
AT-3504 Krems/Stein
AUSTRIA
Alfred Erhard Schaefer
Stadelheimer Str. 12
DE-81549 Munich
DEUTSCHLAND
Monika Schaefer
JVA Stadelheim
Schwarzenbergstr. 14
DE-81549 München
DEUTSCHLAND
z. HD. Ursula Haverbeck
JVA Bielefeld-Brackwede
Umlostraße 100
DE-33649 Bielefeld
DEUTSCHLAND
Gerd Ittner
JVA Nürnberg
Mannertstraße 6
DE-90429 Nürnberg
DEUTSCHLAND
Dr. Ing. Wolfgang Fröhlich
JVA Stein, H. Nr. 46484
Steiner Landstrasse 4
AT-3504 Krems/Stein
AUSTRIA
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 107/2018
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Monika Schaefer : lettre de prison, Munich, 22 août 2018
A la Vérité, ma seule amie,
Un jour, un collègue m’avait confié qu’il était sans amis. En ce temps-là, je croyais qu'il mentait, mais sans comprendre le sens de ce mensonge. Il n'était pourtant pas infréquentable, en tout cas pas plus qu’un autre. Il était plutôt moche, mais pas plus qu’un autre. Je réalise aujourd’hui qu'il était juste lucide. Ce qu'il voulait dire, c’est qu’il n’avait pas de véritables amis. La vérité est la clé de voûte de la vie, sinon personne n’est réel. Au cours de ces dernières années, j'ai compris ce que voulait dire mon ancien collègue. Moi aussi, j'ai atteint ce stade de l’existence où je peux dire honnêtement, de manière claire et évidente, que je n'ai pas d'amis. Du moins pas de véritables amis. Mon seul véritable ami est la vérité. La vérité et moi nous sommes main dans la main. Car dès que j'ai présenté la vérité à mes amis, ils m'ont laissé tomber. Ils n'aiment pas la vérité et n'en veulent pas. Ils préfèrent s'accrocher aux fesses d'une grosse dame. Soupirer après une méchante nuit. La vérité les a fait fuir comme une bande de voleurs égarés dans un commissariat de police.
Mon amie la vérité s’offre pourtant à tout le monde. Mais elle n’est pas plus populaire que la prison ou la peste. Donnez-moi la vérité, toute la vérité et rien que la vérité : cela seul me permet d’exister. Six millions ne sont pas morts. C’est la vérité que personne ne veut entendre par peur d'avoir le signe du démon suspendu au-dessus de sa tête. Des voyous sionistes pourrissent nos vies et ils rentrent ensuite chez eux pour se reposer. Pas de chambres à gaz sans gazage. Elémentaire comme le disait Leuchter. Il avait la clé qui m’a libérée. Mais libre d'être sans amis. C’est la contrepartie de cette affaire. Ma meilleure amie la vérité doit pourvoir à tout. Six millions ne sont pas morts. Le nouveau chiffre ne peut plus être effacé. (1)
Certains ont été tués deux fois, à moins qu’ils n’aient jamais existé... Tout un cinéma juste bon pour faire un film à vous rendre malade. On nous a volés tout ce qui était sacré et pur, mais la vérité, on ne nous la prendra pas. Six millions ne sont pas morts et n'ont jamais pu l’être. Ma seule amie, mon seul véritable ami, la vérité, s’offre à tous.
Amicalement, la vérité et moi.
1) Monika Schaefer fait allusion aux stèles d’Auschwitz. Jusqu’en 1990, le chiffre de 4 millions de victimes était gravé en 20 langues sur ces stèles. De 1990 à 1995, les stèles sont vierges de toute inscription. Depuis 1995, le chiffre de 1,5 million est gravé sur de nouvelles stèles.
ECRIVEZ AUJOURD’HUI MÊME À MONIKA POUR LUI DIRE QUE SA LETTRE DU 22 AOÛT 2018 A ÉTÉ DIFFUSÉE À DES MILLIERS D’AMIS.
MERCI !
Monika Schaefer
JVA Stadelheim
Schwarzenberg Str. 14
DE-81549 München
DEUTSCHLAND
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 111/2018
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Elle nie l’Holocauste au Canada, ce qui lui vaut un procès en Allemagne
2018-09-14
Une Canadienne d’origine germanique subit présentement son procès en Allemagne pour avoir nié l’holocauste… au Canada.
Elle a été candidate pour les Verts en Alberta. Elle se décrit comme une militante pour la justice sociale.
Mais Monika Schaefer est convaincue que l’Holocauste est une invention, un « mensonge »issu du « complot juif ».
Dans des vidéos diffusés sur la chaîne YouTube, Monika Schaefer égrène ses arguments contre la réalité de l’Holocauste. La fille d’immigrants allemands née au pays raconte comment la découverte de la « supercherie » de l’holocauste lui a été salvatrice et l’a aidée à se débarrasser de la culpabilité ressentie dans son pays d’origine.
Elle veut mettre les pendules à l’heure « par amour ».
Prisonnière politique ?
Puis, alors qu’elle visite de la parenté en Allemagne plus tôt cette année, elle est arrêtée et inculpée en vertu de la notion criminelle allemande du Volksverhetzung, soit un comportement séditieux d’incitation à la haine.
Mais voilà, le négationnisme n’est pas contraire à la loi canadienne, d’où la sortie de l’Association des libertés civiles de l’Ontario, qui estime que Monika Schaefer est une prisonnière politique.
Ainsi, les propos négationnistes tenus au Canada ne sont pas criminalisés ici. Et ce, même s’ils violent le droit criminel allemand.
L’Association des libertés civiles en appelle donc à Ottawa pour qu’on soutienne Monika Schaefer.
Dans le National, le magazine de l’Association canadienne du barreau (ABC), le prof de droit à l’Université de Windsor et spécialiste des questions constitutionnelles, Richard Moon, estime que la situation est plus nuancée.
« On fait fausse route en assumant que l’absence d’une loi qui interdit la négation de l’Holocauste signifie que nous n’avons pas de règles en la matière », dit-il en entrevue au National.
On peut ainsi voir dans le refus du Canada d’intervenir le fait que le discours négationniste, même s’il n’est pas criminel, n’a pas non plus bonne presse au pays.
Au Canada, les articles 318 et 319 du Code criminel prohibent la promotion de la haine ou l’appel au génocide.
Et les défenses possibles sont nombreuses, faisant en sorte que le seuil est élevé pour la Couronne, rappelle le National. Mais Richard Moon explique que lorsque la négation de l’Holocauste est une sorte d’incitation à l haine déguisée, on risque les foudres de la justice.
« Les négations de l’Holocauste sont presque toujours accompagnées par des affirmations (…) qui tendent à jouer sur les stéréotypes de Juifs comme étant trompeurs », explique Richard Moon au National.
S’il est vrai que de fausses déclarations ne sont pas en soi une infraction criminelle, « il y a presque toujours un autre ordre du jour sous-jacent. Il se pourrait très bien que des déclarations niant l’Holocauste soient contraires au droit canadien, une fois qu’on examine la manière et le contexte dans lequel elles ont été exprimées », conclut Richard Moon.
http://www.droit-inc.com/article23310-E ... -Allemagne
[Les « experts » en droit du Canada préparent le terrain pour expliquer la prochaine condamnation de Monika Schaefer en Allemagne pour son révisionnisme.]
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 129/2018
-
- Member
- Posts: 42
- Joined: Thu Jan 05, 2017 3:11 am
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
phdnm wrote:Arrestation de Monika Schaefer
Alors qu'elle se rendait au procès de Sylvia Stolz, Monika Schaefer a été arrêtée devant le palais de justice de Munich par la police allemande.
Monika Schaefer, violoniste germano-canadienne et sœur du révisionniste Alfred Schaefer, s'est notamment rendue coupable de négationnisme avec sa vidéo Pardon maman, j'avais tort à propos de l'holocauste.
À l'heure actuelle, on ne sait pas jusqu'à quand Monika Schaefer sera gardée en détention : la justice allemande se penchera sur cette question le 4 janvier 2018.
Affaire à suivre.
Emprisonner une citoyenne étrangère pour un acte commis, en tant que non-délictueux, en territoire étranger, n'est-ce pas bafouer le droit des gens?
Je suis étonné que le Canada n'ait pas réclamé sa relaxe immédiate!
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Monika et Alfred Schäfer condamnés à la prison pour négationnisme en Allemagne
Le procès en Allemagne de deux frères et soeurs, tous deux citoyens canadiens, pour avoir nié l'Holocauste, s'est terminé par une condamnation à des peines de prison.
Selon Anne Wild, photo-reporter ayant couvert le procès pour « The Canadian Jewish News » (CJN), Alfred Schäfer, 63 ans, résidant en Allemagne, a été condamné à une peine de prison de trois ans et deux mois. Sa soeur, Monika Schäfer, âgée de 59 ans et résidant à Jasper, en Alberta, a été condamnée à une peine de 10 mois.
Mais comme elle est incarcérée depuis janvier 2018, elle a donc déjà purgé sa peine et elle a été libérée.
Le frère et la sœur ont été jugés ensemble pour six chefs d'inculpation à la haine pour avoir produit et diffusé au moins une vidéo dans laquelle Monika Schaefer a nié l'Holocauste.
Le procès a débuté en juillet dernier à Munich. Alors que Monika Schäfer était en Allemagne pour rendre visite à son frère, elle avait été arrêtée au Tribunal pendant qu’elle assistait à son procès. Musicienne et militante née au Canada de parents allemands, elle a été candidate du parti Vert dans la circonscription de Yellowhead en Alberta, en 2006, 2008 et 2011.
Monika Schäfer a acquis une notoriété en juillet 2016 après avoir paru dans une vidéo de cinq minutes sur YouTube intitulée « Pardon Maman, je me suis trompée au sujet de l'Holocauste ». Elle y disait que l'Holocauste était « le plus gros, le plus pernicieux et le plus persistant de tous les temps ».
Elle y affirmait que les camps de la mort étaient en réalité des camps de travail dans lesquels les prisonniers étaient maintenus « aussi sains et nourris que possible ».
Selon Anne Wild, Monika Schäfer a déclaré à la cour, en allemand, que « l’Holocauste est un grand mensonge de l’Histoire ». Elle a déclaré avoir fait la vidéo pour faire la paix avec sa mère et elle en a écrit le scénario.
Selon Anne Wild, le procès a établi que la vidéo avait été produite par Alfred Schäfer dans la ville de Tutzing, dans la banlieue de Munich. Monika a déclaré à la cour qu'elle savait qu'elle serait publiée en ligne. Monika Schäfer a été évincée du parti Vert pour sa vidéo, que le parti a condamnée « dans les termes les plus énergiques possibles ».
En mai dernier, Alfred Schäfer a été reconnu coupable d'incitation à la haine pour un discours qu'il avait prononcé à Dresde, en Allemagne, en février 2017. Il avait été condamné à une amende de 5000 euros (7700 dollars).
Il a été rapporté qu'au début de son procès, Alfred Schäfer avait fait le salut nazi dans le prétoire.
Vendredi, il n'était pas clair si le verdict ou les peines seraient susceptibles d'appel.
http://www.cjnews.com/news/internationa ... in-germany
Source : BOCAGE-INFO - Dépêche No 186/2018
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Alfred Schaefer condamné pour avoir tenté de se défendre au tribunal !
Dans un communiqué daté du 10 août dernier, Monika Schaefer, la sœur d’Alfred Schaefer, informe ses correspondants et amis que son frère a été condamné une nouvelle fois à une peine additionnelle de 18 mois prison ferme, laquelle vient s’ajouter à la peine initiale de 38 mois qu’il purge présentement à la prison de Stadelheim (Munich).
Voici un extrait de son communiqué :
« Selon la loi, vous ne pouvez pas dire XYZ au tribunal, vous ne pouvez pas expliquer comment vous avez tiré vos conclusions de XYZ, et vous n'êtes pas autorisé à présenter des preuves à l'appui de vos conclusions, car si vous le faites, vous commettez un nouveau crime parce que vos paroles sont publiques. C'est ce qu'a fait Alfred pour se défendre : il a donc commis un nouveau crime dans la salle d'audience du tribunal pour lequel il vient d’être condamné. »
[…]
« Lorsque l’Histoire vous est imposée par la loi, une chose est certaine : c’est une version mensongère. »
[Une preuve de plus que les procès antirévisionnistes ne se préoccupent nullement de rechercher la vérité. Ce sont des procès idéologiques où l’on cherche à intimider les incrédules par une démonstration de force. Quand la Vérité n’est pas libre, la Liberté n’est pas vraie.]
Merci de lui écrire à l’adresse suivante (en allemand ou en anglais) :
Alfred Schaefer
JVA Stadelheim
Stadelheimer Strasse 12
D-81549 München
Allemagne
Alfred Schaefer
JVA Stadelheim
Stadelheimer Strasse 12
D-81549 München
Allemagne
BOCAGE-INFO - Dépêche No 158/2019
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
Monika Schaefer et Valérie Devon - 4 mars 2023 (Didi18)
Monika Schaefer nous parle de ses mois passés en prison pour avoir produit une vidéo de six minutes où elle demande pardon à sa mère envers qui elle a été si dure lorsqu'elle était jeune et qu'elle ne comprenait pas que les Allemands, et donc ses parents, n'aient rien fait pour arrêter Hilter et le prétendu génocide des juifs.
"Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste", le livre de Monika Schaefer est disponible ici : didi18edition.com
https://odysee.com/@didi18:e/Entrevue-a ... CCOURCIE:a
Re: Pardon Maman, j'avais tort à propos de l'holocauste par Monika Schaefer
PARDON MAMAN, J’AVAIS TORT A PROPOS DE L’HOLOCAUSTE
€27.00
Les procès et tribulations de la fratrie Schaefer
Au début des années 1950, Otto Schaefer et Editha Schmilinsky ont émigré d’Allemagne au Canada. Ils se sont rencontrés, sont tombés amoureux, se sont mariés et ont rapidement eu des enfants. Je suis l’un de ces enfants.
Ma mère et mon père étaient fiers de leur héritage, même si on leur répétait sans cesse qu’ils ne devaient pas l’être. Les Allemands étaient des brutes, des bellicistes et responsables de “l’Holocauste”. C’est aussi ce qu’on nous enseignait à l’école, à nous les enfants. C’était répété à l’envi dans chaque film ou programme télévisé que nous voyions. Je croyais de tout cœur que notre peuple était responsable des plus grands crimes de l’histoire.
J’ai dit à ma mère : “Pourquoi toi, tes amis, ton peuple, ta famille, n’avez-vous pas fait quelque chose pour empêcher ces mauvaises choses de se produire ? Arrêter Hitler et arrêter ces camps de la mort ? Vous auriez dû faire quelque chose ! Vous auriez dû savoir !” Ma mère m’a dit qu’elle ne savait pas. Elle a ajouté que personne ne savait. Ils ne l’ont appris qu’après coup.
Le temps que je comprenne la nature du programme de “rééducation” d’après-guerre, mes parents étaient décédés. J’ai écrit une lettre posthume cathartique et réalisé une courte vidéo intitulée “Pardon Maman, j’avais tort à propos de l’Holocauste”, car mes recherches avaient définitivement prouvé à ma satisfaction que la véritable histoire de la Seconde Guerre mondiale, d’Adolf Hitler et des évènements que nous connaissons maintenant sous le nom d'”Holocauste” ne correspondait pas à ce qu’on nous avait enseigné à l’école. Cette vidéo est devenue virale et a déclenché une odyssée surréaliste au terme de laquelle mon frère Alfred et moi-même avons passé des années dans des prisons allemandes pour nos pensées et nos paroles. Ce livre raconte cette saga.
388 pages
https://didi18edition.com/produit/pardo ... olocauste/
Who is online
Users browsing this forum: No registered users and 0 guests